Je vais le faire, Chris !
Clannad - Something to believe in
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Clannad - Something to believe in
* Nos vacances en Grèce
Balade street art dans le quartier branché de Gazi, autour du métro Keramikos.
Gazi tient son nom de l’ancienne usine à gaz aujourd'hui désaffectée et reconvertie en centre culturel Technopolis. On l'avait aperçue du métro qui nous emmenait au Pirée.
Ancien quartier industriel avec ses cheminées et ses anciens bâtiments rouillés, aujourd'hui réhabilité en quartier d’art avec street art et cafés, il est - paraît-il - un endroit branché de la capitale connu pour faire la fête à la nuit tombée !
De jour, les vastes entrepôts accueillent des expositions artistiques. Ce matin, pas grand monde en balade !
Au cours de notre déambulation dans les rues de Gazi, nous découvrons, après une succession de bâtiments plus ou moins laissés à l’abandon, un endroit plutôt moderne.
Le Technopolis, aujourd’hui transformé en "musée international du gaz", porte encore les traces du passé industriel de ce lieu où on produisait le gaz qui alimentait les éclairages publics du centre d’Athènes.
Nous suivons le parcours proposé pour ce musée industriel à ciel ouvert et faisons rapidement le tour du petit marché d'artisans dans un des bâtiments.
L'exposition "Leonardo Da Vinci - 500 ans de Génie" dans l'un des immenses entrepôts est en train d'être démontée.
Tiens, une bestiole - un renard ? - déjà croisée à Porto ! Nos recherches au retour nous ferons connaître le nom de l'auteur : David Selor.
La météo a décidément une forte influence sur mon ressenti.
Le ciel est gris et bas, et je trouve l'endroit assez glauque. Il a beau être censément très animé la nuit, on ne risque pas de m'y voir à ces heures où ma viande est dans le torchon depuis longtemps déjà !
Bref, la matinée commence en douceur, et la moisson est faible pour l'instant !
Tranquillement, nos pas nous mènent de fresques en fresques jusqu'à la rue Ermou, l'une des grandes rues d'Athènes, en direction de Monastiraki.
Le train qui va au Pirée passe à Thisseo.
Le street Art a littéralement envahi les rues ainsi que les façades des murs et des rideaux métalliques des boutiques.
Psiri reste politiquement engagé. L'ancien quartier populaire est devenu plutôt branché !
La rue Taki est impressionnante.
Nous revoilà sur la promenade piétonne Dionysiou Areopagitou au pied de l’Acropole pour aller tout près de là dans le quartier de Koukaki.
Quartier plutôt tranquille, résidentiel et peut-être un peu trop "airb&b-sé", avec beaucoup de petits commerces, de bars et petits restos. Beaucoup d'orangers dans le quartier, la pluie d'hier en a fait tombé les fleurs… il y en a partout… Et toujours l'odeur entêtante des milliards de fleurs d'orangers !
Euh, on fait quoi ici ?
Enfilades de maisons cossues, pas un tag à l'horizon… Je commence à être en manque, alors je me mets à la chasse aux détails, mais que dalle !
Heureusement que ces trois "bagnoles-à-bobos" m'ont fait un clin d'œil !
J'avais repéré sur le Net une façade très décorée rue Tsami Karatasou. C'est encore plus délirant dans la réalité…
Mordillo habite-il ici ?
Mordillo ! Il y avait un bail que je n'avais pas eu l'occasion d'admirer ses dessins !
Très à la mode dans les années 80, il a disparu de la circulation depuis…
Bon, j'avoue que là, c'est quand même un peu trop !
Toutes les pâtisseries dégoulinent de décos kitsch et de friandises à l'approche de la Pâque orthodoxe.
Ici aussi, la religion tient bien son monde…
Nous passons devant Melissanos, le poète - faiseur de sandales grecques !
Ces sandales en cuir que l'on trouvait aux pieds de John Lennon entre autres…
Ça alors ! Moi qui suis un inconditionnel et ai quand même pas mal potassé la carrière des quatre dans le vent, c'est bien la première fois que je vois John Lennon et Paul McCartney dans une pub !
En sortant de Plaka, nous poursuivons notre route pour apercevoir deux autres sites antiques, en bas de l'avenue Amalias, à l’angle de l'avenue Olgas, la porte d’Hadrien et le temple de Zeus (visibles de l’extérieur).
Nous accédons au Temple de Zeus appelé aussi Olympiéion, admirons de l'extérieur les quinze colonnes imposantes et impressionnantes qu’il reste sur les 104 à l’origine..
