Ça aussi, c'est du jazz (voir Portico Quartet et EST)
Le Trio classique piano, basse, batterie, la formation que je n'arrive pas à apprécier… Sauf que là encore, il y a ce "petit plus". Un quartet, il doit forcément y avoir un quatrième larron. Celui-ci "joue" des platines, et du bidouillage de son. Et ça change tout ! Un petit côté "techno" (voir Nightmares on Wax) qui apporte une rupture, une fragilité dans la mécanique du trio.
C'est Béa qui me les a fait découvrir, à l'époque on écoutait "Ruins" en boucle. Elle avait dû les entendre sur FIP radio. Je n'ai pas cherché à savoir s'ils préparaient eux-mêmes les "galettes" qu'ils utilisent, ou s'il s'agit d'emprunts. On y entend de la trompette, du trombone, et puis des sons "trafiqués" (des mêmes instruments ?). Internet m'apprend qu'il y a également un thérémine !!
Ça démarre piano-basse, moment de balancier d'horloge "tic-tac" du piano, et puis de la batterie. Et puis la trompette entre, on dirait qu'elle joue faux, et enfin la mélodie doublée au trombone (?) : le thème s'expose. Passage "solo de piano" puis retour au thème et fin. Classique, je vous dis ! Mais cette trompette vacillante, ça me file le frisson ! Dans d'autres morceaux du disque - "pêché" à la médiathèque, bien sûr -, on entend une voix de femme, du violon. Là non plus, aucune idée s'ils se sont adjoints les services d'autres musiciens pour préparer leur morceaux.
J'aime ce jazz qui essaie de ne pas rester figé dans ses certitudes. Je vous parlerai sûrement de Bugge Wesseltoft une autre fois !