Allons à Lille, Darling ! (12) – Bruges et Dunkerque !

Publié le 19 octobre 2019 par Eu e o Narcisse

Mardi 23 juillet 2019, nous partons pour Bruges, petite ville située en Flandre, à environ 80 kilomètres de Lille au nord-ouest de la Belgique.

The dance of fools - Stan Slabbinck

stan slabbinck

https://www.stanslabbinck.com/

On laisse la voiture tout près de l'office de tourisme (pour 4,50 €) et tout de suite on se faufile dans le dédale de ruelles pavées en direction de la Grand-Place "Markt"
Située en plein centre et immense par rapport à celle de Bruxelles !
Côté Nord, un ensemble typique de maisons à pignons étagés, côté Est, le palais provincial et la résidence du gouverneur, au Sud, le beffroi…
A Bruges, il y a des vélos partout, les bateaux et les calèches sont réservés aux touristes.

Je me suis laissé assez vite piéger par le côté un peu factice, trop beau, trop propre de la ville. Résultat, que des clichés déjà pris par des millions de touristes depuis des décennies ! Au retour - et encore maintenant -, je ne peux que constater la pauvreté et l'inutilité de tout ça...

On se balade le long des canaux. La Venise du Nord ressemble à la ville italienne avec ses canaux et le nombre de touristes…
Les petites briques rouges sont très typiques des villes belges et du nord de la France.

Il faudra attendre à peu près la moitié de notre balade dans la ville pour que le trop plein se fasse remarquer, et que je recommence enfin à traquer le détail.

Comme tout bon touriste, on fait les “photos classiques” : quai du Rosaire, Pont Saint-Jean-Néponucème
le Quai du Rosaire : LA carte postale de la ville.

Le Begijnhof, le béguinage : un couvent encore peuplé de religieuses.
Sa cour et son Minnewater Lake (le lac d’amour), un plan d’eau bordé de saules pleureurs, de cygnes et de canards… et l'odeur des déjections qui va avec !

Ce qui me réconcilierait presque avec ces palmipèdes qui rompent un peu avec le bel ordonnancement de ce décor de cinéma. Un peu plus loin, quelques jolis bancs me rappellent certaines berniques, et une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment, et qui verra peut-être le jour ici... un jour !

Heureusement, il est facile de s’éloigner un peu du centre et d'arriver près d'un des moulins à vent de la ville.

Yoko Tsuno, l'astrologue de Bruges - Roger Leloup

Bruges est une ville jolie, agréable et très propre...
Elle grouille de touristes et de vélos et fait un peu trop ville-musée.
En y repensant , on aurait dû aller aussi à Gand. On y aurait trouvé du street art…

C'est sûr, parce qu'ici, on sent bien que ce n'est pas le genre de la maison ! A mon avis, la moindre tentative de gribouillis se voit aussitôt réprimée par une armée d'employés municipaux prompts à dégainer le Kärcher® et la brosse à tags !

Sur un coup de tête, nous prenons la direction d'Ostende (Oostende en Flamand), juste pour aller voir la Mer du Nord, longer le littoral et de ses longues bandes sablonneuses et essayer de deviner les côtes anglaises en face.
Et puis, on peut aussi rentrer par Dunkerque…

Bon, nous n'avons fait que longer la côte. Trop de monde : c'est l'été et il fait beau !
Sans doute moins romantique que l'ambiance de la chanson de Souchon "le baiser", promenades en plein hiver, vent, vagues…
Et pourquoi ne pas pousser jusqu'à Dunkerque ? Après les fastes de Bruges, ça devrait nous ramener sur terre !

J'imaginais bien que en plein juillet, la ville n'était peut-être pas des plus follichonnes. Pas d'ambiance de carnaval, pour sûr ! Et à vrai dire, après une petite heure de balade, il faut bien se rendre à l'évidence : il est heureux qu'on ait droit à cette météo de juillet. Je n'ose pas imaginer le tableau "sous les pluies de novembre"…
Le temps de m'offrir des Converse rouges en souvenir (!) et de déguster une bonne bière sur le port, il est temps de rentrer sur Lille !