Street art autour de Lorient : octobre - novembre 2022
Les vacances d'automne commencent le 22 octobre et 4 jours plus tard, petite visite au port de commerce. Premier arrêt devant le "Proud the outsiders" de Small Axe. Tiens ça y est : le collage de Mastabilo a disparu. A sa place, je remarque une tête de clébard au pochoir signée G. : pour quel message ? Je verrai la même en noir un peu plus loin près du "centaure inversé" de Mastabilo, mais le mystère reste entier.
Juste à côté, nouveauté très colorée, je lis "Harth" (?) mais rien de sûr : je n'en saurai pas plus.
Nous arrivons près du "spot secret" (celui qu'il ne faut pas dévoiler, ça me fait toujours marrer…) Diaspora y est revenu, alors je m'aventure une fois de plus à l'intérieur : il semble que les "occupants à chiens" (et un peu pyromanes d'après Aéro'Søl) aient mis les voiles.
Il y a du nouveau qui me paraît digne d'intérêt.
Sur le mur de gauche, Maida K, Ezra et Difuzo.
Je m'approche un peu. Chouette portrait, mais il me manque sans doute quelques codes pour comprendre. J'apprends que Maida K est une artiste chilienne.
Beaucoup de graffiti vers le fond. A droite d'un visage géant, grafffiti de Sarim, et je ne sais pas pour les autres : ce n'est toujours pas trop mon truc. Là aussi, je n'ai pas les clés de compréhension.
Beau visage à l'air mélancolique par Difuzo Azteka.
Travail très réaliste (et réussi) de JOTAPē (Juan Pablo Gatica) dont nous avions vu une réalisation en cours l'an dernier à l'UBS. Bon, cette position du personnage, tout le monde ne la tient pas (moi si !) mais elle est équivoque : qu'est-il honteusement en train de faire au pied de ce rosier ??
Sur le côté droit de la salle, une réalisation commune sur fond bleu par l'équipe Dispora.
"Tache de peinture" et style réaliste reconnaissable d'Hektor dont nous avons vu un autre portrait le lendemain à Redon (article à venir).
Après Ezra et Kaz, plus rien de nouveau dans le lieu. Nous ressortons et tournons dans la rue suivante.
Yuka Besete México (si c'est vraiment lui ?)
Je suis content de voir que le portail est ouvert et que cette belle tête est toujours là. Je ne vais pas plus loin car l'endroit est squatté, sans doute par des Gens du Voyage. Pas envie de déranger ni de me faire jeter !
Ceux-là sont en sursis car le nouvel entrepôt est déjà bien avancé. A gauche de la tête, il me semble reconnaître de loin le même style que le "Harth" vu plus haut.
Près de l'(ex ?-)atelier de Catherine Raoulas, je grimpe sur une ganivelle posée là à dessein et prends par la fenêtre des détails de la fameuse "fresque verte" de Kaz et consorts qui m'avaient échappé : deux Marsupilamis et un renard-batteur sur fûts toxiques.
Juste à côté, le dragon désormais bien amoché de Diaspora qui sans doute n'a pas plu à tout le monde. Mais pourquoi alors le recouvrir d'un tel infâme gribouillis ?
En traversant l'avenue de la Perrière vers le port de pêche, je suis bien content que le zèbre ait (presque) perdu sa "virilité" mais retrouvé son intégrité (?!).
Nous revenons vers le centre par la rue de Carnel et je tombe sur ces papiers collés : déjà vu ce genre de "mots croisés" ailleurs dans Lorient.
Le vendredi 4 novembre, nous partons à Port-Louis : Chicken y fait un remplacement jusqu'au printemps. Nous en profitons pour déjeuner avec lui déjeuner dans un resto-cave à vin assez original situé sur la route entre Locmiquélic et Port-Louis (et dont je reparlerai sûrement un jour). Après l'avoir déposé à son bureau, nous poursuivons la balade par le bord de rade puis le centre. Nous y trouvons de nouveaux collages de Judith Lechartier : toujours rien sur Instagram malgré ce qu'elle écrit !
Nous passons près de l'atelier de Roger Dimanche qui semble se vider petit à petit. Traces du passage de "Chut!!!" chez son défunt oncle.
Une semaine plus tard, ayant lu que Catherine Raoulas organise un "vide - atelier", nous allons y faire un saut. Plus grand chose d'intéressant à glaner. Nous refaisons un tour rapide dans le quartier.
Diaspora est repassé récemment : Kaz a semé un nouveau dragon et Karim et Zermi de nouveaux graffitis.
Le "spot secret" attire : une femme avec un appareil photo stationne en même temps que nous et entre. Je la suis, mais rien de neuf à l'intérieur.
Le 26 novembre, après le marché et la visite du Salon du livre jeunesse, je la dépose chez une copine dans le quartier de Merville. Je décide de rentrer en passant par l'ancien hôpital Bodélio en plein travaux. Surprise : je tombe sur du nouveau pour moi…
Les infirmières de Joe Nutz datent déjà beaucoup, sœurs de celles que j'avais vu sur l'ancien hôpital d'Hennebont.
Sur la porte de métal, petites choses intrigantes (et déjà barbouillées).
Cubé, vu déjà à Rennes et à Lorient, mais toujours aussi discret sur Internet.
Et puis sur le mur d'une maison en face, une merveille ! Je trouve ça vraiment très fort, mais impossible de déchiffrer la signature ! Ça me rappelle pourtant quelques chose (du côté de la bande dessinée ?) mais mes recherches restent vaines à ce jour.