C’est le plus grand temple de Grèce.
Pour la petite histoire, Zeus, dieu du ciel et de la foudre, protecteur de la cité, était aussi le père d’Athéna !
A notre bref arrêt photo, nous entendons une guide prévenir son groupe : "Be careful !! There are pickpockets…"
La porte d’Hadrien est cet arc de triomphe, devant le site du temple de Zeus, qui servait de porte d’entrée symbolique de la ville et marquait la séparation entre la ville d’Athènes grecque et la ville d’Athènes romaine.
Nous remontons vers Syntagma et saluons les trois grands tragédiens grecs…
Sophocle, en grec ancien Σοφοκλῆς
Eschyle , Αἰσχύλος
Euripide, Εὐριπίδης.
Les periptero font partie des incontournables d'Athènes.
Ces petits kiosques à journaux sont partout, dans toutes les rues d'Athènes. Comme dans le reste du monde, ils vendent les journaux et autres magazines. Mais aussi plein d'autres choses : cigarettes, boissons (sodas, eaux, bières… ), cartes téléphoniques, gâteaux, chips, dentifrices, babioles…
(Qu'est-ce que j'aime ça, déchiffrer les mots en grec ! Et même tenter de comprendre ce qui est écrit…)
… au même titre que les taxis jaunes et les "kiosques" à koulouris…
En chemin, nous goûterons le koulouri (κουλούρι), ce petit pain qui est vendu par des marchands ambulants un peu partout au prix dérisoire de 50 centimes.
Koulouri signifie petit pain en forme d'anneau rond, et est enrobé de sésame, un délice à grignoter !
Les plus connus sont les koulouri de Psirri – 23 Karaiskaki, Psirri
Après cette pause gourmande, nous nous dirigeons vers le Parlement hellénique, place Syntagma, Πλατεία Συντάγματος “Place de la Constitution”. Devant le bâtiment, au pied de l’escalier monumental, se trouve la tombe du soldat inconnu, gardée par les Evzones, en tenue traditionnelle : la fustanelle (court jupon masculin aux 400 plis) et les tsarouchia (les chaussures-sabots à pompons).
La relève de la garde a lieu toutes les heures.
OK, c’est très cliché, mais nous non plus, nous n’avons pas résisté à l'observation de ce ballet très folklorique, à la chorégraphie très particulière à la façon automate et rythmée à la seconde près, ni à la photo classique de la relève de la garde. Nous l'avions bien fait à Londres devant Buckingham Palace...
C'est ensuite vers Kolonaki, le quartier chic d'Athènes que nos pas nous mènent.
On trouve ici toutes les enseignes de luxe. Le quartier semble agréable, un dédale de rues avec des escaliers qui longent des immeubles noyés dans la verdure, des commerces, des bars et des restaurants animés.
Nous le traversons pour poursuivre l'ascension du Mont Lycabette, Λυκαβηττός, le plus haut sommet d’Athènes avec ses 277 mètres de hauteur, situé entre Exarcheia et Kolonaki.
Dans l’Antiquité, quand la région était plus sauvage, cette colline abritait des loups d’où son nom.
L'ascension est assez facile. La montée n’est pas très longue mais le terrain est bien pentu et beaucoup arrivent au sommet plus qu'essoufflés.
Pour y grimper, il suffit de suivre les chemins de promenade, soit depuis Exarcheia, soit comme nous, depuis Kolonaki de l’autre côté.
Pas question pour nous de prendre le funiculaire pour arriver au sommet, nous dépassons la station, à l'angle des rues Aristipou et Ploutarchou et montons - en prenant notre temps - une succession de petits escaliers. Franchement, ça se fait bien, surtout quand on s'arrête souvent pour admirer la vue sur la mer Égée et sur l’Acropole.
Quelques quinze minutes de grimpette plus tard - 370 marches, paraît-il - : la vue panoramique sur Athènes jusqu'à la mer vaut largement cette montée sportive !
Avant d'atteindre le sommet, une touriste nous demande de la prendre en photo au-dessus d'Athènes avec le drapeau de la Macédoine voisine, très fière de s'être fait confirmer son nom !!
Au sommet, la petite l'église blanche Agios Giorgos (Saint Georges), un restaurant panoramique et le théâtre de plein air… et la pluie !!!
Pas de bol après cette ascension ! Bien sûr le panorama est impressionnant, mais gâché tout de même !
Bon, il nous reste encore quelques jours, on se la refera, cette colline !
