Ginette & Caramel

Juillet commence dans la morosité : tout le monde craint ce qui va sortir des législatives. On ne sera finalement qu'à moitié rassuré.

Nous partons donc dès le 14 pour Strasbourg, avec une étape de 3 jours à Orléans, puis une autre à Bourges et Street Art City. Superbes découvertes tout au long de ces dix jours.

Au retour, nous profitons à fond de l'événement  "Urban Arvor" organisé par la Galerie Jumble à Larmor : il s'y succède chaque week-end de talentueux "gribouilleurs". Avec le regret que Lorient soit encore si frileuse concernant le street art.
Et puis il y a les 1300 photos de vacances qui occupent agréablement les petits matins dans ma cuisine.

Après l'épisode Borne six mois plus tôt, not' bon président fait cette fois preuve d'une galanterie inédite en épargnant le déshonneur d'une censure à une autre femme en chef de gouvernement, tout en décrétant l'ouverture d'une longue "parenthèse enchantée". On en viendrait presque à douter de l'existence de conflits ailleurs dans le monde. Et même le journal de France Inter devient pour moi inaudible.

A la mort d'André Juillard, je me console en relisant les superbes "Le cahier bleu" et "Après la pluie".

Seul le silence - Fabrice Colin & Richard Guérineau
En cuisine avec Kafka - Tom Gauld

La France sous leurs yeux - BnF
Au crépuscule de la Beat generation - Etienne Appert

Depuis le mois de juin, je me suis décidé à fureter enfin dans le rayon "comics" de la médiathèque. Après "V pour Vendetta", je tombe sur ce second tome de "Novembre" que je ne résiste pas à lire avant de trouver le premier en août, et que je lâche pas avant la fin.

Novembre vol II - Matt Fraction, Elsa Charretier & Matt Hollingsorth
Blacksad vol 5 : Amarillo - Canales & Guardino

Je ne suis en général pas très porté sur la musique "traditionnelle" (j'ai un peu de mal avec le violon) mais ce disque de Gnoss m'a donné envie de chercher des titres plus anciens. Ce sont donc 9 morceaux qui sont entrés directement dans ma playlist.

Bonne fête Jessica !

2024 : intro
2024 : janvier
2024 : février
2024 : mars
2024 : avril
2024 : mai
2024 : juin
2024 : juillet
2024 : août
2024 : septembre
Bonne année 2025 !
2024 : octobre
2024 : novembre
2024 : décembre
2024 : et après ?

Une journée à Street Art City (1) : intro et expos
Une journée à Street Art City (2) : extérieur (1)
Une journée à Street Art City (3) : extérieur (2)
Une journée à Street Art City (4) : extérieur (3)
Une journée à Street Art City (5) : extérieur (4)
Une journée à Street Art City (6) : extérieur (5)
Une journée à Street Art City (7) : extérieur (6)
Une journée à Street Art City (8) : extérieur (7)
Une journée à Street Art City (9) : conclusion

Ce cinquième épisode, sera consacré aux œuvres du "bunker", sans doute un ancien bâtiment technique au fond du terrain.

Et on commence avec cette fresque très colorée d'inspiration hip-hop par l’artiste Japonaise Shiro (2016).

"Sater Gfm nous propose un métro, FGC (ou Ferro Carril Generalitat de Catalunya) le métro qui relie Terrasa Sabadell à plaça Catalunya de Barcelone. Petit détail anachronique, la gare d’arrivée n’est pas espagnole mais la Gare du Nord de Paris." (2018) (sur le site "Trompe l'oeil")

Sur le toit, on aperçoit une œuvre de Bojan Nikolic mais impossible d'approcher. Et sur une cheminée d'aération (?), le  regard d’un homme fixé sur nous par Ted Nomad.

"Peindre comme un enfant" (2023), seconde fresque de Janin Nuz (professeur d'art à Mexico)
"Sur ce mur, j'ai peint mes deux élèves Juanita et Araceli de la communauté où j'enseigne, et cette fois ils m'ont offert de très beaux moments et m'ont appris à voir le monde d'une manière différente. Ils se font face et se proposent mutuellement leur pinceau." (propos de l'artiste)

La "Mission Mars" (2023) par Zeso et Soir2 (artiste franco-russe) a beau paraître un peu compromise, la virtuosité et l'humour de cette fresque rend cet échec soviétique très réjouissant.

Superbe visage d'enfant par Stinkfish, artiste mexicain (2017)

On continue à tourner autour du "bunker"  : "Pensées dominantes" (2016), le monde surréaliste et humoristique (et un poil sombre ?) de Carl Kenz. "Our life always expresses the result of our dominant thoughts" (Et ce n'est pas souvent qu'on tombe sur une citation de Kirkegaard !)

Magnifique hommage à Georges Brassens (auprès de son arbre… et de son chat-qui-louche) par Pink'art Roz (2021) (avec hommage à l'hommage par Rox et Jo)

Allez, nous entrons dans le "bunker"… qui n'est vraiment pas bien éclairé ! (Comment voulez-vous faire des photos dignes de ce nom dans ces conditions ?)
Ça commence par "Dragons et samouraïs" : inspiration japonaise pour ce tatouage géant par Soone (2017).

J'ai été agréablement surpris de retrouver The Caver à Street Art City.
Je l'avais découvert à Lisbonne mais c'est à porto que j'ai vu le plus grand nombre de ses œuvres : gros cerne noir type vitrail et couleurs flashy.  Pas évident de photographier ici sa production dans la pénombre du bunker, alors c'est flou !

Toujours dans le "bunker", réalisation collective par par Ayawa MG, Imelda, Bozart et Action, artistes Togolais en résidence à Street-art City dans le cadre du premier jumelage graffiti entre Street-art City et Agbélouvé au Togo (2022)

Elmo (de Sesame Street) au téléphone" par Zeso dans le "bunker" (2017)
(Voir aussi la vidéo sur YT : "DEPORTED by ZESO - Street Art City")

Et puis tout un tas de bazar (restes d'expo ?) où je retrouve le petit bonhomme-tour du début, sans plus savoir qui l'a créé.

Et demain, on ressort du bunker pour la suite !