Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
En fait, nous les avons croisés rue Maréchal Joffre, en nous rendant au Jardin des Plantes. Une divine surprise : même elle ne les avait pas repérés dans sa préparation de ce séjour !
La mécanique bien huilée des automates de la rue Joffre
Lorient est une ville à ma taille, qui me convient, et à quinze minutes de la mer. Mais il y manque cette créativité, cette "folie" des habitants qui prennent en charge leur cadre de vie (et je m'inclus dans cette critique).
Je découvre sur Internet ce désir de faire vivre sa rue.
Il est malheureusement un peu tôt et, les boutiques n'étant pas encore toutes ouvertes, certains automates restent statiques.
Mais nous apprécions l'humour, la pertinence entre les scènes présentées et les enseignes qu'elles mettent en valeur.
Voyage à Nantes 2016 - Les Automates de Gavin Pryke
Après cette découverte et la visite du Jardin des Plantes - voir hier -, je me sens plein d'entrain pour traquer le bizarre !
Il ne se fait pas prier ! J'aurai peut-être un jour l'occasion (ou l'inspiration) de les faire parler, ces objets de la ville qui me fascinent tant.
L'humour se trouve parfois à l'intérieur même de certaines vitrines. "Vamos a la playa", c'est un peu un rêve pour un Nantais : on ne peut pas tout avoir ! Je salue ces Playmobil® qui m'en rappellent d'autres…
Playmobil® (1) - 17 juillet 2017
Cette autre me propose - pour pas cher - tout le matériel pour progresser facilement : cases pré-dessinées, gabarits de bulles en tout genre… Bon, les cases, j'ai déjà mon guide-âne. Et pour les bulles… ben j'ai abandonné ! Alors je passe mon chemin.
Quant à celle-ci, je ne pouvais pas la louper ! (Euh, en fait si : c'est elle qui me l'a fait remarquer… et c'était hier soir !)
"Be a bee" : et rayé de même, moi, j'y suis aussi !
Un peu avant midi, nous nous arrêtons au resto libanais "Youna". Nous réservons une table pour 13 heures. Je veux d'abord faire une pause pour commencer à gribouiller… ce qu'on vient de faire !
Le ciel est lumineux quoique gris, la température de 20° est à peu près idéale pour se balader, mais il fait soif ! J'aimerais aussi regarder les photos de la matinée (70 ?…) mais j'ai oublié de prendre le chargeur de batterie. Et comme nous sommes ici jusqu'à lundi, je me résous à l'économiser…
Il est temps de se remplir l'estomac. Nous optons pour un assortiment de mezzé végétariens. Les assiettes sont reparties vides, comme le plus souvent. (Nous avons été bien élevés par nos mères…) Ceci dit, c'était vraiment plutôt bon.
Juste deux bémols.
Le verre de rouge a servi à peaufiner le détartrage de mes dents - voir hier -, et la déco n'est franchement pas terrible !
Au dessert, j'ai fait l'impasse sur les baklavas : je suis un petit gabarit, les mezzé m'ont suffi. 30€ à deux, ça les vaut. (A part le vin, mais je radote..)
restaurant libanais Youna - Nantes
Suite de la balade, nous voilà au pied de la tour Bretagne, immeuble hideux en haut du cours des 50 otages. Il paraît qu'il se fait de monter jusqu'au "Nid", le bar qui se trouve au sommet pour apprécier la vue panoramique sur Nantes et ses alentours. Bon, on fait la queue à l'ascenseur : 1€ l'aller-retour (!), et un petit quart d'heure d'attente (il y a du monde).
Le nid - Nantes
La déco est assez sympa, mais un peu gâchée par les touristes en short et couleurs criardes dont nous faisons partie !
La vue est là, je me revois au deuxième étage de la Tour Eiffel. Mais comme je connais moins bien Nantes que Paris, je n'arrive pas trop à repérer des lieux en bas.
Je remarque juste un œuf sur le plat, et puis quelques châteaux d'eau sur les quatre horizons, ma nouvelle marotte du moment.
Après la descente, nous continuons à arpenter la ville. J'emmagasine des idées - potentielles - pour occuper ce blog et l'hiver qui finira bien par revenir…
Nouvel arrêt désaltérant "au Chien stupide". Et encore ces boîtes mystérieuses…
Et puis retour appart' : classer-trier les photos.
On repart à l'heure du dîner, ce sera grec, ce soir. Les avis sont élogieux sur le "Kyros". Et puis j'ai tellement aimé la Grèce dans les années 80 ! Souvenirs de souvlakis pita et de moussaka plein les papilles…
Un peu déçus donc, nous voilà partis vers les Machines de l'île et les anneaux de Buren. Ils s'allument à la nuit tombante et ça, on n'a jamais vu.
Un verre de Chardonnay dans un des bars les moins bruyants nous aide à patienter.
Petite déception là encore : les cercles s'allument en vert, bleu et rouge bien acidulés, ce qui rend l'œuvre un peu… vulgaire à mes yeux.
Mais il est l'heure de rentrer : demain, on a "Machines de l'île' !
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (1/6) : premières découvertes
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (2/6) : Claude Ponti au Jardin des Plantes
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (5/6) : Trentemoult
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (6/6) : fin (provisoire !)