Pendant que les migrants continuent de boire la tasse dans la Manche sous les regards indifférents (voire hostiles), c'est à une autre coupe qu'on nous somme de nous abreuver. Pauvres footballers français qui se chopent la crève : la clim des stades devait être trop forte. J'imagine que c'est à peu près la seule conclusion à laquelle arrive une COP27 désespérante.

En attendant, ici, ça caille et je manque de perdre mes 20 doigts à Paris en courant le street art entre Buttes aux Cailles et lieu de la soutenance de Crispim. Les vacances arrivent à point nommé le 16… et la pluie fait son retour dès le 18 ! J'ai du retard de sommeil et une crève à soigner, il va falloir être en forme à la rentrée de janvier : encore une nouvelle élève qui se pointe, un cas pas simple là encore. 27 élèves ? J'avais presque perdu l'habitude.

Crispim fait un premier passage éclair, le temps d'un Clos Margaux, où nous apprenons le projet un peu fou de la patronne de participer au rallye "Roses des sables". Bon, on soutient en revenant le lendemain lui prendre une caisse de ce Chenin si gouleyant, juste après avoir accompagné Crispim à la gare. Il arrivera à Paris avec plus de deux heures de retard, mais échappera fort heureusement ce 18 décembre à une liesse populaire et néanmoins parisienne qui n'aura pas lieu.

Mes sorties se limiteront à revenir au Clos Margaux fêter un anniversaire un peu hors-normes, et à rédiger mon compte rendu des nos trois jours à Redon et Nantes fin octobre.
Chicken passe un Noël plus que calme avec nous, Crispim fait un deuxième passage entre deux réveillons, le temps d'arroser sa thèse avec Michèle et ma dirloche préférée puis avec Chef. Et nous l'arroserons sans lui chez nos potes de réveillon, lors de notre "réunion de travail préparatoire au dit événement… Chicken apprend au même moment qu'il va signer pour un CDI, l'année se termine donc dans la joie !

L'année du Canard 2022
Socialter : ces terres qui se défendent
La revanche des bibliothécaires - Tom Gauld
(Merci les filles !)

Thérapie de groupe (3) - Manu Larcenet
J'apprends à composer mes photos - Nicolas Croce

Bonne fête Roger !

2022 : intro
2022 : janvier
2022 : février
2022 : mars
2022 : avril
2022 : mai
2022 : juin
2022 : juillet
2022 : août
2022 : septembre
2022 : octobre
2022 : novembre
2022 : décembre
2022 : et après ?
Bonne année 2023 !

Ce n'est peut-être pas très logique mais ce chapitre devrait se placer chronologiquement juste avant celui consacré au quartier des Olivettes. Donc ce Samedi 29 octobre 2022, nous nous sommes levés assez tôt (ben comme tous les jours non ?) pour prendre le bateau pour Trentemoult. Ce n'était pas calculé mais le dimanche, les transports sont gratuits à Nantes et nous n'avons donc payé ni le tramway pour venir au port fluvial ni la traversée en bateau.

Trentemoult, nous y étions déjà allé en 2017 : petit village de carte postale aux maisons colorées, un petit air de Burano en face de Venise. Visiblement il a grandi en notoriété et les prix de l'immobilier ont dû sacrément augmenter. D'ailleurs nous avons même lu à la une d'un journal que le (ex-?)chanteur Renaud lui-même viendrait s'y installer. Quartier aisé donc. Et couru des touristes, c'est pourquoi nous y sommes venu par le premier bateau : la foule, ce n'est pas mon truc, je vous dis !

L'embarcadère étant juste à côté, nous avons l'occasion de voir de près la fresque d'Ador et Semor et les détails.

Nous apercevons aussi au passage le "Lunar Tree" de Mrzyk & Moriceau sur la butte Saint-Anne.

On n'a pas trop de chance avec la météo mais ça donne une belle lumière. Par contre ça n'ira sans doute pas pour les maisons colorées de Trentemoult…

Après cinq minutes de traversée nous débarquons avec les quatre ou cinq autres passagers. Deux d'entre eux ont l'air d'être venus faire aussi des photos. Comme ils ont l'air de connaître, on les suit de loin, ils prennent résolument vers l'ouest le long de la Loire.

