J'habite en Bretagne, au bord de la mer. Malheureusement, on ne peut pas avoir que des avantages ! L'eau, c'est un problème, ici aussi.

Pas de nappes phréatiques (ou peu, ou pas très importantes).
Coup de bol (!), il pleut. Enfin pas trop cette année. Souvent, mais pas assez. Nous dépendons des cours d'eau pour l'eau potable. Enfin, potable...
Bon c'est vrai, je ne mesure qu'un mètre soixante et onze, peut-être que les nitrates peuvent m'aider à pousser encore un peu de quelques centimètres ?
Parce que c'est ça le hic : les nitrates.

Quand j'habitais à Josselin, les normes (officielles) acceptables sont remontées de 0,5mg à 0,7mg par litre à la suite d'une simple signature du préfet. Comme quoi l'écologie et la prévention des risques sanitaires, ça peut parfois se résoudre de manière rapide.

Il y a longtemps que je ne suis pas allé du côté de la baie de Saint Brieuc, mais nous avons ici aussi notre fierté locale : la Cité de la Voile. A marée basse, il arrive souvent qu'elle offre le spectacle d'une jolie pelouse d'un vert émeraude, due à la prolifération des algues vertes, friandes de ces nitrates apportés par les deux rivières du coin.

Quant à l'un de mes sites préférés, le parc à bois de Saint Isidore (relire ci-dessous), sa vue m'en est également souvent gâchée par cette verdure envahissante.

Nous recevons chaque année un bilan de la qualité de l'eau potable qui est invariablement des plus rassurants. J'ai juste un doute : lors d'une analyse, il me semble que l'on ne trouve que ce que l'on a cherché. Les nitrates, c'est une chose.
Mais le reste ?