Un été à Lorient (2) : août 2021
En ce mois d'août maussade (la météo ayant décidé que nous ne bénéficierions décidément pas ici de cet été historiquement chaud), nous avons donc continué à nous auto-confiner à Lorient. J'ai cependant une chance : la redécouverte du plaisir de la photo il y a quelques années (et l'âge !) fait que j'arrive à trouver du plaisir à arpenter les lieux les plus improbables.
Non pas que je renonce totalement à aller découvrir d'autres contrées plus touristiques et grandioses mais j'apprécie aujourd'hui le banal du quotidien. Une chose que les moins de cinquante ans auront probablement du mal à comprendre - et moi même quand c'était le cas, vous suivez ?
Ce mois d'août a été lui aussi l'occasion de (re)découvrir notre secteur. Avec cette question en suspend : mais qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de nos week-ends dans l'année scolaire si on grille toutes nos cartouches de proximité maintenant ?
Donc après Port-Louis et Hennebont en première partie, un petit tour à Ploemeur. Le marché du dimanche y est fort sympathique mais là, on y était un mercredi. Que dalle du point de vue street art proprement dit mais quelques détails qui nous avaient échappé.
Tiens, les révoltes de ce quartier d'Athènes ont été soutenues jusqu'ici ? (relire "nos vacances en Grèce" ici)
Nous n'avons jamais visité le Musée de la Carte Postale de Baud, alors pourquoi pas ?
En plus je voulais m'arrêter sur la route pour mieux voir les œuvres de War.
Les collections présentées sont assez intéressantes mais la surface d'exposition est tout de même assez réduite. Après une demie heure de nostalgie (fausse, je ne suis quand même pas si vieux !), nous tournons un peu dans les rues. Et quelques détails récoltés plus tard, demi tour.
Arrêt à Languidic.
A part les gargouilles de la chapelle Notre Dame des Fleurs, peu de choses à voir ici.
Détour par Brandérion : nous ne descendons même pas de la voiture !
Le lendemain, nous partons pour Pontivy. Nous y étions déjà venus mais n'avions jamais pris le temps d'arpenter la ville. Comme à mon habitude (assez récente), nous allons quadriller le centre de manière quasi maniaque.
De belles bâtisses dénotent une certaine opulence passée.
Nous commençons par le secteur piéton : vieilles demeures à pans de bois plus belles en vrai qu'en photo.
Nous boudons (comme souvent) la visite du château : c'est autre chose qui m'intéresse ! Et si le street art (au sens "moderne") est peu présent (hormis le maintenant célèbre M.D.), la chasse aux détails est assez fructueuse.
Après deux heures de balade somme toute plutôt agréable, nous repartons.
L'idée était de rentrer avec dans notre besace un morceau de la célèbre andouille de la maison Quidu que j'apprécie tant à la Taverne.
Evidemment, la boutique est fermée l'après-midi : ils n'arrivent plus à fournir tant la réputation est grande !
Petit tour dans le centre : jolies maisons ici aussi. Mais il faudrait quand même me payer cher pour vivre ici !
Allez, on rentre.
Après notre échec lamentable à Port-louis (relire ici), nous optons pour une balade à Locmiquélic le long de la rade.
Retour par le centre et arrêt café au Cargo. Il fait (à peu près) beau, mais hors de question d'enlever le pull quand même !
Guidel ressemble beaucoup à Ploemeur, ne serait-ce que par son marché sympa du dimanche matin. Bon, nous sommes lundi et le bourg est aussi désert que celui de Ploemeur. Ceci dit, je ne cherche pas la compagnie des gens !
Quelques fleurs, quelques gribouillis sur les murs, quelques vieilles portes… Heureusement qu'on barbecute à six chez Chef ce soir-là !
Arrêt près d'un champ de tournesols au retour. Trop lourds désormais pour se tourner vers l'astre de leur vie.
Après trois jours d'une météo misérable - quoique sans pluie -, le soleil a fini par montrer le bout de son nez. Je propose Auray pour la suite de nos explorations locales.
Comme la météo n'est tout de même pas au beau fixe, les touristes ont dédaigné la côte et il y a foule en ville. La chasse au street art et autres détails est plutôt bonne.
Après deux heures dans le centre, nous descendons au port de Saint-Goustan. Là aussi il y a foule, ce qui me dissuade de prendre un verre à une des terrasses bondées.
Mais nous rentrons quand même satisfaits : j'arrive de plus en plus à me contenter de petits riens.
Deux jours après Auray, nous voilà enfin partis pour deux jours à Rennes : les villes, ça me botte vraiment ! Et il me faudra donc un peu de temps pour mettre tout ça en forme.
Mais il est temps de penser à la rentrée. Une dernière séance musique avec "ma co-compositrice" habituelle nous donnera l'occasion d'un dîner "huîtres" à "La Belle d'Ilur" avec coucher de soleil sur le Golfe du Morbihan.
Et une belle surprise de Mika (Mika Husser) sur ce mur d'un atelier d'ostréiculteur.