L'est clair.
Edith Piaf - Milord
Bande dessinée, musique, photo, street art, école, et le reste
Edith Piaf - Milord
Lever plutôt matinal ce 13 juillet : 7h30 !
Il faut dire que la nuit a été émaillée de multiples micro-réveils. Je ne dors bien que dans le noir complet. Or ici il n'y a pas de volets, juste un rideau vert qui illumine la pièce en jaune (?).
Pas grave, on n'est pas là pour faire la grasse matinée. De plus il fait beau, l'occasion de s'offrir un des grands plaisirs de la vie : prendre le petit déjeuner dehors !
Dès 9h, nous voilà donc sur le marché de Lesneven.
Les marchés, c'est moyennement mon truc, mais c'est dans le contrat !
Après quelques courses, nous arrivons à 10h à Meneham.
Je n'ai pas l'envie d'y grimper : c'est encore trop frais dans ma mémoire, peur d'être déçu.
Par contre le site dans son ensemble m'inspire, il faut dire que le ciel est encore de la partie.
Nous descendons sur la plage, tournons autour de chaque rocher afin qu'il nous révèle une forme, une expression.
Il n'y a pas foule, on se délecte : tortue, chevalier en armure.
La béatitude d'un bel endormi nous charme. Celui-ci se retrouvera sur Photo Friday !
Nous suivons le sentier côtier avec difficulté : aucun marquage, aucun balisage, on ne sait pas trop où marcher. De nombreuses traces de passage, des oyats piétinés nous révèlent le peu de souci des édiles locaux à protéger leur côte. Nous apprendrons pourtant par notre ex-toubib que les dunes ont reculé de trois mètres en dix ans ! Etrange négligence à l'heure de la montée des océans.
Ravis, nous rentrons grignoter sur la terrasse de "notre" villa : melon, fromage et fruits, le tout en musique : le bonheur !
14h30, nous repartons vers Brignogan via "La Gare" et Plounéour-Trez. Nous remarquons en passant des fresques sur les murs. Arrêt photos. Ça paraît assez énigmatique, on dirait un jeu de piste. Le tour du bourg ne nous apprendra rien de plus. Il faudra attendre le retour à Lorient et une petite recherche pour avoir la réponse.
sur la piste des scénarios
Nous stationnons à proximité du menhir christianisé Men Marz. Il est impressionnant par sa hauteur et se dresse fièrement sur fond d'un joli ciel.
Mais pourquoi faut-il que les religions phagocytent les témoins des croyances passées ?!
Nous poussons jusqu'au sémaphore. Je foire quelques photos de chardons fuchsia.
Au retour, en passant devant le Café du Port, un bruit attire mon oreille : un essaim (Abeilles ? Guêpes ?) est en train de s'installer dans une des cheminées d'une villa cossue et néanmoins voisine. C'est impressionnant et ça alimente les conversations sur le front de mer.
Ensuite nous reprenons la voiture jusqu'à l'anse de Guissény qui, à marée basse, ressemble à un désert. Image étrange, mais je ne trouve pas d'angle pour garder une trace numérique de ce paysage inhabituel. Une vielle bâtisse abandonnée a été investie par des gribouilleurs mais est inaccessible.
Le sentier côtier est peu attrayant et le retour par la route complètement sans intérêt. Nous ne arrêterons même pas pour admirer les Barrachou qui nous avaient fit baver en 2017.
Alors retour terrasse : une bière, de la musique, quelques berniques et plein de photos à trier !