Héros in
Neil Young - The needle and the damage done
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Neil Young - The needle and the damage done
La température est remontée mais il fait un peu gris, alors on reste en ville, direction… le port de commerce !
Il y a peut-être du nouveau depuis le 4 avril. Et surtout, pris par l'effervescence de la découverte, j'ai sans doute souvent négligé quelques graffitis. Un quadrillage systématique du quartier me permettra de dresser un catalogue quasi exhaustif.
Cette balade de trois heures me donnera doublement raison : je reviens avec une moisson que je mettrai deux fois plus de temps à décortiquer à l'ordi, histoire que ce soit un peu présentable. Les graffeurs mettent leur peine, je leur dois bien ça.
Je sais bien que je ne vais pas tout reprendre en photo, il est déjà passé pas mal de choses ici depuis ces trois dernières années (au moins). Cette fois, j'aimerais juste "creuser" un peu, attribuer un nom d'auteur à certaines œuvres (je ne trouve pas d'autre mot). Tout ne me plaît pas et je ne suis pas décidé à devenir expert : la technique m'intéresse peu, seul le résultat compte, pour moi. Il s'agit juste - encore une fois - de donner l'envie de découvrir ce quartier "en pleine mutation", et d'où le street art finira bien par être délogé au fur et à mesure des réaménagements. Le plus tard possible, j'espère.
Nous sommes partis de la découverte d'un site de géocoaching bien intéressant, avec notamment Lapin56100, et d'un petit pochoir discret de jongleur près des cuves d'hydrocarbure à l’angle de la rue de la Marine et de la rue Alphonse Le Bourhis (voir détails ici)
En face, restes de collage : un scaphandrier
Nous continuons rue Alphonse Le Bourhis et tournons à droite dans le Boulevard Jacques Cartier. Les grues du Port de Commerce sont toujours aussi impressionnantes.
Virage à droite dans l'avenue Amiral Melchior, il me manquait quelques trucs.
Et notamment de mettre un nom sur ces petits bonshommes au regard vide et surmontés de Krollebitches (ou plutôt émanatas empruntées aux codes de la bande dessinée) qui leur donnent un air déboussolé. Il y en a partout ici et même ailleurs dans Lorient, semées par Jean Moderne alias RCF1. Bon, ce n'est pas ce que je préfère : ça a le côté répétitif de mes "cochons" ou de mes goélands, et le message n'est pas très clair.
Oiseaux à l'air sympathique signés IDSVC, nous en verrons d'autres.
Tommy - Joe Nutz
Joe Nutz, c'est Gwenael Dréan !
Ça me permet de mettre un nom sur ce petit bonhomme vu le lundi 1er mars 2021 à l'angle du boulevard Jacques Cartier et de la rue du Comte de Bernadotte. (En plus, il était signé !)
Nous reprenons la D465 puis entrons avenue de Kergroise. Un petit coucou au Festival Interceltique, plus à son avantage cette fois que le 31 mars dernier.
Nous repassons devant la Vague d'Hokusai superbement revisitée par Mastabilo. Nous envoyons une photo à Chicken qui en a une reproduction accrochée dans sa piaule.
Nous reverrons un de ces félins un peu plus loin.
Nous revoilà boulevard Jacques Cartier. Nous longeons le port de commerce jusqu'à la rue Emile Marcesche.
Portail vintage comme je les aime
Graffiti anonyme un peu défraîchi, puis nous arrivons aux ateliers de Kergroise. Sur tous les murs, cette espèce de vérole verte : mousse, lichen, produit chimique ?
Chouettes portraits par Dino mais ayant subi les outrages du temps.
NSK, L1X… Ça existe sur Internet mais sont-ce bien les mêmes ?
Nous voilà à la porte des ateliers désaffectés. Le pochoir de Small Axe ne ressemble plus à grand chose.
Je glisse un œil à l'intérieur : c'est visiblement fréquenté. Le dernier bar encore ouvert à Lorient ?
Bon, j'ai déjà bien exploré, je ne m'attarde pas.
