Une journée à Street Art City (7) : extérieur (6)

Une journée à Street Art City (1) : intro et expos
Une journée à Street Art City (2) : extérieur (1)
Une journée à Street Art City (3) : extérieur (2)
Une journée à Street Art City (4) : extérieur (3)
Une journée à Street Art City (5) : extérieur (4)
Une journée à Street Art City (6) : extérieur (5)
Une journée à Street Art City (7) : extérieur (6)
Une journée à Street Art City (8) : extérieur (7)
Une journée à Street Art City (9) : conclusion

Cette partie est assez ancienne et en pas très bon état : il va sans doute être temps de faire du neuf !

A commencer par cette femme désormais outragée par Pupet (2019)…

…et ce "nid" très graphique par  ASU & Isaac Malakkai (2017)

Et je suis moins dithyrambique que le guide de visite sur ce graffiti de Valer que je ne me suis pas donné la peine de photographier en entier !

Ce que nous avons sous les yeux ne correspond absolument pas au texte du guide, mais nous avons la chance de voir le duo Kat & Action en pleine…action.  A la place de leur "Envol nocturne", un très bel ours coloré que je retrouverai en plus petit dans la salle d'exposition (voir premier épisode).

Ce que nous avons sous les yeux ne correspond absolument pas au texte du guide, mais nous avons la chance de voir le duo Kat & Action en pleine…action.  A la place de leur "Envol nocturne", un très bel ours coloré que je retrouverai en plus petit dans la salle d'exposition (voir premier épisode).

Sur un deuxième côté du bâtiment, "Cheval à deux têtes" ou "Divide et Impera"par Alaniz, artiste argentin (2023)

"Pour ce mur, je me suis inspiré des récentes manifestations en France et des affrontements entre la population. Lors des protestations contre les décisions du Président Emmanuel Macron sur les retraites, la police a assassiné un enfant innocent, ce qui a déclenché des émeutes et, avec cela, du vandalisme.
J'ai peint un cheval à deux têtes, comme représentation d'une nation divisée, entre ceux qui protestent contre les inégalités sociales et ceux qui rejettent les protestations basées sur le vandalisme. « Divide et Impera » disait Traiano Boccalini, ou diviser et régner. Je pense que le but de la politique est de maintenir la division de la population afin de la contrôler, les pauvres et les riches, les nationaux et les immigrants, la police contre les émeutiers, et cette stratégie maintient les gens sous contrôle et séparés. Si les gens comprenaient cela, au lieu de nous battre les uns contre les autres, nous pourrions utiliser la même énergie pour améliorer nos vies et combattre le véritable ennemi ; les corrompus et véreux, les politiciens, les banquiers.
Derrière le cheval se trouve Marianne, la représentation de la liberté de Delacroix qui rappelle que la démocratie française est née de la contestation, donc aller à l'encontre du droit de manifester, c'est aller à l'encontre de la démocratie elle-même".
(lu sur l'Instagram de l'artiste)

Troisième face du même bâtiment, jaillissement du graffiti géant de Kamo.

Dernier côté du bâtiment, la fresque chaleureuse "Don Carretas" (2022) par Los Calladitos ("les silencieux" ?), couple d’artistes mexicains. Couleurs douces, personnages souriants et protecteurs.
"Nous voulions présenter nos personnages principaux dans une seule scène ; sur le côté droit, nous pouvons voir Don Carretas au milieu du désert, plein d'idées et de pensées, au-dessus se trouve Bolla Cebolla, cet esprit plein de sagesse et de protection et en bas, notre Don Goyo, ce personnage gentil, proche de la terre et sensible et enfin, au centre, nos petits protagonistes Puc, Roja et Abuelito."
(lu sur l'Instagram des artistes)

Je n'ai croisé que cinq fois le personnage muet de RTM One (Athènes, et Bordeaux), mais chaque fois avec grand plaisir.

Ça aussi, ça a un peu (mal)vieilli…

Du provisoire ?

"Bonnie and light" (2022), fresque délicate de Emyart's réalisée au pastel à l'huile.
J'imagine que le pastel tient moins longtemps car elle est déjà en phase de disparition. J'avais découvert ses portraits sensibles à Paris en 2022.

A côté de la réalisation de Shure en voie d'effacement (2018), un autre des singes graffeurs d'Abys (2024)

"Nuit de l’enfer" (2021), fresque très colorée par L8Zon d'après un poème d’Arthur Rimbaud.
Il s'est également inspiré de la célèbre photographie du poète par Étienne Carjat, maintes fois reprise depuis 1872 ! (Je l'ai déjà croisée par Oré à Caen, Maštabilo à Lorient, Ernest Pignon Ernest à Landerneau, et des anonymes à Strasbourg !)

Dans un petit angle, Ted Nomad a peint en 2017 un petit enfant en train d’arroser un cœur. Il est un peu effacé, mais je suis sûr de l'avoir déjà vu ailleurs… Bingo !  Roubaix 2019, taille XXL, superbe !

Roubaix - Dimanche 21 juillet 2019

Pochoir devenu évanescent par Lapiz (2018)

Nous arrivons au bout du bâtiment et l'annonce du guide est respectée : gamin aux coquelicots, souffleuse de papillons, arbre feu d'artifice de couleurs… Superbe fresque "système amour" pleine de poésie et de merveilleux par L8Zon (2024)

(avec hommage de Rox et Jo)

Et il faudra attendre jeudi pour la fin de la visite !

Street Art City - Lundi 22 juillet 2024