La Grande Parade du FIL 2018
Festival Interceltique de Lorient
Cette année Chicken défile alors on ne peut vraiment pas la rater, cette Grande Parade !
Vers 9h45, on se trouve une place à l'ombre. Je ne vois bien les groupes que de profil puis de dos. Qu'importe, c'est ma… combientième déjà ? J'ai perdu le FIL ! Bref, je connais.
Il fait déjà chaud, les spectateurs côté soleil portent toutes sortes de couvre-chefs parfois aussi saugrenus que ceux des artistes qui défilent, d'où cette idée qui me vient de me concentrer sur ces "n'importent coiffes" !
Nous observons également un étrange phénomène : les accompagnateurs des groupes (porteurs d'eau) récupèrent devant nous les lunettes de soleil et autres protège soleil un peu baroques, puis sont déviés sur les côtés du défilé. France 3 filme un peu plus bas, et nous supposons que tout cet attirail ne ferait pas très "propre". Il faut sans doute donner l'image de la "tradition", au détriment de l'aspect festif et un peu foutraque…
Les groupes se succèdent sous la chaleur. Le dernier – les pompiers, encore une tradition ! – passe devant nous vers 13h30. Et nous suivons maintenant la vague des spectateurs affamés qui se dirige vers le centre ville. A notre habitude, la température annihile tout désir de manger : on se rattrapera ce soir.
Nous faisons notre petit tour des stands et pavillons des différentes nations. La foule est là et j'avoue une prédilection pour les lieux moins fréquentés. Bon, là, ça va être dur…
Première bière – puis deuxième – à la Taverne Nous y croisons le mari de Michelle (cherchez !) : elle a séché – littéralement – la parade.
Direction "le jardin des luthiers". Là aussi, "le soleil donne" et l'ombre est très recherchée. Un bagad (Lorient ?) se produit sous le dais qui protège la scène. Je suis épaté par la danse d'une percussionniste devant son mur de grosses caisses.
Un passage dans l'Hôtel Gabriel : comme chaque année, des artistes "celtiques" y exposent. J'y apprécie les photos de Ricardo Grobas et de Janet Lees, ainsi que les pentures un peu psychédéliques de Mat Mclvor. Quant au reste, ça me laisse un peu de marbre. Nous en discutons avec Aurélie, surveillante bénévole – comme chaque année – de l'expo (et néanmoins mienne collègue de l'élémentaire le reste du temps). Elle nous recommande la partie galloise de l'expo à la galerie du Faouëdic. La chaleur nous découragera, ce sera pour demain ! (Et je n'y serai d'ailleurs pas déçu !)
Nous nous dirigeons vers l'autre pavillon pour revoir l'expo des sketchers, déjà visitée en juin. Et les œuvres de Gérard Darris ont toujours ma préférence !
17h, nous décidons de retourner nous poser à la Taverne jusqu'à l'heure du dîner. Chicken et sa copine nous y rejoignent un peu nases, et le temps passe agréablement à papoter au son de "l'usine à canards" qui met de l'animation dans la rue.
Enfin arrive le moment de fournir à nos estomacs leur dose de calories : rost er forn et flan d'avoine : un grand classique pour moi. Et je suis impressionné par l'importance de l'équipe. C'est au moins une quinzaine de serveurs – et -veuses – qui s'agite frénétiquement – mais néanmoins efficacement – au bar et en terrasse…
… avec une gentillesse et une patience que je n'aurai jamais. Quelques mauvais coucheurs se plaignent en effet de la lenteur (ressentie) du service, semblant oublier que :
. c'est dimanche
. ils ne sont pas les seuls au monde (ni même sur la place…)
. ils sont en vacances, eux !
Enfin arrive l'heure où il vaut mieux se rentrer : douze heures de festival nous suffisent pour cette première journée. Il en reste sept, et puis il faut encore retourner à la voiture, garée à Pétaouchnok !