L'est clair.
Joe Jackson - Wasted Time
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Joe Jackson - Wasted Time
Parcours street art à Saint Brieuc - la brochure
Comme promis hier, second épisode de notre journée briochine consacré au parcours street art réalisé dans le cadre du Festival "Just Do Paint".
Evidemment, nous n'avons pas commencé par le numéro 1 : il faut dire que le 4 est juste à côté de l'office de tourisme…
le site du Festival "Just Do Paint"
Les deux premiers animent habituellement les murs du port de pêche de Lorient.
Vous pouvez retrouver plus de détails sur le site du Festival "Just Do Paint" en consultant l'onglet "artistes".
La plupart sont référencés sous "artistes 2019", mais certains ont créé leur réalisation en 2018.
Le hasard faisant bien les choses, nous avons pu lire un excellent bouquin qu'elle a déniché depuis à la médiathèque !
Ça donne envie de refaire un petit tour de ces villes accueillantes pour les "barbouilleurs" !
Le site de Jin
Au passage, un "intrus " : trois tableaux pour un hommage à Louis de Funès, une commande de la ville, réalisée par Antoine Chateau en 2014. C'est ce que m'apprend Internet au retour.
Et qu'il est aussi l'auteur d'un fond marin remarqué au début du parcours.
Une des plus belles réalisations, selon moi. Un petit côté "bande dessinée" mâtinée de "château dans le ciel" de Miyazaki.
C'est tout près de celle-là que nous avons remarqué un premier pochoir de Miss.Tic. Elle a dû faire le voyage de Paris pour mirer les œuvres des "petits jeunes" et n'a pas pu s'empêcher de laisser des traces de son passage. Nous en avons trouvé trois. Mais ça n'a pas dû plaire à tout le monde…
Je reparlerai d'elle ici quand je prendrai le temps de raconter Paris - juillet 2020 !
Deuxième coup de cœur avec ce chalutier de Gildas Chasseboeuf. En tant qu'artiste local, le parcours officiel lui offre une superbe vitrine à ce qui ressemble davantage à un tableau d'atelier qu'à du street art, dans mon esprit du moins.
Nous verrons plus loin une autre œuvre ancienne de Gildas Chasseboeuf un marin rigolard, flanqué de quelques poules de Jean-Yves Le Fourn, familières depuis notre visite à Brest en juillet.
Autre grande découverte : les trois Bretonnes de Jef. Ces femmes au regard intense interpellent. Et je m'aperçois que nous en avions déjà rencontré une à Lorient au port de commerce.
Et peut-être même une autre à Séné.
Nous avions déjà pu admirer un de ses cerisiers à Quimper en 2017.
Pas trop mon truc, ça. Et mal intégré dans l'environnement.
Nous avons manqué le 12 (Royal Art, ça nous a échappé sur le parcours…)) et le 16 (Astus 2 : c'était un peu excentré, on avait soif !). La réalisation du deuxième paraît pourtant être du plus grand intérêt.
Ceci dit, ma préférence va sans aucun doute aux collages d'un dénommé Ender. Ça me rappelle un peu ceux de Jef Aérosol. Ils sont disséminés dans toutes la ville à des endroits bien choisis. Pourtant ça ne doit pas plaire à tout le monde : certains sont déjà bien abîmés, et puis le papier, c'est éphémère.
Ravis d'avoir visité ce musée en plein air, je me pose une question : mais pourquoi Lorient ne se saisit pas de ce genre de projet ? Il y a une école d'art, ici. Il doit bien y avoir des étudiants un peu doués auxquels on pourrait offrir quelques murs défraîchis ! Et puis l'idée d'aller à la chasse à… quelque chose en faisant par la même occasion découvrir une ville…
Je suis toujours étonné (et le mot est faible) que les édiles ne s'inspirent pas plus de ce qui marche ailleurs, au lieu de répéter les mêmes bêtises (je peux aussi être poli…) sans se renseigner. Et je pense naturellement au délire des "galeries commerciales" désertées au bout de quelques mois, et qui ont fleuri partout depuis 40 ans.
Le street art, ce n'est pas toujours extraordinaire (et c'est promis : je raconterai Paris en juillet). Mais ça met au moins un peu de couleurs dans la ville, ça aide des artistes à sortir de l'anonymat, et ça ne doit pas coûter bien cher à une municipalité !