Nous nous contentons de faire rapidement le tour afin de contempler la vue à 360 degrés sur la ville. Le café est bondé de promeneurs surpris par la pluie. Comme nous avons un parapluie, le mieux est de redescendre pour se poser dans un des cafés aperçus plus tôt (et plus bas !).
On doit être abonnés à la pluie : nous revoilà sous ce cher parapluie ! Petit parfum de "Porto 2016"…
La grêle puis des trombes d’eau s’abattent sur Athènes. Les rues se transforment en torrents. Nous descendons Kolonaki trempés, nous nous arrêtons à la terrasse du café au Café El Raval dans la rue piétonne Tsakalof.
Elle est bordée, elle aussi, d'élégantes boutiques et de restaurants. Nous patientons là en observant le manège amusant des vendeurs ambulants de parapluie.
Pause bien méritée !
Un χυμός πορτοκαλιού, chimo portokaliou fresko (oranges pressées), une Mythos et quelques cacahuètes suffisent à nous réconforter.
En face du célèbre café Da Capo, je fais un arrêt à la boulangerie-pâtisserie Απολλώνιον - Κολωνάκι, l'Apollonion Bakery pour 2 ΤΥΡΟΠΙΤΑ (feuilletés feta épinards), un ΤΣΟΥΡΕΚΙ Tsoureki (sorte de brioche parfumée au mastic) et du pain.
Nous achèterons ensuite des bananes dans un Mini Market pour clientèle huppée.
Nous sommes de retour à Plaka. Sur une terrasse couverte mais au soleil, nous faisons le point sur notre journée devant un verre de blanc et encore une poignée de cacahuètes.
Pause bien agréable ! Le soleil réchauffe nos os un peu trop hydratés ! (Oui, le blanc aussi, oui, d'accord…)
En cette fin d’après-midi bien ensoleillée, nous décidons de retourner à Kolonaki refaire l'ascension du mont Lycabette et profiter du coucher de soleil, paraît-il, inoubliable !
Nous changeons d'itinéraire et suivons le sentier indiqué par notre ami GPS. Nous montons tranquillement à pied, admirant la vue et ici et là figuiers de Barbarie et agaves… Nous arrivons au sommet à peine essoufflés, la récompense est que plus méritée tant la vue est belle.
Coup de bol : le ciel est dégagé.
Nous nous amusons à repérer les endroits de la ville qui nous sont familiers : l’Acropole, le temple de Zeus, le stade Panathénaïque, la colline de Filopappou et la mer. Nous apercevons très nettement le port du Pirée, ses bateaux et les îles proches.
Avec le soleil revenu, nous sommes bien, là, à apprécier la vue. Nous attendons donc le moment magique du coucher du soleil.
Arrêts encore plus nombreux pour cette seconde grimpette : "le soleil est là" (chantait L'affaire Louis Trio) et chaque lacet de ce chemin révèle une vue différente, sans parler de la multitude de "jardins voyageurs" ! Je radote, oui, mais je continue vraiment à être impressionné par la quantité de fleurs , et notamment de coquelicots.
Nous nous installons sur les marches pour savourer notre dîner : tyropita aux épinards, bananes et pain !
A la tombée de la nuit, il y a foule mais ça vaut le coup !
Un panorama unique se présente devant nos yeux éblouis : le soleil se couche derrière les montagnes au loin… la lumière, les couleurs… le Parthénon, l'Odéon, les Propylées… s’allument les uns après les autres… les bateaux au large du Pirée… les gens se lancent dans un concours de selfies…
c’est magique !
Je continue à remplir la carte SD.
Je sais bien que beaucoup de photos seront floues : la lumière disparaît peu à peu, je n'ai pas de pied, contrairement à d'autres mieux préparés.
Peu importe, je shoote.
Parce que c'est si beau.
Et surtout, je sens bien que je ne reviendrai jamais ici, je veux en garder le souvenir, le ressenti. Non pas que je ne regarde le spectacle qu'au travers du viseur, loin de là. Je m'emplis les yeux de la vue (des vues), mais je sais que les images m'aideront à me transporter en ce lieu, en ce moment, chaque fois que je les regarderai.
Et ça marche ! Nous sommes aujourd'hui neuf mois plus tard, et en visionnant une fois de plus les photos, je me retrouve en haut de cette colline comme en avril 2019.
Nous nous arracherons avec peine à ce spectacle, et surtout à regret.
La nuit s'installe, nous ne sommes pas des oiseaux de nuit. Et il nous reste une petite trotte pour retrouver notre lit douillet !
Surtout que demain, nous partons pour Nauplie !
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