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Bonne fête Béranger !

Publié le par Narcisse

La maison de pain d'épice - Hubert Mounier / Cleet Boris

La maison de pain d'épice - Hubert Mounier / Cleet Boris

Pardonne-moi, Béranger,
je ne veux pas déranger.
Mais je vois bien le danger,
tu n'y pourras rien changer.

Et partir à l'étranger
commence à me démanger.
Jusque là, j'ai dérogé :
on était quatre à loger !

Pas trop loin, on a bougé,
il fallait se ménager.
Tous les jours, il faut manger
quand t'as des goss's à langer !

Je suis plutôt casanier,
je m'en étais arrangé.
Un jour, ils vont dégager,
on va pouvoir y songer.

Car ça va bientôt urger !
Avant d'être trop âgé,
j'aimerais bien voyager :
Lisbonne, Prague ou Tanger !

La maison de pain d'épice - Hubert Mounier / Cleet Boris

La maison de pain d'épice - Hubert Mounier / Cleet Boris

Sempé

Sempé

Schizo, freine !

Publié le par Narcisse

Ribeira

Ribeira

Depuis 2008, les Portugais – comme les Grecs ou les Espagnols – s'en sont pris plein la tronche !
Alors comme il faut bien vivre, ils misent sur le tourisme (comme ils le faisaient d'ailleurs depuis leur entrée dans l'Union Européenne).
A chaque fois que nous y sommes venus – en voiture ! -, nous avons constaté l'amélioration du réseau routier (merci l'Europe !).
Alors les voilà maintenant confrontés aux mêmes problèmes que tous les pays et villes touristiques (Venise, Barcelone, Paris, entre autres) : les touristes, ça rapporte, mais ça chasse les "locaux" qui doivent aller se loger dans des banlieues de plus en plus lointaines.
Quand j'ai connu Porto, les quais étaient encore occupés par des pêcheurs – et on se logeait au camping dans le parc de Prelada, tout au nord de Porto, vers l'aéroport (Oui, je sais, c'était au siècle dernier !).

L'hôtel Pestana s'étend petit à petit...

L'hôtel Pestana s'étend petit à petit...

Aujourd'hui, les gens sont chassés du quartier Ribeira – dixit "notre" proprio de ce séjour – à coup d'augmentation de loyer et de rachat par des groupes hôteliers. Bon, au moins, les immeubles sont rénovés, car certains tombaient en ruine. Les lignes aériennes se multiplient – et j'en ai bien profité ! Alors sur les bords du Douro, on croise toutes les nationalités... sauf des Portugais (sinon comme serveurs de bars et de restos, et puis aussi au petit matin, pour nettoyer les traces des agapes de la nuit...).

Schizo, freine !

Plus haut dans la ville, les immeubles inhabités – voire en ruine – se multiplient... et les travaux de rénovation aussi. "Ça crée de l'emploi !" Equation compliquée dont les solutions ne le sont pas moins, et aussi parfois douloureuses pour la population.

Schizo, freine !

Alors, y venir ou pas ? J'ai répondu à ma façon en y venant. Et je suis même prêt à y revenir.
Mais ce dilemme me taraude quand même !
Schizophrène un jour...

En 1990, les bords du Douro étaient eux aussi moins "cosy" !

En 1990, les bords du Douro étaient eux aussi moins "cosy" !

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