L'art chemin faisant à Pont-Scorff
L'Ateler d'Estienne à Pont-Scorff
Ce dimanche 27 juin 2021, il pleut, la matinée est donc propice à l'accomplissement de notre devoir électoral.
Une petite fenêtre météo est annoncée pour l'après-midi, mais hors de question d'aller traîner du côté du centre ville ou même du port de commerce : les "animations" pour l'étape du Tour de France ont un effet répulsif sur moi.
La côte ? Pas envie de me faire "saucer" par surprise ! Et du côté de l'agenda culturel local, c'est plutôt maigre aussi.
Ah si : la vingt-troisième édition de l'Art chemin faisant à Pont-Scorff sur le thème de l'écriture et du graphisme. Voilà qui paraît plus intéressant.
14h15, nous sommes devant l'Atelier d'Estienne, pour un petit coucou à ce petit bonhomme en marinière que j'affectionne. Nous entrons.
Comment dire ? Ce que je découvre ne pince aucune corde sensible en moi. La répétition des arabesques me laisse carrément froid. En dix minutes nous avons fait le tour. Je suppose que ma formation artistique n'est pas à la hauteur. Allons donc voir plus loin.
Nous shuntons la salle "Pink room" (peut-être à tort…) qui présente des vidéos des artistes invités, et montons dans les combles de l'hôtel de ville. Là non plus, pas de choc émotionnel devant ces grands pans de tissu de lin peints suspendus sous les toits.
Pour découvrir Vincent Abadie Hafez et Marko93
Un peu plus loin, nous découvrons l'existence d'un souterrain. Vestige de la guerre ? Sur quelques dizaines de mètres en zigzag, les parois et le plafond sont couverts d'inscriptions cabalistiques très colorées. C'est assez réussi dans cet endroit insolite, mais pas de quoi tomber non plus. Ça ira pour aujourd'hui, nous ne pousserons pas jusqu'aux lieux un peu plus éloignés sans regretter d'avoir peut-être tort.
Pour sauver la sortie, nous avons l'idée de trouver les collages de Levalet qui nous ont échappé la dernière fois.
Nous repassons devant ceux déjà vus : la météo de ce printemps ne les a pas tous épargnés.
Et nous tombons devant ces deux-là qui me plaisent autant que les précédents par leur causticité et leur intégration parfaite dans l'environnement.
Quelques clichés de "ch'tites fleurs" plus tard, nous nous rapatrions. A peine une heure de sortie, ça sent son reconfinement !