"A l'eau, riant, la jolie"
Cette année, je passe mes vacances chez moi !
Happy we are from Merville
Amie festivalière, ami festivalier !
Te voilà sans doute reparti(e) vers ta verdoyante contrée. Mais souviens-toi…
Si tu étais motorisé(e), il ne t'a pas échappé que le stationnement fut quelque peu compliqué durant les dix jours du festival. Il se peut même que tu aies erré dans ces deux quartiers, sans vraiment regarder en l'air, tout absorbé(e) que tu étais à guetter d'un œil avide la place libre où te garer.
Si tu as "fait" la grande parade le dimanche 7 août, tu te trouvais peut-être à la frontière entre les deux, avenue de la Marne.
1. en face du gymnase Carnot, immeubles relookés par Roland Castro
Nouvelle Ville, qui va du gymnase Carnot – où tu dansas chaque soir jusqu'à pas d'heure – jusqu'au cimetière Carnel – beaucoup plus calme en toute saison, lui !
Nous avons arpenté récemment ses rues, mais peu de choses à se mettre dans l'objectif : quelques façades, une statue énigmatique près du "village solidaire"…
3. la statue de la République (au pied du "vaisseau de verre et de béton" ?)
4. le CEP (bon d'accord c'est le club sportif catho, mais belle façade...)
5. mixité architecturale (à défaut de sociale) rue Carnot
Et puis Merville, quartier assez favorisé de Lorient, qui va des halles du même nom – lieu du marché – jusqu'à mon lycée préféré vers l'ouest, et quasiment jusqu'au port de pêche vers le sud.
6. rue Glotin, pour moi, c'est déjà Merville...
Oui, je sais : tu es encore jeune, et la perspective de déambuler dans des rues vides d'animation te rebute. Pourtant tu le sais, tu dois à ton corps ses trente minutes quotidiennes de marche rapide. Et si tu as déjà fait ton footing ce matin sur les bords du Scorff, alors ralentis le pas et remarque au passage quelques édifices intéressants, car il n'y en a pas tant que ça. Moi, ils me mettent en joie. Mais – tu le sais aussi -, un rien suffit à m'amuser, pour peu que je me sois fixé une contrainte !
le parcours footing de Chicken...
... et l'endroit où le pratiquer
"Merville se distingue par ses maisons assez cossues et au style original
Les ouvertures des maisons, très variées, y sont géométriques avec frises et bandeaux. Le ciment se généralise et les enduits sont lissés ou "à la tyrolienne" (granuleux). Nombreux oriels et bow windows."
7. classique et moderne à la fois
La rue Capitaine Lefort a perdu ses fils disgracieux et profite d'un éclairage alimenté par des panneaux solaires. Les riverains seraient-ils à ce point influents ? Oui, je sais : c'est une remarque de jaloux !
8. la "maison Andreatta" - Gérard Darris (et mes photos)
Un peu plus loin dans la rue, nous nous arrêtons devant cette maison croquée par Gérard Darris.
"C'est la maison de M. Andreatta, céramiste et entrepreneur, arrivé à Lorient en 1891 de l'Italie. La belle frise sous corniche et le travail des enduits en façade représentant des chevrons sont remarquables. Chaque entreprise, à l'époque, met en œuvre son savoir-faire personnel : enduits à la chaux, réalisation d'éléments de décor tels que les corniches, les linteaux de fenêtre ou les appuis de baie qui sont moulés au plâtre avant leur fabrication en ciment. Les frises en céramique sont totalement façonnées à la main suivant un modèle dessiné. L'intérieur est marqué par la qualité des compositions en céramique au sol et le style Art déco de la salle de bains."
9. L'année de naissance de ma grand-mère, qui vécut 105 ans tout de même ! (Mais sans fumer, elle !)
(Ben ça, c'était le 10, entre le 9 et le 11, quoi !)
11. Même si l'architecte avait bu, c'est sympa, je trouve.
12. Riverains moins influents bénéficiant des fils
Ensuite nous bifurquons à droite pour écumer toutes les petites rues entre la rue capitaine Lefort et la rue de Merville. Maisons de styles très différents. J'avoue un penchant pour les enduits granuleux colorés (à la tyrolienne, donc !).
