Un nabot n'est.
Charles Trenet - Fidèle
Bande dessinée, musique, photo, street art, école, et le reste
Charles Trenet - Fidèle
J'ai longtemps été abonné à Charlie Hebdo (la "nouvelle formule" depuis 1992). Et puis un jour - était-ce pendant les vacances d'été ? -, j'ai laissé filer le temps. J'ai continué à l'acheter toutes les semaines en boutique, mais je ne franchissais jamais le pas de me réabonner. Là c'est fait. Pourquoi ?
Je le lis toujours de la même manière : couverture, 4ème de couverture, feuilletage pour lire les dessins. Et puis lecture dans l'ordre.
Depuis le départ de Luz et de Catherine Meurisse, peu de dessins arrivent à m'arracher un sourire. Parfois Coco ou Juin. Les autres n'arrivent que rarement à me dérider (mais il faut avouer que de ce côté-là, il y a de plus en plus de boulot !).
... et "Planète sans visa", son site
Par contre je reste accro à la rubrique de Fabrice Nicolino (écologie). Les sujets abordés me passionnent, et puis ils sont illustrés par Zorro. Son style me fait penser aux premiers albums de Boucq, j'adore.
Je ne saute jamais l'article d'Antonio Fischetti sur la science. Je lis les éditos de Riss et "A la manivelle" de Gérard Biard. Il en est d'autres dans lesquels je me plonge le plus souvent. L'économie (Jacques Littauer a eu la difficile charge de remplacer Bernard Marris), la psychanalyse (Yann Diener). Je lis également toujours les "brèves".
Je suis le calvaire de Philippe Lançon (blessé le 7 janvier 2015), et j'apprécie beaucoup l'encadré "culture" de Willem, même si j'ai plus de mal avec ses bandes dessinées.
Pour le reste, c'est selon le sujet.
J'en saute d'autres par désintérêt - "les puces" de Luce lapin - ou carrément par aversion : "la carte postale" de Mathieu Madenian, et les délires d'Igor Gran.
Je sais bien qu'on ne peut pas tout aimer dans un journal. La diversité doit pouvoir s'exprimer.
Charb, Luz, Cabu et Tignous me manquent toujours autant et je trouve les dessins de couvertures souvent assez "faibles". Je ne sais pas à combien ils tirent aujourd'hui, après le flot des abonnements post-7 janvier.
Je leur reste fidèle malgré tout. Parce que je n'ai pas trouvé d'autre journal qui me convienne. Mais j'y trouve aujourd'hui plutôt un intérêt informatif qu'humoristique ou même provocateur.
C'est aussi pour ça que je suis (toujours) Charlie.