Jardin voyageur rue du Comté de Bernadotte, juste au-dessus du homard de War.
Samp, Wide et Lez - Moker Crew - Rue de Seignelay, déjà admiré en mai 2020. Ici, on a droit à la terrasse.
Michaël Husser alias Mika. J'ai la chance que le portail de ce terrain soit ouvert au moment où je passe. Bon, le feu l'a bien abîmé : la marinière a disparu !
La fameuse "fresque verte" de Kaz et Ezra rue Florian Laporte, dans l'ancienne fourrière. Ici aussi, il y a quand même du passage malgré la clôture des lieux. Des parpaings sont empilés pour apercevoir la fresque, et aujourd'hui, le grillage est même découpé. En repassant plus tard, nous verrons deux ados s'y introduire.
Encore un entrepôt définitivement (?) fermé
Tiens, revoilà notre félin (voir photo plus haut. Auteur introuvable (par moi...)
Pas trouvé grand chose sur ce collectif non plus.
Je ne reprends pas la fresque jurassique : je l'ai déjà si souvent mitraillée !
Jolie mosaïque de marin très récente (Elle n'était pas là il y a deux semaines.)
Dommage que la colle dégouline partout. Je n'avais jamais passé non plus ce vestige sur les marches en face du Palais des Congrès. Invader fait des petits…
Ni peut-être celui de la Galerie du Faouëdic au centre de Lorient…
Ou encore celui du pont levant du port de plaisance. Ici en 2017 mais toujours là aujourd'hui !
Au bout de la rue Florian Laporte, on prend vers l'embarcadère, et on passe sur les quais du port de pêche. La rouille, c'est une passion !
Le thonier Manapany est amarré jusqu'à l'automne.
Bon, je ne suis pas fan des bateaux, surtout neufs, mais quelques détails m'attirent l'œil.
Au bout du quai, vue sur le crabe de War
Autre détail intéressant, les vestiges des rails : ici aussi, la bagnole (enfin, les fourgonnettes) est reine désormais.
Les travailleurs du port par Catherine Raoulas
Nous ressortons du port de pêche par le boulevard Louis Nail puis tournons tout de suite à droite dans une rue sans nom.
Jusqu'à la rue Alphonse Rio…
… puis à nouveau en face rue Florian Laporte !
Sur l'atelier-container de Catherine Raoulas : dédicace, hommage ? Rien trouvé sur Touk
Catastrophe ! En face de l'atelier, le superbe squelette a disparu, recouvert par… Bon, il y a de l'énergie dans le tracé, mais je préférais le squelette !
Autre déconvenue : Patrick Pelloux a également disparu ! Serait-on devenu moins "Charlie" par ici ?
On dirait bien les mêmes auteurs que les crânes plus haut : Samp, Wide et Lez du Moker Crew ?
Retour avenue de la Perrière, je reprends les mêmes photos de reflets qu'en mai 2019 (revoir ici)
Près du crocodile aux huit yeux (de Kaz ?), un petit détail m'avait échappé, un petit squelette de baleine gravé sur bois et signé "Tobia". Impossible de trouver des renseignements sur l'artiste.
De même avenue de la Perrière, boutique de tatouage au rideau décoré : pas de signature. Le tatoueur Vincent Gautron lui-même ?
Rue Henri Estier, prise de photo au jugé par-dessus la palissade. On y retrouve Jean Moderne alias RCF1 et ses personnages à mi-chemin entre fantômes et créature de Roswell. Et puis ces jambes déjà vues dans l'entrepôt rue du Comte de Bernadotte (relire ici), apparemment définitivement fermé : ça fait deux fois qu'on y revient depuis, c'est bouclé. Et je me félicite de la chance que j'ai eue de pouvoir y pénétrer ce 31 mars dernier !
Notre balade s'achève au bout de l'avenue de la Perrière. Je prends juste en photo l'auteur du magnifique poulpe sur le resto du même nom : Monsieur QQ, dont je me suis offert les "Wired birds" à Locmiquélic en octobre.
Et pour refaire l'itinéraire en voiture, merci Monsieur Google Maps !