Le centre, à l'ouest du Cours des Cinquante otages
Beaucoup de choses à découvrir également dans le centre, c'est pourquoi je l'ai arbitrairement coupé en deux. Premier sous-épisode, donc : à l'ouest du Cours des Cinquante otages.
Nous commençons même carrément au nord-ouest du plan : nous étions logés pas loin d'Ikéa, à vingt minutes de tramway du centre. En passant, nous avions repéré cet immeuble, mais j'ai la flemme de m'arrêter. Alors le samedi 29 octobre, je prends deux photos à travers les vitres. J'apprends qu'il s'agit d'un projet commun des artistes Ocu et Kerozen assistés du Studio Katra.
D'autres "petites choses" au passage
Nous nous arrêtons un peu avant la gare maritime : il y a une enfilade de murs peints. Sur la droite, une déclaration de Pedro (avec la petite couronne que j'ai vu à Redon : les rouge-gorges seraient-ils plutôt de lui que de Mika ?
Sur la gauche, une fresque remplie de chats réalisée par Persu en 2014. La plupart sont issus de bandes dessinées ou de dessins animés. J'en reconnais beaucoup mais pas tous.
Ensuite, je ne cherche même pas les auteurs.
Invader, le vrai, ou un clone, et en hommage à l'éléphant des machines de l'Île ?
Nous continuons sur le quai de la fosse puis nous tournons à gauche et remontons la rue d'Ancin.
Arrivés presqu'en haut, nous tombons sur l'entrée d'un bar richement décoré.
Apparemment, le Studio Katra y est ici aussi pour quelque chose. Très chouette en tout cas.
Nous continuons jusqu'à la rue Montesquieu. J'ai déjà vu ce genre de chose, mais ne trouve rien sur l'auteur.
Picsou place de la Monnaie : une évidence !
Nous repèrerons plusieurs enseignes de magasins dans le même style (et dans d'autres). Ici, des "Percheurs" par Lisa Laubreaux
Le Crédit Agricole ne manque pas d'humour : "Absurdographie" de Jérémie Rigaudeau.
Je n'avais pas remarqué ce petit oiseau (du même) en haut de cette enseigne d'une librairie. Heureusement qu'elle l'a vu : il est vraiment mignon, et de la même patte que le casseur de banque.
Nous trouverons aussi quelques exemplaires un peu fatigués de cette clé.
Fleuriste, marchand des quatre saisons… encore des "Percheurs" par Lisa Laubreaux
A l'angle des rues Scribe et Franklin, l'hôtel Amiral…
… et l'amiral lui-même par Jérémie Rigaudeau ("Absurdographie").
Le bâtiment est "gribouillé" sur le côté des bars. Par "C. Crespin", impossible à identifier.
Un pigeon, deux pigeons...
Jocandeka : nous verrons nombre de ses collages dans tout le centre.
Rue Molière, je suis intrigué à la fois par ce petit visage de femme (lui aussi très répandu un peu partout) et surtout par cette autre au balcon : Que regarde-t-elle ?
"La Danse" - Charles Correia
Sûrement ce groupe de danseurs (qui lui demande une bouteille pleine en échange !)
Sur le mur d'une école, série de cagoules par Kazy et Natosito.
Ces petits portraits (mais de qui ?) et ces petits mots de "Epistole ère" parsèment également les murs.
Sans oublier ces petits sapins de tous styles que nous observerons souvent : collages, peintures, Lego®…
Enfin, premier collage de Sébastien Bouchard (Il y a le même en bleu à Lorient). Nous allons en voir de très nombreux : c'est un gars du coin !
Gzup a dû passer en 2020…
Le Passage Pommeraye est un incontournable. Bien sûr, je n'y achète rien, mais c'est tellement beau !
Ça, je sais le faire aussi !
Rue Boileau, Mifamosa. Tout comme à Tours, il joue avec les plaques de rues. Le Picsou ci-dessus n'est pourtant pas de lui : il y manquait les trois petits points en triangle qui sont sa signature.
Dans la rue du Calvaire, j'aperçois ces deux arbres en pleine conversation. Une plaque indique qu'il s'agit d'une commande de la Ville de Nantes : "Sunderland" de David Ryan (2007).
Plus haut dans la rue, trois bonhommes se font face : "X", "i", "X"… assez mystérieux.
Rue Saint-Julien, Invader (ou copie ?) bien abîmé…
"Trois Grâces" par Sébastien Bouchard, moins convaincantes, je trouve, que ses portraits.
Rue Vauban, un hibou par Touboulik que j'avais découvert à Rennes l'an dernier. Il a collé d'autres personnages de bois, dont cet oiseau près du Katorza et ces "smileys" grimaçant ailleurs dans le centre.
Il est l'heure de faire une pause : ce n'est pas qu'il fait très beau mais crapahuter donne soif.
Nous repartons et passons devant l'hôtel Saint-Patrick. "L’escale Nantaise", réalisée par JieM Bourasseau, élégant voyageur de métal, petite parenté avec Don Quichotte ?
Puis demi-tour vers la rue de l'échelle.
Nous prenons ensuite la rue de l'Arche Sèche. Sous le premier pont, fresque "Je passe juste" par Soemone et Wide, une commande là encore.
L'arche elle même a un petit côté désuet qui me plaît bien.
Sur la place, vestige moyennageux… et invadorien. Vrais ou faux, nous en aurons croisé un paquet aussi.
Nous voilà arrivés au Cours des Cinquante Otages. L'escalier arc-en-ciel a l'air d'être un lieu de rendez-vous plutôt animé.
Un peu partout aussi, les carreaux de faïence de The Milklady nous ont réjoui. A la fois imitation de pubs anciennes et rappel de ces azulejos que j'ai tant aimé à Lisbonne et au Portugal en général.
Nous nous dirigeons ensuite vers l'Îlot Feydeau vers le sud. J'aime les grandes bâtisses avec leurs mascarons sérieux ou moins.
Ici, c'est Sébastien Bouchard le maître des lieux. Habite-t-il le quartier ou trouve-t-il (comme moi) que ses collages s'harmonisent parfaitement avec ces vielles pierres ? Toujours est-il que je suis fan.
"Superme" au point de croix : le message m'échappe (mais sans doute pas au destinataire !)
Inspiration quelque peu macabre mais beau collage
Après ce "Scrat scratché", nous allons franchir le Cours des Cinquante Otages (et en vérité nous l'avons fait plus d'une fois !) pour que j'étale ce que j'ai dégoté à l'est, autour du Château, du Jardin des Plantes et de la gare... mais pas avant lundi prochain !