Ginette & Caramel

Ce printemps-là, quelle histoire,
nous fîmes grève sans gloire.

On s'y prenait comm' des manches
et la déception fut franche !

On n'avait que peu d'espoir
mais on essayait d'y croire…

On se raccrochait aux branches,
il ne fallait pas qu'on flanche.

Et par un heureux hasard,
sans s'être donné rancard,

au Stole on retrouvait Blanche.
Tous les jours, c'était dimanche !

On parlait de nos déboires,
et Chicken virait au noir !

Dans quinz' jours, tous les deux planchent
sur le bac, Chicken et Blanche !

A l'époque des cassettes audio (Des…?!?…), j'avais commencé une "collection" de versions de ce morceau (un peu comme pour "Blackbird", des Beatles).
Qu'est-ce qui me plaît dans ce morceau ? Sa structure sans doute, le suspense qu'il entretient : ça n'en finit pas de commencer ! Et quand enfin le "refrain" démarre, c'est une véritable jouissance auditive ! (Pour moi du moins !)
A la réécoute, aujourd'hui, bien sûr le son a vieilli, et j'attends une version plus "actuelle". Mais qui surpassera le grand Jaco ?
Je ne connais pas l'histoire de ce morceau (et je m'en fous !), mais j'imagine qu'il y a un lien avec "Bird" - Charlie Parker - , le roi du be-bop. Mais la première fois que je l'ai entendu, ce morceau, je ne savais même pas que ce gars-là avait existé !

La version de Quincy Jones de 1989 a l'avantage de réunir des "pointures" : George Benson, Dizzie Gillespie, Miles Davis, Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan…). Mais le son des années 80 ne vieillit pas super bien non plus !

Celle de Manhattan Transfer a bien passé la rampe - selon moi, mais vous connaissez mon goût pour les groupes vocaux !
De toute façon, ça fait tellement longtemps que j'aime ce morceau qu'il est définitivement "dans ma boîte" !
Et qu'à l'instar de "Nine over reggae", quand le lecteur de la bagnole tombe dessus, vous me verrez chanter et danser si vous me croisez !