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Déca Pea t'es.

Publié le par Narcisse

Déca Pea t'es.
Déca Pea t'es.
Déca Pea t'es.
Le Celtic, Larmor, il y a déjà un bail...

Le Celtic, Larmor, il y a déjà un bail...

The Wondrous Wizard of Id - Brant Parker & Johnny Hart

The Wondrous Wizard of Id - Brant Parker & Johnny Hart

Réparer les vivants

Publié le par Narcisse

"Je suis allé au cinéma !"

- Tu veux aller au ciné ce soir ?
- Ben ouais… voir quoi ?
- "Réparer les vivants"

Bon, on a ramené Crispim à la gare, Chicken a cours demain, ça sent la fin des vacances…
Je ne sais RIEN de ce film ! Mais je fais confiance.

Réparer les vivants - Katell Quillévéré

Réparer les vivants - Katell Quillévéré

Début angoissant (pour moi) : je crains pour les jeunes à l'écran. En même temps, je repère deux fois une R5 rouge dans le décor : ça fait un peu beaucoup en 2016 ! Signe que j'ai un peu de mal à entrer dans le film.
Et puis cette séquence scotchante de surf à l'aube. Je ne suis pas très "mer", mais je suis pris par cette scène. Retour en fourgon : je continue à flipper pour eux. Séquence onirique et puis… ben j'avais raison d'avoir peur !
Scènes avec les parents de Simon, très justes, selon moi. Mais j'ai un problème : je sais déjà où ça va, je devine les réactions des personnages. Il faut dire que je me suis déjà posé cette question importante (pour moi, pour mes proches) : celle du don d'organes.

Réparer les vivants

Alors je décroche un peu du film. La partie "hôpital-trasplantation" me rappelle un documentaire (très bien fait) que j'ai vu il y a quelques années dans l'émission de Michel Cymès. Et les histoires de la "receveuse", ben c'est un autre film…
Impressions mitigées, donc. La preuve ? J'ai entendu deux morceaux de musique pendant la projection (ce qui ne m'arrive jamais : la musique fait d'habitude partie du film, et je ne m'en souviens pas après). Je viens de les retrouver sur Internet :
- "Hammers" de Nils Frahm. Bon, là, c'était fastoche : une scène de concert, la nana joue ça, ça me plaît bien. Morceau bien nommé !

Réparer les vivants

- "Paint me colors" de Girlpool. Ça, c'est au début, dans la fourgonnette. Intro de basse, et puis entrée de la guitare. Heureusement, on n'entend que l'intro dans le film : les voix de ces deux filles me sont insupportables ! Je ne suis définitivement pas très rock !
Bilan ? En demi-teintes. Je ne me suis pas ennuyé, mais grosse impression de déjà-vu (le "reportage" sur la transplantation), quelques scènes qui m'ont bien plu (tout le début, le flirt de Simon, la détresse des parents) et puis des longueurs (la vie de la "receveuse").

Réparer les vivants

En conclusion, je recommande ce film à toutes celles et ceux qui ne se sont pas encore posé la question du don d'organes. Pour les autres qui ont fait leur choix (pour, comme moi, ou contre…), allez plutôt reoir "les oiseaux" d'Hitchcock, comme le conseillaient les centaines d'étourneaux perchés sur la grue près du cinoche !

Réparer les vivants

Et quand sur la route du retour, Chef nous appelle pour nous annoncer le décès de la mère de Picolo, je me dis qu'en ce jour de Toussaint, il y avait décidément de la mort dans l'air…

Les oiseaux - Alfred Hitchcock - 1963

Les oiseaux - Alfred Hitchcock - 1963