Il paraît qu'il y avait une "foule monstre" à la Grande Parade hier. Moi, j'ai eu l'impression qu'il y avait moins de monde. Réflexion de "vieux" sans doute. ("C'était mieux avant !")
Ouais ben pour de meilleures photos, allez voir là !
Ceci dit, malgré une présence policière (très) visible, avec fusil en bandoulière, je ne boude pas mon plaisir. Une des plus belles journées depuis le début de l'été, en plus. Arrivés à 11h15 sur les lieux (Si si, j'étais levé depuis longtemps !), nous avons encore une fois manqué le passage des vainqueurs du concours de bagadou de samedi. Pas grave : j'ai pris le zoom, je traque la bernique !
Comme mon dos me l'interdit, je ne reste pas longtemps au même endroit. Je remonte la parade à contre courant, en faisant des arrêts sur ce qui me saute aux yeux. Quand même, il m'est souvent facile de me glisser au premier rang, ce qui n'est pas le cas d'habitude avant au moins 12h30, quand les festivaliers postés là depuis 9h commencent à fatiguer. ("Bon, t'as fini avec ça ?!")
Les groupes s'enchaînent pour le plaisir des yeux - comme je l'ai dit l'an dernier, l'aspect musical passe au second plan : essayez donc de faire de la bonne musique en marchant sous le soleil !
Pour mémoire, celle de 2015
Tiens, j'ai du mal à trouver des titres originaux... (toujours en 2015)
Arrivé presque au port de pêche, demi tour : le bagad des pompiers s'annonce, c'est toujours lui qui clôt le défilé. Nous redescendons jusqu'aux Halles de Merville, où nous retrouvons nos "jeunes" qui n'ont pas bougé de là depuis 10h ce matin ! Ils vont aller se balader dans le festival, nous on dégage : direction la plage !
Après trois heures à somnoler sous le soleil de Kerguélen, retour festival. Là encore, nous retrouvons nos deux ados assis sur le parvis du Grand Théâtre depuis 16h : ils attendent "le Triomphe" en profitant des animations : groupes de danseurs et bagadou se succèdent.
Le temps de les tartiner de crème - ils sont presque à point ! - et de les hydrater de Breizh Cola, nous nous dirigeons vers les jardins de l'Hôtel Gabriel… que nous n'atteindrons jamais !
Nous tombons sur nos potes de réveillon installés au Café du Port. Une bière, puis tous à la Taverne ! Deuxième bière. Un groupe s'installe, Christian nous vante leurs mérites, alors pas de Triomphe cette année !
Bien nous en prend. "Ortolan", groupe de huit bombardes, un accordéon, une chanteuse - et un peu de bidouillage électronique - commence à jouer, il est 19h. Très vite, des danseurs s'élancent. (Pas nous, on n'a pas ça dans le sang, mais c'est agréable à regarder / écouter. Un sketcher est assis dans un coin et n'en perd pas une miette.
20h30, nos deux jeunes rappliquent : on mange ? (C'est vrai que nous, ce midi, on l'a "sauté".) La Taverne ? Une évidence ! (Bon, eux, ils préfèrent le burger en face, on reste entre "vieux" !) Après un peu d'attente, on s'installe : "Rost er forn" ("Rôti de porc avec les pommes de terre autour "...), et flan d'avoine, of course ! Je gribouille en causant. Le petit jeune d'hier vient s'excuser d'avoir mis ma feuille à la poubelle. Je suis un peu gêné : comparées à ce qu'a dessiné Vincent Fonf, mes idioties font pâle figure ! Mais bon, j'ai mes fans parmi les serveuses, alors…
OK, je ne suis pas toujours très inspiré...
23h, nous descendons vers le quai de la Bretagne. Et nous n'y coupons pas : pour accéder, il nous faut acheter le badge de soutien. (On y avait bizarrement échappé l'an dernier).
Sur la scène un groupe met le feu : 9 chanteurs (!) accompagnés de quatre musiciens font danser des dizaines d'heureux festivaliers (et moi, ça me fascine toujours de les regarder !).
Traines Meuriennes orchestra
Traines Meuriennes Orchestra - Fest noz Yaouank 2013 - Mazurka
Minuit, à l'heure de Cendrillon, nos deux "Petits" sont out, il est temps de terminer cette journée - non sans avoir traversé tout Lorient pour retrouver la bagnole garée à l'ancien hôpital !
A 1h, il est temps de "mettre la viande dans l'torchon" : demain, y'a festival !