Street art autour de Lorient : septembre - octobre 2022
Evidemment, dès que la rentrée se pointe, j'ai beaucoup moins de temps pour aller me balader. Oui, je suis en "fin de carrière", mais même si je travaille sûrement moins qu'il y a 10 ans, ça me bouffe encore tout de même pas mal. En plus, nous avons repris - avec Béa - nos séances hebdomadaires de "création musicale". Autant dire que cette première période de l'année scolaire n'est pas très riche en découvertes.
la fresque magnifiée par les reflets dans les flaques
Graff de Zeso que je trouve assez réussi bien qu'habituellement pas fan de ce genre
Après la folie des deux premières semaines d'école, ça ne commence que le dimanche 11 septembre par un petit tour du côté de la Base. Pas grand chose de nouveau si ce n'est que la superbe pieuvre en canettes de Idées Détournées y a été installée à demeure, après qu'ils ont été virés du Péristyle. Ce quartier s'embourgeoise, ça ne faisait plus très propre !
Le mercredi 14 septembre, je remarque un collage de MDLF (qui doit pourtant dater) en bas à l'arrière de l'immeuble "la Banane".
Le samedi 17 septembre, il y a une animation ("les rues barrées") dans les rues autour de la désormais fermée Galerie Jumble.
Quelques dessins sur les vitrines : ici, Simon Pira…
… et là Steren C. que je ne remarquerai que le 5 octobre !
Le lendemain, balade traditionnelle "Anse du Stole - Kerroc'h". Nous en profitons pour aller admirer la dernière fresque en date de Kaz sur les murs du resto "Le Vivier" à Lomener : sans doute une commande. Sujet évident pour ce lieu… et son auteur !
Nous "poussons" jusqu'à Kerroc'h où je constate qu'un certain Nesya n'a aucun respect pour ses "confrères" : il a recouvert le "War is hell" de Mastabilo, forcément volontairement (il avait la place à côté ou au-dessus). Il voudrait être connu, respecté et qu'on l'admire ? C'est tout le contraire, pour moi : je trouve ça carrément con !
Le mercredi suivant, pause bière à la Taverne : Irène veille sur ses clients, comme toujours, pour toujours.
Mais en face de la Taverne, le collage de Sébastien Bouchard (déjà vandalisé en août) a désormais disparu, et celui du duo "Quatre Mains" est en sursis.
Dix jours plus tard, troc et puces à Lochrist. Bon, je ne cherche plus rien, donc je n'y ai rien trouvé. Juste quelques clichés des kayaks derrière, avec de jolis arbres. En rentrant, passage par Hennebont, je remarque une espèce de Shadock sur une façade assez laide : j'imagine que le proprio s'est fait plaisir en pastichant Invader. Ça vaut bien une photo.
Le mercredi suivant, après une partie de la journée passée à travailler, j'ai besoin de sortir un peu. Promenade au Péristyle. Au retour, un truc sur la poste principale attire mon regard : cet "Invader" est sans doute aussi ancien que celui de la galerie du Faouëdic, je ne l'avais jamais remarqué !
Le dimanche 9 octobre (jour des 82 ans de John Lennon !), Chicken nous demande si on n'irait pas se promener à Gâvres : il n'y est pas allé depuis si longtemps qu'il en a tout oublié ! Et comme il s'est mis récemment à la photo lui aussi, c'est l'occasion d'un "challenge" autour des épaves et des bunkers de la pointe. Cette fois, c'est nous qui n'y étions jamais allés : je pensais que c'était juste le camping, et puis le fort moche me rebutait un peu. Erreur : sur les bunkers, nous avons trouvé de jolies choses (pour certaines déjà anciennes).
Et notamment cette première "déco" un peu naïve sur le premier bunker. Et pour cause ! J'apprends (le soir même dans un ancien article du Télégramme qui n'est plus accessible aujourd'hui !) qu'il s'agit d'un projet avec des "jeunes" encadré par l'artiste Gaël Coadic.
Sur le côté, une pieuvre déjà bien effacée dont je ne retrouve pas l'auteur.
Et côté rade, des oiseaux dont le style me semble familier (C Zina ?) et une décoration florale typique de Panpan.
A droite de l'entrée du bunker, un pochoir en noir et blanc par Epsylon Point, artiste "reconnu" dont je découvre qu'il a pu passer par ici pour poser une œuvre, qui m'évoque une femme accablée de ne pouvoir nourrir ou loger son enfant dans le landau. Mais peut-être que je délire…
En retrait, toujours le même squelette (dont j'ai toujours des doutes sur l'auteur : skelt1 ?) qui a fait naître un groupe Instagram.
En haut, deux chouettes poissons (maquereaux pour les couleurs mais pas trop pour la forme…) signés IncoNito dont j'ai trouvé peu de traces.
A l'intérieur, pochoirs (mais pas sûr) en rouge, blanc et noir d'inspiration fantastique, mais sans signature.
Dans le bunker suivant, un Pikachu de 2016 par un dénommé Yoyo et un dessin genre cartoon. (Une machine à broyer les asperges ?)
Sur le mur en face, un autre "Yoyo" de 2015 (une "Mignonne" ?), preuve que les lieux ne sont pas très fréquentés par les graffeurs.
Un autre squelette (ramasseur de cochonneries sur la plage ?) sur le côté…
… et sur l'arrière, des bestioles par un "Rupestre" (?) qui me rappellent les bestioles vues à Lorient il y a un an.
Le 15 octobre, début des expos "Itinéraires graphiques" consacrés cette année à la structure Frémok. A la galerie du Faouëdic, des trucs un peu (beaucoup) barrés par Dominique Goblet. (J'y reviendrai peut-être…)
Le rapport avec le street art ? Et ben ce "commentaire" laissé sur le "livre d'or" : Jean Moderne alias RCF1 est passé avant moi, et semble lui aussi avoir été… désarçonné ?