Le voyage à Nantes (le nôtre !) (5/6) : Trentemoult
Depuis déjà plusieurs années, je ne prépare plus rien pour les vacances. Alors elle fait tout le boulot !
Elle a repéré une balade à faire dans le quartier de Trentemoult, sur la commune de Rezé. On peut y aller en voiture mais il faut se taper la ville. Ou alors prendre le Batobus et y être en dix minutes pour le prix d'un ticket de bus.
le village de Trentemoult
A 13 heures, nous sommes sur place.
Je propose qu'on commence par déjeuner : ça sera fait, et puis on risque de ne plus pouvoir après la promenade.
Cet étalage de restos en front de… rivière ne me tente pas plus que ça : truc à touristes ! On s'enfonce un peu et on tombe tout de suite sur "Au panier perché".
Au Panier Perché - Trentemoult
Concept original : on n'entre pas dans le resto, il n'est qu'en terrasse. La cuisinière est effectivement perchée. On commande et on prend les plats par la fenêtre.
Plat + dessert pour 11 €.
Je renonce au porc au caramel par respect pour mon double bougon ! On opte pour le chili, et le gâteau coco au citron.
C'est goûteux, bien présenté, avec la petite touche qui nous plaît bien. La patronne - cuisinière est sympa, c'est "à la bonne franquette", une bonne adresse !
Reportage : Au panier perché
Puis commence la balade.
De nombreuses maisons sont colorées, ça me rappelle Aveiro au Portugal, et même l'île de Burano en face de Venise.
On sent le côté "bo-bo" (ateliers d'artistes, professions libérales…), mais pourquoi donner tort à des gens qui se sont installés à vingt minutes du centre de Nantes, sans voiture ? En plus, on voit qu'il existe un certain engagement contre des projets contestés (et sans doute contestables).
Il y a un petit air de compète dans le choix des couleurs, l'appareil photo se régale autant que nous.
Je récolte au passage quelques noms de maisons et de rues : ma collectionnite est toujours en éveil !
"A Lorient la jolie" (8) : topo n'y mis - 3 mars 2017
Nous essayons de dépasser l'impression générale donnée par ces maisons aux couleurs vives. Il n'est pourtant pas simple d'échapper à cet arc-en-ciel de pierre et de béton. Aucune couleur ne manque. Je découvre sur Internet que ce cher Gérard Darris n'y est pas resté insensible lui non plus !
Mais il s'agit de s'attarder aussi sur des détails. Je devrai sans doute regarder plus attentivement les édifices que je longe chaque jour sur le chemin de l'école : si le diable se cache dans les détails, le bonheur (même petit) s'y dissimule parfois aussi, discrètement.
J'ai pourtant pris l'habitude d'épier les quelques sept ou huit chats de mon quartier du haut de ma fenêtre de cuisine. Mais ceux d'ici ont l'air plus nonchalants. L'heure, peut-être…
D'autres bestioles attirent nos regards : escargots en cage, coccinelle - mais pas celle de Gotlib -, coqs. Et puis ces boîtes à œufs qui bouchent une fenêtre, et qui me rappellent mon prof de clarinette tentant vainement de rivaliser avec les cuivres des salles attenantes. Celles-ci servent-elles également à isoler du bruit ?
Et encore ces crayons farceurs délivrant des messages d'avertissement au passant. Bref tout un petit monde pacifique et tranquille. Un vrai havre loin de la vie tumultueuse de la ville pourtant si proche.
Oh que j'ai aimé la campagne, petit ! (Merci Berthe et Henri !)
Mais aujourd'hui, je préfère définitivement la ville !
Vers 16 heures, des images plein la tête, nous reprenons le bateau. Et je m'enthousiasme : cette journée est vraiment parfaite depuis le lever !
Nous décidons de repasser par l'appartement pour continuer à trier les photos : je sais que ça me prendra des journées si je reporte à notre retour !
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (1/6) : premières découvertes
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Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (5/6) : Trentemoult
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (6/6) : fin (provisoire !)