Emoti-connes

Publié le par Narcisse

Télérama N°3438 du 5 au 11 décembre 2015

Télérama N°3438 du 5 au 11 décembre 2015

Dans son bouquin "l'art invisible", Scott McCloud constate que le dessin minimaliste d'un visage nous "parle". Nous faisons - ou plutôt nous voyons - le monde à notre image, et distinguons cette image en toute chose (calandre de voiture, prise électrique, etc.)

Le "smiley", langage universel, alors ?

L'art invisible - Scott McCloud

L'art invisible - Scott McCloud

Emoti-connes

En lisant d'autres ouvrages sur la bande dessinée, j'ai appris que les codes de représentation des émotions varient énormément d'une culture à l'autre. C'est peut-être pour cela que je n'arrive pas à lire les mangas et autres manwhas.
Comme je n'en suis plus à une contradiction près, au cours d'un travail sur les émotions avec mes (jeunes) élèves, je leur présente en fin de séance un visage "neutre" à compléter avec des étiquettes aimantées (sourcils et bouche). Ils peuvent jouer à transformer le visage, ce qui donne à peu près ça.

Emoti-connes

Donc je "cautionne" les émoticônes.

Euh, non, j'essaie juste de leur faire verbaliser ce que, dès bébé, chacun sait décoder sur un visage.

Je n'ai pas de portable, mais j'utilise les mails. Et JAMAIS les émoticônes ! Ça me semble tellement "facile" (au même titre que les fameux "mdr" et "lol"). Mais bon, je suis bavard depuis toujours, même à l'écrit !
Alors autant je reconnais le travail d'inventivité de celui (Celle ? Ceux ?) qui ont eu cette idée (et plus encore, les combinaisons au clavier), autant je ne vois pas la créativité chez ceux qui les utilisent…
Voilà, c'était ma "râlerie" du jour !

 

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