2021 dans le rétro (13) : décembre
Le droit d'emmerder Dieu - Richard Malka
(Plaidoirie au procès des attentats du 7 janvier 2015)
L'annonce de ma mort est très exagérée - Denis Cosnard
(L'art de mourir et de le faire savoir)
Bon, troisième dose alors ?
Le virus va se faire voir chez les Grecs (alpha, delta, omicron…) et il continue pourtant à nous casser les pieds. Ceci dit, nous y avons échappé à l'école ce qui, vu le protocole à la noix, est plutôt une bonne chose. (On a quand même le masque toute la journée, même dans la cour !) Ailleurs, ça cafouille de tous bords entre tests positifs, négatifs, cas contacts, familles déboussolées et collègues absents, même parfois pour d'autres raisons. Et quand les parents demandent au DASEN (l'Inspecteur d'Académie quoi) un(e) remplaçant(e) pour leurs enfants, il accuse les instits de les manipuler ! Ne serait-ce pas l'Administration qui serait un poil tatillonne et chatouilleuse sur un sujet qu'elle n'arrive plus à dissimuler sous le tapis ? Bienveillance, bienveillance…
Les sorties se font rares : météo glauque, ciel bouché, pluie et froid alternent. Pas envie de mettre le nez dehors.
La dernière semaine de classe s'étire en longueur mais je ne me plains pas (trop). Mon rhume a disparu en trois jours, ça s'arrose ! (A la Taverne le mardi 14, déjà).
Les vacances ? Au coin du radiateur, sûrement…
Le 20, le rappel vaccinal me met dans un piteux état et je regrette le 21 de ne pas avoir fait une sieste avant d'aller "fêter" au Clos Margaux ma dernière année de quinqua qui commence.
Nous sommes - comme chaque fois - accueillis chaleureusement et finalement nous passons une excellente soirée malgré les effets de la dose 3.
Un petit message au Douro de Tours et une réponse tout aussi chaleureuse, en même temps que les vœux de Maryline, Manuela et Chris (dans l'ordre d'arrivée).
Comme attendu, la première semaine de vacances se passe en intérieur, il fait un temps à ne pas mettre un Narcisse dehors. Après avoir travaillé sur une rentrée qui ne sera finalement pas décalée, je passe mon temps à me retourner sur une année qui n'en vaut peut-être pas la peine. Et en la bonne compagnie d'Emile Bravo dont je prépare la suite du dico.
L'arrivée de Crispim ne changera pas grand chose : même punition pour la deuxième semaine, ça paraît râpé pour les balades en bord de mer.
Me voilà donc à regarder à nouveau la "télé" que j'avais délaissée depuis un sacré bout de bon moment.
D'abord "Get back", un documentaire de 7h30 (!) sur les fameuses sessions d'enregistrement de "Let it be" en 1969, que Chicken a récupéré sur Internet. Vraiment passionnant pour le toujours fan que je suis ; j'avais vu le film d'une heure trente il y a lurette, mais là, c'est dix fois mieux ! Bon, je n'en suis qu'au deuxième épisode…
Et puis Crispim nous fait découvrir les "Conférences gesticulées" de Franck Lepage. Nous visionnons la première sur la culture et l'éducation populaire. C'est également assez scotchant.
Alors nous voilà avec de quoi occuper nos longues soirées de cet hiver qui commence.
Un coup de "Taverne", un autre de Clos Margaux, une bouffe chez Chef : le réveillon se profile à l'horizon, et après qu'on nous a "sauvé Noël", il apparaît qu'il devrait l'être lui aussi. Et les copains sont aussi cool que nous : le 30 au soir, on se décide enfin à organiser une "réunion de travail pour prévoir notre menu !
2022 se pointe et ça ne change rien pour moi : il reste 22 semaines d'année scolaire à tirer.