Etienne Daho
La maison de pain d'épice – Cleet Boris / Hubert Mounier
Au départ, ce n'était pas trop mon truc : dans les années 80, je n'écoutais quasiment pas de "chanson française", et les "Rennais" branchés ne me faisaient pas vibrer.
Pourtant, difficile d'échapper à "duel au soleil" ou "tombé pour la France" : on entendait ça dans toutes les soirées !
Si les synthés de ses débuts ne m'émeuvent pas beaucoup, les années 90 ont apporté des sonorités plus en phase avec mes goûts. En vieillissant, j'ai même commencé à écouter les paroles !
Si les textes me paraissent parfois "ésotériques", j'y décèle des allusions à des épreuves qu'il a dû traverser. Sa voix posée et douce, son air et ses préoccupations d'éternel adolescent me le rendent proche, question de génération ?
mes "officiels"...
Le 22 novembre de cette année, Arte a diffusé un documentaire sur sa carrière. Pas de révélations tonitruantes ou "croustillantes", un portrait de l'artiste tout en retenue, s'attachant peu à la vie mouvementée de l'homme. ça m'allait bien, je ne suis pas très "Voici" ou "Closer"… et puis Arte, tout de même !
"Etienne Daho, un itinéraire pop moderne"
et mes autres "chouchous"...
J'ai un gros faible pour son disque de 2000 "corps & armes", celui que j'ai acheté en premier. "Ouverture", bien sûr, "la baie", et même le tube "Rendez-vous à Vedra". Et puis le "morceau caché" de 4 minutes, qui clôt l'album.
J'ai mis du temps à tomber dessus, un jour que le CD était resté tourner. A la fin de "San Antonio de la Luna", il y a un blanc de 9 minutes, et on dirait que le disque recommence. Alors pour mieux l'entendre, je l'ai numérisé, puis coupé ce morceau mystérieux que j'ai nommé… "fermeture". (Mais sur Deezer et Youtube, ils s'appelle "l'été sans fin"). Il évoque tous les titres du disque, avec les cordes de "Ouverture" en thème lancinant.
Etienne Daho - L'été Sans Fin
Et puis ceux qui ne me plaisent pas !
Aujourd'hui, le bonhomme va sur ses 60 ans, l'air de rien. Une bande dessinée vient même de paraître sur lui.
Et s'il ne fait pas partie de mon "top five", il revient régulièrement entre mes oreilles, le matin dans le baladeur ou le soir dans la platine.
Daho - L'homme qui chante (David Chauvel et Alfred)
Etienne Daho - la baie