Dans ma boîte à gâteaux
Croyez-le ou pas, le boulot d'enseignant "pompe" beaucoup d'énergie.
Déjà à l'Ecole Normale, Picolo et moi avions fait un stage dans une école de Vannes. Après l'école, nous allions boire un café - un crème, pour lui, beurk ! - sur le Port de Vannes, non sans être passés au préalable par la boulangerie : croissants aux amandes et rochers congolais constituaient notre goûter !
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Si je ne passe plus aujourd'hui par la case "boulangerie-café", le goûter est la première chose que je fais en rentrant. Il faut dire que je "pique-nique" tous les midis dans la classe… Finis les rocher congolais, bonjour… tout ce qui me tombe sous la main ! Pain, brioche, mais surtout Speculoos, "Edition spéciale" ou madeleines. En faisant ma "revue de presse", je dois me freiner pour ne pas dévorer le paquet entier.
Le mercredi et le week-end, je m'en passe : je mange mieux - et plus - au déjeuner, et je dépense moins d'énergie, aussi.
Mais il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi certains parents enfournent-ils une viennoiserie dans la bouche de leur enfant à peine sorti de la classe ?
Prendre son goûter chez soi, au chaud, au calme, c'est tellement mieux !
Michael Franks - When the cookie jar is empty