5 résultats pour “Busnel”

Arrivé au 15, je commençai à désespérer : rien de bien nouveau en ce mois de décembre !
Un rhinocéros repéré rue de Liège, avec ces personnages typiques des travaux des élèves du collège Charles de Gaulle de Ploemeur.

Rue Général Dubail - à côté du café du même nom -, nouveau collage de Mélanie Busnel qui a remplacé un motif floral que j'avais repéré en juin.

Trois jours plus tard, je remarque dans la rue du Port une chouette un peu défraîchie de MDLF qui m'avait échappé.

Je voyais déjà la perspective de ne rien publier sur le sujet en ce dernier mois d'une année tellement riche en découvertes. Et puis le 20,  profitant du rendez-vous "troisième dose" à "La Base", je décide en sortant de faire un tour au port tout proche.
La météo est glaciale et le ciel bouché, je tourne dans les rues en bagnole.

Tiens, du nouveau sur les anciens "Ateliers du Bout du Monde" : j'ai repéré en passant un Mastabilo récent (?).
Chouette portrait de Tkv Kraljica Vila dont j'apprends sur l'Instagram du colleur qu'elle est de Belgrade et "une grande source d'inspiration" pour lui.

J'en profite pour faire un petit coucou à Georges et Jack auxquels des gribouillis bleus n'apportent rien.

Rien de récent alentour, je me dirige toujours en voiture vers les anciens Ateliers de Kergroise.
Surprise : les graffeurs du coin (Diaspora Crew et quelques invités du Moker Crew et du Basst'art Crew) sont passés pour une jam en novembre !
Bon, ils ont recouvert ce que j'avais apprécié en octobre, mais c'est le jeu, et puis la qualité est au rendez-vous !

L'endroit est devenu très propre. Seules quelques cochonneries soigneusement entassées offrent quelques avant-plans à mes photos. Je suppose qu'ayant déjà bien nettoyé le lieu, ils ont eu la flemme de porter tout ça jusqu'à la déchetterie voisine.
De toute façon cet endroit va bien disparaître un de ces jours : les mètres carrés se font rares à Lorient et on voit déjà sortir de terre de nouveaux hangars là où les anciens ont été rasés. Il reste sans doute peu de temps avant que le quartier chasse les graffeurs de leur terrain de jeu.

Mon exploration commence par un bel Attila réalisé par Jimmy Stick dont j'avais découvert le nom en octobre.

Le mélange graffiti-personnages fonctionne bien. Je lit des noms (Tashe, TCE, Livia, Crobar) mais mes recherches ne donnent rien de sûr.

Je tourne autour de la salle jusqu'à ces fantômes de Kaz que je retrouve sur son Facebook.

Juste à côté, un visage de femme typique du style d'un de mes favoris, JefGraffik : elle semble me reprocher d'être là, un intrus.

Dans l'angle, perspective et raccourci osé pour ce cowboy par Ezé Quiel.

Sur le mur à angle droit, Jimmy Stick va faire passer à ce type un mauvais quart d'heure… à moins qu'il ne s'agisse d'une simple coupe de cheveux !

La vue d'ensemble est assez fantastique, et je me désole qu'il n'existe pas à Lorient un lieu comme Dédales à Vannes. Et que personne ne songe à préserver la mémoire de ces œuvres. (Ce que j'essaie modestement de faire, mais il me manque tant d'infos !)

Rezin (artiste vannetais, mais a-t-il un site ?) et Shino, dont le travail est plus connu de moi.

Un salut aux Oides mais surtout à ces fenêtres aux carreaux cassés que je trouve si graphiques…

… et un dernier regard avant d'aller me mettre au chaud pour revisionner tout ça à l'ordi : la moisson s'arrêtera ici pour 2021, mais quelle moisson, quand je repense à tout ce qui a fait ma joie depuis janvier !

Ce mois de chasse au street art a commencé de façon assez terne pratiquement en milieu de mois. Je ne suis même pas sûr qu'on peut mettre ces premières photos au crédit de cette dénomination.
Encore quelques travaux des élèves du collège Charles de Gaulle de Ploemeur sur l'Hôtel de Ville de Lorient…

Le mercredi suivant, petit tour au port pour voir ce qu'il reste de la Glacière. Bon ben rien, cette fois ! Je récolte juste quelques "mais sages" qui m'avaient échappé, dont ce "ras le violi" et cet ode au pas encore potentiel champion du troisième tour devant l'Ecole des Beaux Arts

Retour vers la Maison de l'Agglomération Mastabilo et Kar y ont semé de nouveaux collages, j'ai vu ça sur leur Instagram.

