Les "je dis" du porc
Transes, porc !
Hubert Mounier - On se fout d'ma gueule
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Transes, porc !
Hubert Mounier - On se fout d'ma gueule
Deux jours à Bilbao (2) : street art dans le centre
Juan Malk - Calle General Concha en face de l'hôtel qu'on a choisi
Le vendredi 20 juillet, nous étions donc partis pour une balade vers le musée Guggenheim, qui a déjà été l'occasion de quelques récoltes dans le centre ville de Bilbao.
Et en premier lieu cette belle et impressionnante "Giltza bat" par Christina et Verónica Werckmeister sur un pilier du pont de La Salve juste en face du musée.
"Cette incroyable œuvre d’art urbain intitulée "Giltza bat - A key" évoque l’idée de liberté d’expression et le besoin que nous avons de communiquer, une invitation claire à interagir avec les autres et à partager. Deux femmes, d'âges différents, discutent. Elles reposent sur un fond de dentelle, une série de nœuds tissés qui illustrent la complexité de leur relation."
En déambulant dans les rues, nous avons vu d'autres "petites choses" comme ces rideaux d'un café rue Iparraguirre…
… et cet autre (anonyme) sur une pharmacie 13 rue Hurtado de Amezaga : tous "sponsorisés" sans doute.
Au retour vers l'hôtel, je glane ici et là… et note qu'Oré est aussi passé par-là, mais il y a sans doute déjà un bon moment.
Le lendemain samedi 22 juillet, après la visite de la vieille ville de Bilbao, nous partons à la chasse aux fresques que nous propose de découvrir un parcours de street art fourni par l'office de tourisme.
Nous passons par le pont de la Ribera de l'autre côté duquel se trouve cette longue fresque féministe de Ruth Juan : "A las mujeres supervivientes de la violencia de género" sur le Quai de la Merced.
Nous voilà dans le quartier de Bilbao la Vieja, encore quelques petits trucs pour nous mettre en appétit…
Calle Marzana, une citation de Musset : ça ressemble au petit cadre vu dans la vieille ville…
Dans la même rue Marzana, autre fresque féministe dans un style naïf : "Toutes les femmes, tous les droits, tous les jours" par Susterra.
Nous continuons dans la même rue, je shoote tout ce qui est là mais ne trouve pas toujours les auteurs. Avant de continuer, nous apercevons une terrasse qui nous fait de l'œil au 23 rue Bilbao la Vieja. Il faut dire qu'il est 14h30 et que ça fait plusieurs heures que nous marchons. Nous nous posons donc à la taverne Topa. Au moment de payer, nous remarquons des cadres au mur. Il s'agit d'une expo de"2.994_art" dont les travaux m'évoquent un peu certains de Thierry (voir lien dans la colonne de droite de ce blog). J'aime donc beaucoup !
Nous continuons à descendre la rue. Il y a là une sorte de banquet féministe dans la rue, avec autour plusieurs œuvres revendicatives : le coin m'a donc l'air sympa comme tout !
Murales Lian - Antifascistak - Bilbao La Vieja
Murales Lian - Niña - Bilbao La Vieja
Josemi y Cobos - Un nouveau monde - Bilbao La Vieja
Nous passons sous le pont de San Antón, rien sur cette fresque colorée…
… peut-être de Erb Mon comme ici le long du Muelle (quai) Urazurrutia, dont les travaux ne sont visiblement pas toujours appréciés à leur juste valeur par ses "collègues".
Un peu plus loin sur le quai "Homme-loup" (et homme-mouton ?) par Hibernando lui aussi un habitué de la ville.
Sous les immeubles colorés du quai (avec parapluies protège-linge), beaucoup de graffitis pas toujours intéressants.
Nous allons arriver sur le territoire du "Plano arte público mural Bilbao la Vieja" fourni à l'office de tourisme.
Première découverte Calle Urazurrutia : Txikles (ça veut vraiment dire "chewing-gum" en basque ?) de Jose Ramón Bañales (BADA)…
… avec l'aide de membres d'une association de réhabilitation du quartier.
