Gâvres - Dimanche 27 mai 2018
Où aller se gaver l'objectif en ce beau dimanche de mai ? Port Louis ? Quiberon ? Nous optons pour une presqu'île moins éloignée - et moins peuplée pour l'instant. Prendre l'air, regarder la mer… et collecter des détails, des petits riens.
Nous y sommes déjà venus, bien sûr, mais pas avec le même œil. Et cette fois, la moisson est encore plus riche : bateaux, portes, boîtes aux lettres, ronds, bancs, quelques jardins voyageurs et des noms de maisons. Et puis des numéros.
Nous nous garons près du port de Gâvres, attirés par de vieilles épaves avec leurs bois usés.
C'est un plaisir de se promener au hasard dans les ruelles, de s'arrêter pour remarquer les plaques des numéros des maisons - très souvent des plaques émaillées avec un dessin original - des portillons patinés par le temps…
Il doit y avoir un (ou plusieurs) artiste (s) dans le coin qui a (ont) démarché les habitants. Ça a dû rendre les voisins jaloux, alors c'est comme une sorte de concours : vues de Gâvres, thème de la mer (elle s'étale sur 3 côtés ! ). Certains ont même fait faire leur numéro chez Henriot à Quimper, fameux céramiste breton.
Nous tournons rue des lutins - une venelle plutôt vu sa largeur - et là un drôle de personnage nous interpelle…
Et puis un... et deux... et plein de cailloux peints, plus ou moins cachés, plus ou moins hauts.
Nous voilà amusés, à la recherche de galets animés, bouchons de liège, petits lutins de toutes sortes…
En tout cas, nous suivons les indications vers le tumulus de Gâvres.
Après cette belle balade, l'heure est venue de faire une pause lecture et gourmande au café - librairie Le Comptoir Gâvrais. Pas de bol, c'est fermé !
Nous y avions trouvé des flip-books la dernière fois.
Au bout de presque trois heures d'exploration quasi systématique, nous décidons de rentrer : la pluie menace.
Au retour, nous visionnons les quelques 200 clichés, un tri sévère s'impose… et des heures de traitement en perspective !
Ce qui m'étonne moi même, c'est de retourner sur les mêmes lieux et d'y trouver toujours matière à étonnement. J'espère bien m'étonner encore longtemps !