On nous le serine : il faut économiser l'énergie car c'est notre avenir.
Mais on fait comment ?
Déjà – on nous le rabâche aussi -, il faut éteindre la lumière quand on quitte une pièce. Ça, je le fais depuis tout petit, ma mère nous l'imposait : "L'électricité, ça coûte cher !"
Mais alors toutes ces boutique qui brillent toute la nuit comme des sapins de Noël ? Et ces rues désertes illuminées comme en plein jour ? Ici, quelques municipalités ont commencé à réduire l'éclairage nocturne… mais il n'est pas rare de voir des rues aux lampadaires allumés en plein jour : problème de programmateur ?
Ne pas laisser les appareils sur "veille".
Bon, la télé, ici, n'est quasiment jamais allumée… et de toute façon ne reste jamais en veille. Le reste non plus : ordis et box sont coupés la nuit. Je ne vais pas me taper les ondes wifi au pied de mon lit : j'ai déjà assez avec le tabac, non mais !
Pour l'essence, et bien je prends le bus pour aller au boulot. Et nous roulons environ 12000 bornes par an, ce qui est dans la moyenne et déjà sans doute trop.
Mais quid - comme ânonnent les journalistes fainéants - des avions qui tournent en rond au-dessus de mon immeuble ?
"Ouais mais ils s'entraînent pour s'il y a la guerre !" OK.
Souvenir de moments uniques - Domas
Mes appareils électroménagers sont tous de la classe "A++", toutes mes ampoules sont soi-disant économes. Et en tant que locataire, je n'ai aucun pouvoir sur l'isolation du bâtiment (qui me paraît assez correcte, ceci dit, et malgré son grand âge).
Et s'il fait 19° dans ma chambre… c'est que je n'en ai pas ! Le "séjour" est coupé en deux, les chambres sont réservées à Crispim et Chicken jusqu'à ce qu'ils changent de nid !
Il y a six radiateurs dont deux jamais ouverts (cuisine et notre partie chambre).
Je me sens un peu coincé, au bout de la démarche…
Evidemment, je pourrais essayer de me passer de quelques appareils un peu trop gourmand - comme l'ordi sur lequel je tape mes inepties - ou rouler moins.
Chez Henri et Berthe ("Encore ?!"), la consommation électrique se limitait jusqu'en 1975 (arrivée de leur frigo) à une ampoule par pièce (au nombre de trois, et encore n'en occupaient-ils qu'une) plus une dans le cellier - cave à vin. Et aussi la scie à ruban dans l'atelier d'Henri.
J'ai entendu l'autre jour à la radio - début octobre - que les pauvres vivaient aussi de récupération, de recyclage. Ça n'en fait pas plus des écolos que mes grands-parents !
Je crois que la richesse de nos sociétés - oui, je sais : beaucoup en sont exclus ! - et les profits que génère le commerce des énergies reculent d'autant la prise de conscience du gaspillage monstrueux et délétère auquel nous nous adonnons sans y penser suffisamment.
Les Bidochons sauvent la planète - Binet
Susan Vega - Fool's complaint