Mapi Quintana, je l'ai entendue au Festival en 2013. Chanteuse exceptionnelle, la force d'une voix. Elle joue aussi de la contrebasse.
Bon, je n'aime pas tout, OK. Mais quelques morceaux m'enchantent. En asturien et en espagnol. Je n'y comprends rien. Quelle importance ? L'émotion passe, c'est ce qui compte. Et Elias Garcia a réussi le pari de me faire aimer le bouzouki ! Alors je me souhaite une bonne soirée.
Pour oublier qu'une partie de ma vie vient de s'arrêter.
Et qu'une nouvelle commence ?
Comment continuer ? Et bien en continuant, tiens !
Chaque jour, des milliers de vies anonymes fauchées. C'est le problème de la vie : maladie mortelle !
Et à ceux qui y voient un signe du divin, grand bien leur fasse, si cela les aide à continuer !
Pour ma part, je m'en tiendrai à mes colères, mes bonheurs, mes révoltes, mes joies, mes plaisirs, mes emportements...
Alors je continue.
Je porte toujours le deuil de Charlie, parce qu'au delà de la douleur d'avoir perdu des êtres qui m'étaient chers, il est aussi question de valeurs, de liberté.
Pour mes autres deuils, je fais avec, comme tout le monde.
C'est reparti.
Et Hubert Mounier aura toujours sa place ici.