13. église Sainte Jeanne d'Arc
Je ne suis pas fan des églises, mais Sainte Jeanne d'Arc sait rester modeste et discrète.
14. toit de tuiles, pas si fréquent par ici
Etrange rencontre rue Bayard. Vandalisme ou "auto" protection ? En tout cas, on ne risque pas de la voler !
16. Cette maison s'appelle "Le palmier", allez savoir pourquoi...
Je ferai un jour quelque chose sur les noms des maisons – ça existe d'ailleurs déjà… mais tout existe déjà pour qui veut trouver !
17. info confirmée par Crispim
Nous passons devant le CDDB. (Centre Dramatique de Bretagne ?) Bon, le théâtre, moi… Je suis plutôt ciné. Alors je ne prends pas de photo : vu mon grand âge, ce bâtiment reste pour moi "le Merville", cinéma d'art et essai où j'ai usé mes jeans dans les années 80, et vu entre autres "Woodstock", "let it be" et "la grande bouffe" (en trichant sur mon âge !).
Un peu plus loin, ce panneau de rue me donne des idées pour la saint Alfred (mais ce n'est que le 15 août prochain !)
18... et les Green Peas Ecossais ?
Quant à cette peinture ornant un bête mur de parpaings gris, elle me rappelle à la fois Matisse, et mes Green Peas !
19. J'aime bien les marquises, aussi.
En avançant vers l'ouest, le quartier devient moins intéressant, jusqu'au carrefour de "mon" lycée. Comme j'avais déjà vu les œuvres de Gérard Darris, je m'empresse de faire un cliché.
20. Gérard Darris - rue Kerjulaude (et son modèle)
En plus, on y voit le "Beau B'art" - pourquoi pas "le Beau bar" ? -, où j'ai passé un an il y a prescription, là encore, à jouer au baby foot (sur un Bonzini !), boire du café, et même un calva avant d'aller en cours de philo le mardi midi, et ce du temps où ce bar s'appelait encore "Le Relais". J'y suis retourné boire un verre l'an dernier : la patronne, très sympa, animait un atelier de théâtre au lycée, et Chicken y avait participé. (Dans "mon" lycée !)
21. lavoir Sainte Brigitte
En redescendant la rue de Merville vers le centre, nous nous arrêtons au lavoir Sainte Brigitte. C'est marrant, quand j'étais en seconde, je passais devant presque tous les jours pour aller faire un flipper – Royal flush ! - chez Lulu à "la Gaieté", et je ne l'avais jamais remarqué ! Comme quoi s'intéresser à sa ville, c'est peut-être un truc de vieux.
22. la maison du Schtroumpf coquet ?
Nous explorons maintenant les rues situées au nord de la rue de Merville…
24. Gérard Darris - rue aviateur Le Brix
… et à l'approche de "l'autre lycée" - de ceux qui ne voulaient jamais sortir en grève "avec nous !" -, nous nous retrouvons près des Halles de Merville.
Il est temps d'arrêter la balade. Un coup d'œil à cette maison qui se cache derrière "L'Alhambra", là où je viens dîner quand j'ai envie d'une pizza.
26. rue de la Belle Fontaine
(Et ce n'est pas seulement parce que le cuistot garde mes dessins sur les sets de table, comme à la Taverne : les pizzas me conviennent tout à fait !)
D'ailleurs un de ces jours, il faudra bien que je cause des endroits où il me fait bon manger ! (Y'a pas d'raison : tout l'monde le fait, et puis j'ai pas envie de contribuer à Tripadvisor !)
Bon, ça se tire, là. Un petit jeu encore : retrouvez ces détails sur le parcours. Pas de pièges, cette fois ! (Nous autres enseignants avons pour consigne ministérielle d'être bienveillants !)
Prochaine balade pas très loin de chez moi : Keryado et Le Rouho.
les oeuvres de Gérard Darris sur flickr