Une année à m'marrer bas (73)
Erik Truffaz - El Tiempo de la Revolución
Bande dessinée, musique, photo, street art, école, et le reste
Erik Truffaz - El Tiempo de la Revolución
Wings - Mull of Kintyre
"Cette année-là" apporta elle aussi de grands bouleversements dans ma vie.
Et d'abord la fin de mes allers-retours à l'école de musique.
Quintet à vents le lundi, harmonie municipale de Lorient le mardi, cours de déchiffrage le jeudi, cours de clarinette le vendredi, solfège le samedi et re-harmonie (de Lanester) le dimanche matin ! Ouf ! J'en ai ras-le-bol et je prétexte auprès de mon père ma rentrée prochaine au lycée et le travail supplémentaire que ça va me demander. Dans les faits, je n'ai jamais aussi peu travaillé qu'entre septembre 1977 et septembre 1986, date de mon premier poste d'instit !
Bon, je garde les pratiques collectives parce que faire de la musique en groupe, c'est quand même le but ! Et l'ambiance est là aussi : on est toute une tripotée de baby boomers !
Deuxième événement, le jumelage de mon collège et mon voyage à Wermelskirchen, où je retrouve Manuela qui était venue ici en juin.
Avant cela, je commence à fumer en août (des Gauloises filtres brunes à un franc et quatre-vingt-dix centimes…) dans un champ de tabac du Poitou (mais j'ai déjà raconté ça ici).
Et ensuite mon entrée, donc, au lycée où je découvre (enfin) de la "vraie" musique au foyer des élèves : Yves Simon, Genesis, les Who (Tommy), Neil Young… On peut apporter ses cassettes mais je m'en garde bien : mes enregistrements pourris du hit parade de la BBC (en grandes ondes) du dimanche soir ne me semblaient pas être une façon de ne pas passer encore plus pour un "petit" du lycée…
Je découvre aussi les plaisirs du flipper ("Royal Flush" à 50 centimes) chez Lulu à la Gaieté. Mes résultats scolaires dégringolent dès le deuxième trimestre et ne s'en relèveront jamais.
Kador - Binet
Idées noires - Franquin
Bernard Lermite - Martin Veyron
Star wars - George Lukas
Rencontre du troisième type - Steven Spielberg
La fièvre du samedi soir - John Badham
J'ai choisi cette chanson de McCartney mais j'en écoutais beaucoup d'autres (Delpech, Eagles, Pink Floyd, Queen, Kate Bush) au hasard de la programmation musicale des radios pas encore "libres". Même du disco, comment y échapper ? Bon, je n'ai quand même pas été voir "la fièvre du samedi soir" au ciné, c'était trop tard : ma "culture" musicale commençait à s'échapper du Top 50.
Pourtant LA chanson de 1977 restera à jamais pour moi "Rockollection" de Laurent Voulzy qui m'a fait (re)découvrir un tas de tubes des années passées, et dont j'ai gardé le 45 tours, le seul qui me reste.
Et je me fais avoir deux fois en achetant ces deux disques "posthumes" des Beatles, quasi inaudibles.