2022 dans le rétro (4) : mars
Fin du passe sanitaire, on peut enfin aller boire un coup à la Taverne sans sortir son QR-code.
Cette guerre me travaille pas mal, l'occasion de redécouvrir les magnifiques albums de Tomi Ungerer (Le nuage bleu) et Elzbieta (Flon-Flon et Musette), David McKee (Noirs et blancs), et de jubiler jaune à la relecture des idées noires de Franquin : on se console comme on peut.
Je la prends quand même dans les dents (au propre comme au figuré) : une de mes molaires se casse en deux et le verdict de ma dentiste n'est pas optimiste : parondontite, elles vont toutes se déchausser à terme. Je lui sais gré de ne pas me prédire ce terme et commence à me les brosser au bicarbonate de sodium dilué dans de l'eau oxygénée ! Un truc que je ne serais sûrement pas allé inventer et qui est censé ralentir (un peu) ce processus anxiogène.
Le 11 mars, Chicken s'envole du nid familial et s'installe dans un appartement du centre ville où il mène sa petite vie pépère. Le lendemain, la patronne de la Taverne s'envole aussi le jour des 56 ans de mon frangin.
Je finirai le mois par les "portes ouvertes" de l'école à une date imposée : allez donc convaincre des parents des bienfaits de la visite d'une école maternelle 5 mois avant la rentrée ! Cinq familles se déplaceront et nous poireauterons pendant deux heures pour ce pas-grand-chose.
(Mais en fait c'est Kerroc'h, merci Maryline !)
Métal hurlant - Gilles Poussin & Christian Marmonnier
Moebius métamorphe - (collectif)
Dessiner un carnet de voyage - Renata Lahalle