Une folle journée à Lorient (3)
J'ai passé 12 heures au centre ville !
Avant même d'entrer dans la galerie Nayel, ce samedi 3 juin 2023, nous avions fait un premier tour du centre, alléchés par cette fleur très colorée de Fkoood rue de la Patrie.
Juste à côté, au coin de la fresque de Dino Voodoo, un autre collage par une certaine Nybé.
"Elle pleut" - Nekfeu
Si j'en crois son Instagram, on lui a déplacé… Qui ? Pourquoi ?
Bon, elle a l'air d'y tenir, à cette place, vu qu'elle repasse dans la journée pour y poser une autre image. Encore inspirée par les musiques qu'elle écoute.
"La malinche" - Feu ! Chatterton
On n'a pas les mêmes goûts musicaux mais j'aime bien ces collages très colorés (même avec les paroles écrites dessus).
"La bonne étoile" - Matthieu Chédid - Passage du Blavet
Dans le même passage, collage de Sébastien Bouchard : "Prince" ailé ?
Rue de Liège, un triptyque Sébastien Bouchard / (anonyme) / Kar
Ce collage de sa série "les corps peints" a dû plaire : il aura déjà disparu le lendemain !
Sur la devanture de la librairie jeunesse "Comme dans les livres" rue de Liège, Dall'Osto est venu poser un "crudété" rafraîchissant.
Nous redescendons vers le Café du Port par la rue Dubail. Une autre fleur de Fkoood accompagne le portrait par Dall'Osto.
Sur la façade du même bar, un Mohamed Ali magnifique par Raf Urban…
Et sur la gauche de la façade, ce sublime pochoir par Kelu Abstract. Cette fille au bonnet va m'attirer comme un aimant, je vais repasser devant à plusieurs reprises avec chaque fois le même plaisir de la photographier. J'aime sa moue à la fois désabusée, triste et provocatrice. Et puis c'est une connaissance : nous l'avions déjà croisée à Paris en décembre 2022.
Rue de Liège (derrière la FNAC), ce collage de Sébastien Bouchard a bien résisté au temps et aux vandales. Le voilà accompagné d'un fantôme désorienté de Jean Moderne. Bon, moi…
Fkoood et Sébastien Bouchard ont tout de même choisi un endroit pas très valorisant : l'arrière de la galerie commerciale Nayel rue du même nom.
Tiens, un Dall'Osto qui m'avait échappé dans le square Rio. (Le Toe24 qui l'accompagnait est en piteux état, plus du tout photogénique !)
Après une bière à la Taverne, nous descendons vers le bassin à flot par la rue Poissonnière. Je suis moins convaincu par ce Sébastien Bouchard. Les couleurs, sans doute.
En allant vers le Péristyle, je n'avais pas remarqué ce Chut!!! (Vous savez, le père de "Petit Jean"…)
Devant la Maison d'Agglo, démonstration de skate : un jour, j'aurai la patience (et le temps) d'essayer d'en faire des photos potables !
Nous remontons la rampe de l'Amiral : un nouveau Toe24 et un Dall'Osto sont venus tenir compagnie à cet ancien Kar Liopé bien usé par le temps. De toute façon, ils sont tous en sursis sur ce bâtiment lui-même en sursis !
Comme nous l'avions aperçu de loin, nous revenons vers le bassin à flot et traversons le pont levant. Horss y a collé un Neptune (enfin lui il dit Poséidon…) pour nous mener jusqu'à celui - toujours anonyme - que je reviens voir de temps en temps.
Et puis un autre Quai de Rohan : "Amour Anarchie" ? J'aime moins.
Je suis tout surpris de constater que cette réalisation très acidulée est signée Kar Liopé : je n'y retrouve qu'à peine son style habituellement cerné de noir. J'aime bien quand même et voilà une troisième belle chose sur ce bâtiment quelconque (avec le Neptune précédemment évoqué) et l'espèce d'hydre au dos (voir ici) par ce "Costik" qui m'échappe toujours. (Bon, il y a aussi un Schtroumpf par le duo Oplo Ntino…)
Dal'Osto et son "crudete" très graphique rue Anatole le Braz…
… qui me permet de remarquer ce loup en dessous (en réalité bien plus discret que sur ma photo bidouillée)..
Après avoir observé le début du travail de Naga sur sa fresque à l'entrée de la galerie Nayel, nous entendons que le duo Oplo Ntino sort poser une mosaïque. Nous leur emboîtons le pas. Ils ne sont pas allés loin : juste en face rue Nayel, au-dessus d'un collage de Nybé.
Pour une fois que j'assiste à ça en direct dans la rue, je ne me prive pas de shooter à tout-va. Comme chaque fois, leur signature est là, cachée dans l'écume : "ipdo" pour "i pixel di oplontis". Inspiration moyenne, pourtant…
Ils enlèvent l'échelle : l'occasion de contempler ce clone du collage de Nybé vu le matin.
Bon, 18h45, il est temps de se rapprocher du stade pour la "casserolade" (même si je ne suis pas "armé"). Et je suis toujours désappointé de constater qu'il y a plus de supporters pour assister à un match de foot (payant) que pour défendre (gratuitement, le samedi du moins) des droits dans la rue.
Après une heure et demie à taper sur un lampadaire avec ma boîte à mégots, il est temps de se rentrer : ça fait presque 12 heures qu'on est là, et les légumes du marché n'ont peut-être pas trop apprécié une journée passée dans le coffre de notre bagnole garée au soleil boulevard de l'Eau courante…
Demain la suite : dimanche 4 juin 2023, épilogue ?