"A l'eau, riant, la jolie"
Cette année, je passe (enfin, "j'ai passé"...) mes vacances chez moi !
We are happy from Lorient - by Icônes
Amie festivalière, ami festivalier !
Tu es sûrement rentré(e) chez toi depuis longtemps déjà. Et peut-être devras-tu attendre un an avant de revenir ici. Mais comment as-tu pu manquer le plus beau quartier de Lorient ? Très simple : il n'y a pas de bars, ici ! Le plus proche - et fréquentable - se trouve rue de Belgique : le Galway Inn, que je te recommande si tu reviens par ici un jour, pub irlandais où j'ai mis les pieds pour la première fois récemment, alors qu'il date d'un bon moment ! Ce qui confirme que nul n'est prophète en son pays !
Le Rouho, donc, coincé entre "la pénétrante" et le boulevard de Normandie, la rue de Belgique et le Bois du Château, où il n'y a ni bois ni château, juste cinq tours de 15 étages.
Ce quartier, j'y avais déjà mis les pieds. Ce n'est pas vraiment un quartier où l'on passe - aucun grand axe ne le traverse - mais "mon" président de club de volley y habite, et on a déjà "fait" la galette chez lui. L'idée de cette balade - en partant de l'église Ste Thérèse - est de découvrir les maisons emblématiques des années 30 (le poster dans la cuisine).
On avait vu le même chez Maryline : merci pour l'idée, chère retraitée !
Et aussi celles moins "célèbres"…tout en allant à la chasse aux détails architecturaux. (façades, balcons, couleurs, maisons jumelles… )
Gérard Darris s'est lui aussi promené par ici ! (Rue Blaise Pascal)
Ces "vieilles" - à l'échelle de Lorient ! - maisons ne sont sans doute pas conçues pour le mode de vie actuel. J'imagine que leurs acquéreurs récents ont dû effectuer pas mal de travaux d'aménagement et de remise aux normes. Certaines sont des réussites - à mon goût -, notamment dans la rue Madame de Sévigné. Et quand j'aperçois un séjour qui occupe tout le rez-de-chaussée, sans cloisons, je salue la performance, et je bave un peu. (Non, pas de sénilité ! D'envie !!)
Sur la rue Madame de Sévigné
Bien sûr, je ne connais rien en architecture, mais la seule alternance des formes et des couleurs suffit à mon plaisir. Avec un seul regret : que l'absence de fils électriques soit réservée à cette rue, alors que d'autres rues du quartier seraient également tellement mises en valeur sans ces "portées musicales" vides de mélodies !
Certaines maisons paraissent à l'abandon mais ont beaucoup de potentiel !!
Tout comme cette ancienne coopérative (dont je n'ai pas trouvé trace sur Internet).
Et toujours ce Gérard (Darris) qui est passé avant moi !
Evidemment en cet après-midi d'été, nous ne croisons pas un chat à part sur cette façade "couleur menthe à l'eau".
Eddy Mitchell - Couleur menthe à l'eau
(Et c'est promis, je ferai un truc sur la manie de certains à baptiser leur home !)
Le climat est tel qu'il y pousse des palmiers, et même des bananes ! ("Non, t'es con : ne dis pas ça aux touristes, on va être envahis ! Déjà que ça fait deux mois qu'il n'a pas plu !...")
Au bas du quartier, nous arrivons sur la place de la fontaine Saint Christophe. Celle-ci se trouve dans le jardin Cosmao Dumanoir, mais l'eau – et Saint Christophe – l'ont désertée.
La petite impasse - privée ! - du même nom a des airs de ressemblance avec certaines rues "secrètes" de Paris : la même impression d'être en dehors de la ville, un ailleurs avec ses maisons étroites et ses jardins campagnards.
Les plus belles rues secrètes de Paris
En remontant, nous prenons la rue de Belgique pour photographier cet étrange immeuble aux couleurs de layette : impossible pour moi de savoir si c'est du lard ou du cochon ! Toc ou d'époque ? Pourquoi ces paons ? Mystère sur Internet. Si vous avez des tuyaux…
Bon, c'est l'heure de l'apéro… Depuis le temps qu'on vit ici, il me titillait de tester ce pub, mais trop éloigné du centre, flemme, bref : ce soir, on y va !
Il y avait malheureusement une télé à l'intérieur. Et en cette belle soirée d'été, Lorient s'est pris une raclée au foot - et je m'en tape ! -, et Chris un an de plus ! (Et ça, c'est tout de même plus important...)
Au prochain (et dernier ?) épisode : les quartiers de la gare, de Kerentrech et du Manio...
... pour relire les premières balades