Celui de Kar est déjà bien abîmé, victime d'un fan, d'un opposant ou d'un mauvais dosage de la colle ?

A côté de l'Hôtel Gabriel, un autre chouette collage de la même, et un pochoir du premier qui me plaît beaucoup également. Je radote mais ce sont vraiment les deux techniques qui me plaisent le plus !

Retour vers le centre :  un des visages collés par Sebbouchard m'avait échappé ! Bon, le cadre n'est pas super bien choisi mais l'effet est toujours aussi saisissant !

Le lendemain, il fait super beau mais pas envie d'user notre plaisir d'arpenter la côte. Quimperlé est une petite ville que j'aime bien, et puis il y a le prétexte d'une expo consacrée à Pénélope Bagieu à la médiathèque. Non pas que je sois fan de la dame, inventrice du "girly", mais j'avais quand même bien apprécié "Cadavre exquis" et "la page blanche". J'en reparlerai (peut-être…)

Au final, maigre récolte street art (mais j'ai quand même fait 50 photos d'autres choses !)
Une petite surprise tout de même : deux modestes (mais sympathiques) tentatives pour exploiter les taches sur les vieux murs : un escargot et un... mouton (?).

Deux jours après, c'est "Le printemps des sonneurs" devant La Taverne. L'occasion d'aller y boire un verre. Je ne suis pas trop "bagadou" mais nous sommes suffisamment éloignés sur la terrasse pour ne pas en prendre plein les oreilles.
J'ai un poste d'observation idéal pour mettre en scène le collage de Sebbouchard et les spectateurs qui se succèdent.

Le lendemain, sous prétexte d'un troc et puces (dans lesquels je ne cherche plus rien depuis ma décision de "désherber" ma bibliothèque), nous partons pour Auray.
Se pourrait-il que ce petit "U" (??) soit de "Tacotac" ?
Car j'ai reçu un message récemment qui me révélait le nom de l'auteur (autrice ?) des petites mosaïques dénichées en août dernier. Et si cela lui "donne chaud au cœur" que je les ai prises en photo, c'est plutôt moi qui suis tout fiérot d'avoir été lu !

Quant à celles-ci très originales et réussies à mon goût, elles sont signées d'un mystérieux "TME", mais m'évoquent furieusement le travail de Carole Reimel sur Vannes.

Un émule de Clet ?

Arrivés au petit port de Saint-Goustan, nous tombons sur un portrait géant de Benjamin Franklin réalisé par un certain Zigma (ce qui me permet de mettre un nom sur un portrait vu au Port de Lorient fin décembre 2021.

Discret, un petit oiseau (de faïence ?) de cet auteur qui reste inconnu pour moi tout comme ses mouches et oiseaux vus en août dernier.

Avant de repartir, nous poussons jusqu'au Centre Culturel Athena. Deux chouettes collages (de commande) de Mélanie Busnel, dont j'ai déjà admiré les œuvres à Lorient.

Dans les jardins de l'Hôtel Gabriel, le gribouilleur de Locmiquélic est passé lui aussi !

Ce dimanche 24 avril, nous profitons du beau temps prévu le matin pour aller faire une balade "La Base - Kernével".
L'occasion de retourner voir si les squatters sont allés voir plus loin, et effectivement (d'ailleurs des barrières interdisent désormais l'accès au lieu. Je me faufile - avec un autre chasseur photo - et découvre deux petites choses qui avaient échappé à mon regard quelquefois pas si affûté.

Bon allez, allons voir le nouveau Mastabilo annoncé sur son site. Un "Artür Rimbò" (mais comment on fait un tilde sur le M ??!) qui me rappelle celui d'Oré vu à Caen pendant ces vacances de printemps ! (Articles à venir… bientôt ?)

Et pour finir, vu juste à côté, un petit clin d'œil à une de mes bestioles - fétiches puisque l'autre que j'avais posé au centre a déjà disparu !

Pour terminer ce mois finalement assez riche dans ce domaine, une balade entre le Fort Bloqué et Guidel Plage permettra d'admirer un pochoir de Mastabilo que j'avais repéré sur son site : "hommage à @kraljica_vila, artiste de Belgrade.

Un peu plus loin, le "Captain-Duduss" de TocToc a été recouvert par un infâme "foto" auquel je me refuse de faire de la pub en cherchant son auteur.

Arrivés "chez Titine", et après dix minutes de pause à "regarder la mer", demi-tour pour retourner au Fort Bloqué. Arrêt obligatoire devant les vestiges de ce (faux ?) Invader.

Puis deux panneaux attireront mon attention mais est-ce vraiment du street art ? En tout cas c'est dans la rue !

Allez, avril est terminé, et cette année encore, je n'offrirai de muguet à personne !