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146 résultats pour “Berniques ou patelles ?

Dans ma boîte à crayons

Publié le par Narcisse

Dans ma boîte à crayons

Comme j'aime les fournitures depuis tout petit, j'aime aussi les crayons. Alors j'en ai plein. Qui ne servent pas, pour la plupart. J'ai même acheté des crayons aquarellables qui sont restés dans leur boîte depuis trois ans !
Je me suis fait offrir il y a vingt ans un porte plume et de l'encre de Chine, mais je ne le sens pas : je ne serai jamais graphiste.
Récemment, Thierry a essayé de m'inciter à tester le feutre plume, pour donner un peu plus de vie à mon tracé, avec des épaisseurs différentes. Je ne dis pas que je ne vais pas essayer, mais ça va me demander un sacré effort – sans parler du temps – avant d'en sortir quelque chose de présentable.
En attendant, je me contente de quelques feutres permanents aux mines plus ou moins fines.

Dans ma boîte à crayons

Depuis une dizaine d'années, j'ai décidé de chasser le gaspi dans ma classe. C'est venu un jour où nous passions commande pour l'année scolaire suivante. Ras le bol des crayons de couleur à deux balles dont la mine se casse en dix-sept dès qu'ils tombent par terre. En plus, elle est trop sèche - la mine -, les enfants n'arrivent pas à colorier. Alors j'ai décidé de mettre le prix car les enfants le méritent bien ! En échange, j'ai aussi décidé de les faire durer – les crayons.
En effet dès que leur taille descend au-dessous de 7-8 cm, les enfants ne peuvent plus les tenir correctement. Ce qui fait quasiment la moitié du crayon. Pas question de les jeter, alors système D : je les fiche dans des corps de feutres usés, et nous les menons au bout !

Dans ma boîte à crayons

On peut y voir de la maniaquerie – ce qui n'est pas complètement faux  ! J'ai tendance à croire que ça aide à mieux dépenser le budget qui est alloué à l'école.
Je me retrouve donc moi-même à écrire avec un petit bout de crayon gris mâchonné par mes élèves jusqu'à ce qu'il soit assez petit pour être fiché à son tour.
Sans oublier la gomme qui lui tient compagnie dans ma poche. Mais c'est une autre histoire.

Dans ma boîte à crayons

Dans ma boîte à lunettes

Publié le par Narcisse

Ça m'est arrivé quasiment le jour de mes 45 ans.
Jusque là, j'avais une vue excellente de loin comme de près, et le port de lunettes se limitait à mes séances de bronzage sur la plage.

Dans ma boîte à lunettes

Et puis la vieillesse venant – tôt ! -, je n'arrivais plus bien à distinguer les gribouillis sur mes bouquins. J'avais beau plisser les yeux, impossible d'y mettre du sens. "Problème de luminosité trop faible ?"
Mon œil, il a bien fallu que je me rendre à cette triste évidence : moi qui avait abandonné depuis l'âge de treize ans toute fréquentation des églises et de leurs coulisses, voilà que la presbytie me rattrapait !
Ça baisse lentement mais régulièrement depuis, me voici déjà à 2.25 de correction !
Comme je ne souhaite pas porter des lunettes en permanence, elles se promènent de mon nez à mon crâne*. Pas besoin de progressives, ma vue de loin se porte – pour l'instant – très bien. Pas de lentilles non plus : j'ai autre chose à faire le matin !

Dans ma boîte à lunettes

Alors ce boîtier est devenu un fidèle compagnon.
Boîte à clopes, boîte à mégots, portefeuille, carnet de notes et feutre, crayon gris et gomme, gants et bonbons au miel, clés et briquet, médiator et clé USB : comme si je n'avais déjà pas assez de choses dans les poches !

Henriette : un temps de chien - Dupuy & Berberian

Henriette : un temps de chien - Dupuy & Berberian

* et évidemment, à les faire glisser ainsi, je viens de casser la monture !

Dans ma boîte à lunettes