Nous allons être assez rapidement semés car je m'arrête assez souvent. Déjà devant ce panneau qui m'intrigue. Ah ben c'est la rançon du succès hein ! Et puis avec une traversée au prix du ticket de tram, il ne faut pas s'étonner. Ben vous n'avez qu'à demander à faire augmenter le tarif de la traversée, vous aurez moins de monde !

En vrai ça m'énerve un  peu (beaucoup) : pour rester entre soi, il n'y a qu'à choisir des coins reculés moches ! Non mais !

Les chats de Jinks Kunst vont réussir à me calmer assez rapidement. C'est comme un jeu de piste dans les ruelles du bourg. D'ailleurs il faut se perdre dans les ruelles plutôt que d'essayer d'avoir un itinéraire exhaustif.

Bon, le ciel ne se découvre pas, tant pis pour les couleurs des maisons. Et puis j'avais déjà pas mal récolté en 2017 !

Ah, j'avais oublié : il a aussi (beaucoup) de vrais chats ! Bon, moi, je les préfère en peinture…

Près de l'embarcadère, nous avions repéré cette fresque dédiée à "Dja Dja et Zina" mais je ne trouve rien sur son auteur.

Autres découvertes près du fleuve, ces arbres naïfs (mais non signés) : je verrai presque le même à Paris en décembre.

Un peu de yarn-bombing, et puis surtout ce pochoir rigolo qui pastiche le signe de danger sur les transfos électriques : les soirées doivent être animées par ici !

Nous reprenons le chemin vers où ont disparu les deux autres photographes et nous tombons sur cette belle bête par Ador. (Et décidément, lui aussi a mis une couronne : c'est un signe de reconnaissance ou ça a une signification qui m'échappe ?)

Arrivés un peu dans la brousse, nous bifurquons vers le bourg. Fresque "30moult" en bordure de parking.

Allez, on repique dans les ruelles, on va essayer de zigzaguer jusqu'à la sortie est.

Et faire une moisson de piafs…

… tous plus beaux, déjantés et anonymes les uns que les autres !

Mais il y a quand même plus de chats.

Plusieurs petits carreaux avec des photos "vintage" : anciens habitants ou juste un jeu ?

Evidemment, Sébastien Bouchard est aussi venu sur ce "spot" désormais couru : beau portrait, de commande sans doute.

Lady Bug ne pouvait pas faire moins !

KorkenWesen : ça, j'aurais bien aimé en trouver à Nantes aussi. D'après le site de "Pour l'amour de l'art", il y en a d'autres en ville. Ça me réjoui (presque) autant que les petits bonshommes d'Isaac Cordal, toujours dans l'optique de passer inaperçu tout en étant bien là !

Je n'ai pas pu m'empêcher de prendre quelques photos identiques à celles d'il y a 4 ans, juste pour voir qui a vieilli. Et bien cette "boucherie" plutôt bien, mais sans doute un peu excédée d'être exploitée par les touristes : "photo insta 80€" !

Evidemment, tout cela est très carte postale, limite bobo souvent. Mais très chouette tout de même !

Même les chats (dont l'un était vautré dans la jardinière en 2017) paraissent moins goûter le "sur-tourisme". Et pourtant en cette heure encore matinale, nous ne sommes pas très nombreux.

Un dernier chat pour la route et nous prenons celle qui part vers l'est en direction de la Ressourcerie de l'Île.

Dans la Cale des Chantiers Aubin, j'aperçois une fresque au loin. Signée 100pression et Kafé Korsé, je ne trouve étrangement aucun renseignement sur aucun des deux sites !

C'est donc par le Ouest France du 12 juillet 2022 que j'en appendrai plus !

Un peu plus loin sur un local technique, chouette "rétroviseur" par un Generik introuvable sur Internet.

Nous arrivons à la Ressourcerie. E me contente de faire le tour du parking. Tout a l'air déjà ancien, mais quelques beaux  graffitis.

nous reprenons notre courage à deux pieds et allons nous perdre dans le chantier du nouveau CHU pour rejoindre le centre de Nantes.

Où nous reviendrons sûrement un de ces jours pour de nouvelles belles découvertes.

Street Art et Graffiti à Nantes (1) : L'Île (des Machines)
Street Art et Graffiti à Nantes (2) : Le centre (1)
Street Art et Graffiti à Nantes (3) : Le centre (2)
Street Art et Graffiti à Nantes (4) : la Madeleine et le Champ de Mars
Street Art et Graffiti à Nantes (5) : Trentemoult