Calle Bilbao La Vieja, grande façade décorée par Sixe Paredes : "Futurisme primitif"
La Plaza de los tres pilares est un lieu très fréquenté par les street artistes : fresque sans titre de Ana Taratiel…
Nous apercevons en hauteur la Calle Mirivilla avec "Spindle" de Zoer & Velvet. Nous allons oublier de nous approcher…
Toujours Plaza de los tres pilares, première série de silhouettes noires de Suso33 : “Pinturas Negras"…
… et une corneille fan de Picasso par "Primo-quelque-chose".
Sur la rue San Frantzisko, mangeur de bonbons par Landrvs-ixe (introuvable sur Internet).
Calle Miribilla, " Vivas nos queremos" par Hibernando
Au bas d'un immeuble de la Calle Miribilla, œuvre sans titre du collectif DK Muralismo : un petit côté pop art à la David Hockney.
Autre œuvre d'une qualité indéniable (quoiqu'étrange dans ce lieu)… mais anonyme !
Juste à côté dans cette même Calle (rue) Miribilla : Águilas (aigles) vs Drones de Andoni Euba à la réalisation également très soignée.
Nous arrivons Calle Concepción sur une sorte de dalle au pied d'immeubles : nouvellles “Pinturas Negras" en format XXL par Suso33.
Nous tournons dans la Calle Gimnasio : Caméléon à quatre yeux et à la langue démesurée par Jeremías Pau (El Hombre viento) qui n'est pas que street artiste.
Sur un rez de chaussée condamnée, nouvelle fresque d'Erb Mon à l'angle des Calle Gimnasio et Calle de la cantera.
De la Calle Gimnasio, nous descendons sur un petit square Calle Cortes, Hibernando (Pablo Escauriaza) s'est fait saloper son espèce de Mowgli, et je ne trouve rien sur "Paka Jone" (??) à côté.
A côté, drapé par Hibernando.
Toujours Calle Cortes mais en face, "poneys roses grimaçants" par Juan Malk et superbe “Niño Jama Masjid” par Stinkfish.
Nous remontons la Calle Cortes et tombons sur cette enfilade collective qui date un peu, dans des tons rouge-noir-blanc-bleu qui unifie les productions, par Axel Void, Fefe Talavera, Remed et Laguna
Nous rapprochant de la rivière, nous parvenons Plaza Corazón de María et ce doigt accusateur ("En el punto de mira 2") par Grip Face (David Oliver) en direction d'un alien que j'ai trop vu un peu partout.
Et c'est là que s'achève notre chasse, avec bien sûr des oublis de notre part - mais ce n'est pas évident d'avoir un appareil photo dans une main, une clope dans l'autre et le plan dans la troisième. De toute façon il est temps de retourner boire une bière bien fraîche (et à un prix exorbitant) dans la vieille ville.
En retournant vers la cafétéria de la veille (on a la flemme de chercher autre chose), nous trouverons encore quelques petites choses au hasard. Comme ça qui ne manque pas de couleurs… mais restera anonyme aussi ! (Ils n'ont qu'à signer, quoi !)
Pour finir cette journée avant les 900 bornes qui nous attendent pour rentrer à Lorient le lendemain, nous partons vers le sud du côté des arènes : elle a repéré des choses à voir par-là.
Invader ? Sans doute encore juste un copieur. Et puis une disquette ??!
Au bout de la rue Général Concha à l'entrée du parking de la plaza de toros.
"La fresque est l'œuvre de la compagnie DK Muralismo, formée par les artistes Jorge Rubio, Fermín Moreno et José Ramón Bañales."
Nous poursuivons un peu par la rue Irala Le mur d'un café est aussi celui d'un jardinet d'immeuble. Le kid de Chaplin (Niño observando par Hibernando) nous observe de derrière un arbre.
Et sur le pignon d'un immeuble juste au-dessus dans la rue, fresque "Irala" d'un (in)certain Gato dans un style bande dessinée ou dessin animé pour la jeunesse assez original par rapport à tout ce que nous avons vu.
Bon ben voilà pour Bilbao. Tant de choses vues, et tellement de choses à voir encore si j'en crois (une fois encore) l'excellent site "Bilbao : Arte en la calle" que je vous recommande vraiment si vous devez vous rendre dans cette ville, même s'il n'est plus mis à jour.
Et il va être temps de tomber le rideau sur ce mois de juillet qui aura bien occupé mon premier mois de retraite, avec au prochain (et donc dernier) épisode un peu de gastronomie en guise de bilan !