Graffiti à la Poudrière (3) - Lundi 2 août 2021
Ça y est, notre bon (et néanmoins nouveau) préfet a décrété le port du masque obligatoire partout en ville et sur la côte. L'occasion de retourner faire un tour à la Poudrière (relire ici et ici) pour voir s'il y a du nouveau : peu de risques de croiser une patrouille à cet endroit !
Au premier abord, juste quelques graffitis qui m'avaient échappé dans la frénésie de la découverte en début d'année.
Au premier bâtiment, le "squelette Martin" - déjà bien connu ici - est venu tenir compagnie à un Oide. L'auteur m'échappe toujours. J'ai bien vaguement trouvé un Yoze 4, mais rien de certain.
Deuxième bâtisse, un dragon de Kaz est venu recouvrir un graffiti plutôt sympa. Sur son "Facebook", je vois qu'il date de début avril.
Et puis sur la grande "maison", il a lui-même remplacé son "Chirac" un peu daté par deux autres dragons et une dédicace (pour un anniversaire ?)
Sur le mur de l'espèce de terrasse qui jouxte ce bâtiment, nombreux graffitis pas très intéressants. Je relève quand même un pochoir de petite fille (en noir) et un en rouge qui me fait penser à une pochette de disque.
Sur l'autre mur, graffitis signés cette fois !
Je contourne la "maison" et c'est un autre squelette autrement plus intéressant signé Naga qui me sourit. Un petit tour sur son Instagram m'apprend qu'il a participé début juillet au Festival "Just do paint" de Saint-Brieuc. Ça me donne envie d'y retourner.
Je prends une photo au jugé (d'un coup de flash) par un trou dans le mur. Bon, je pourrais m'y glisser, mais comme je l'ai déjà avoué ici, je n'ai rien d'un aventurier ! (A part une petite incursion aux ateliers de Kergroise…)
Sur le bâtiment suivant, nombreux "brouillons" signés "Škoad", et quelques productions un peu plus achevées.
Le seul gendarme que nous croiserons…
D'autres graffitis anciens ou plus récents…
… dont cet "ancêtre" de 2013 que je n'avais pas dans ma collection.
Je m'étonne que celui-ci m'ait échappé également les deux autres fois. Il faut dire que la végétation se réapproprie les lieux à grande vitesse. Et là non plus, je ne me risquerai pas à m'introduire dans le bâtiment.
Arrivé au bout, toujours le même plaisir de retrouver ce Pont-Brûlé. Et d'avoir encore fait une balade bien agréable sans ce fichu masque sur le museau. L'occasion aussi d'admirer à nouveau quelques très belles œuvres du site que je n'ai pas re-photographié : je vous renvoie aux deux articles déjà passés ici.
Et vous incite à venir faire un tour vous même sur les lieux : voir les choses en vrai, c'est quand même mieux !