Berniques ou patelles ? (suite 07)
Tenez, je repense à "Tulipe", là.
"Tulipe" de Sophie Guerrive - Ginette & Caramel
http://ginette-caramel.over-blog.com/2017/02/tulipe-de-sophie-guerrive.html
"Tulipe" de Sophie Guerrive
C'est vrai que mes berniques, elles aussi, se posent beaucoup de questions, et ont parfois des avis définitifs sur la vie.
Pourtant, sont-elles ignorées ! Observez une plage en été : les enfants partent à la chasse - la pêche ? - aux coquillages, se jettent des poignées de sable mouillé et des algues pour le seul plaisir d'aller se nettoyer dans la mer.
Parfois un père - ou une mère ! - consent à lâcher son portable, son "Closer" ou son polar pour aider sa progéniture à ériger le château qu'il ou elle n'assumerait pas de bâtir seul(e).
Quant aux coquillages, ils serviront à "décorer" ledit château. Un peu comme ces maisons de bord de mer dont le mur de clôture arbore parfois ces dépouilles coulées dans l'enduit.
Tout adulte - je le souhaite et l'espère - revit à un moment ou à un autre ces petits moments d'enfance qu'on croyait oubliés.
J'ai sans doute oublié moi aussi trop longtemps, et l'âge venant, comme on dit (quel âge ?!), je me remets à m'intéresser de plus en plus à la vie qui est dans les objets du quotidien.
Les berniques sont pour moi un terme générique qui s'adapte à tout objet, ce blog en témoigne. Chaque chose a son mot à dire.
Oh, ça ne changera pas ma vie - ni la vôtre ! Leur seul but : s'affirmer comme faisant partie de notre imaginaire.
Les objets, dans notre culture, ont pris une telle place qu'ils nous parlent. Il suffit de savoir les écouter.
Edie Brickell - A funny thing