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"On va où ?"
Sempiternelle question depuis quasiment un an. Se balader, d'accord, mais comment ne pas se lasser ? La côte de la Base au Courégant, on l'a déjà arpentée moult fois dans les deux sens : pause ! En plus il ne fait pas super beau. La Poudrière ? Déjà fait deux fois récemment.
Le port alors ? Va pour le port, il y a peut-être du nouveau.

On se gare au bout de l'avenue de la Perrière sur le parking de la grande fresque déjà beaucoup reluquée. Allez, c'est parti pour un quadrillage en règle des rues.

En commençant par retourner voir du connu dans la rue Florian Laporte, là où se trouvent les containers qui servent d'atelier à Catherine Raoulas. Une photo correcte de la superbe fresque juste à côté manque à mes archives.

Il y a effectivement du nouveau : le renard a disparu, remplacé par un rapace typique du style de Kaz.

Dans la même rue, je retrouve le dessin de Patrick Pelloux, urgentiste célèbre et ancien de Chalie Hebdo.

Un peu plus loin, on sent bien que ça va bouger dans le quartier : un grand terrain a été dégagé, de nouveaux bâtiments commencent à sortir de terre.

De retour par la rue du bout du monde (qui abritaient naguère les ateliers du même nom), nous tombons sur  deux personnages signés "ma sta bilo". J'avais déjà remarqué un truc lors de notre dernière balade en mars (et restée inédite ici). Nous en avons croisé d'autres durant cette balade, j'aime beaucoup, je trouve la réalisation assez "classe" et léchée.

Nous passons devant la rue Seignelay sans y entrer : juste un petit coucou à ce superbe portrait par Jef.

Nous reprenons l'avenue de la Perrière puis tournons rue du Comté de Bernadotte. Nous observons ce fuyard énigmatique, mais en partie dissimulé par une bagnole garée là. Nous repasserons dimanche 4 avril pour l'immortaliser : le street art est par nature éphémère !

Nous nous arrêtons devant le homard de War!, peint sur ce qui ressemble à d'anciens entrepôts. D'habitude interdits par une clôture infranchissable pour le piètre grimpeur et lâche impénitent que je suis (ou respectueux de la propriété privée ?), mais le portail est cette fois grand ouvert : je vous raconterai ça demain !

Mika Husser

Cela fait, nous rebroussons une fois de plus notre chemin vers l'avenue de la Perrière en direction de la rue Emile Marcesche.

Là encore, divine surprise à l'annexe des ateliers de Kergroise : c'est ouvert ! J'y reviendrai après-demain !

En attendant, nous repassons par l'avenue de la Perrière pour aller chercher celle de Kergroise.
Ici aussi, ça se (re)construit à tout-va.

Notre balade de ce mercredi 30 mars s'achève là.
Un peu frustrés malgré les superbes découvertes du jour, nous repassons le dimanche 4 avril en rentrant de chez Chef : j'aimerais bien prendre plus de photos "urbex". Un peu perdus dans le labyrinthe des rues, nous nous retrouvons un peu plus haut vers le centre dans l'avenue Amiral Melchior. L'occasion de voir là aussi de l'inédit (pour nous).

Quittons-nous sur deux vues de la rue Emile Marcesche, et profitons de cette friche industrielle avant qu'elle devienne un peu trop "clean"…

Et comme je n'aime pas "gâcher", voici en prime les photos du 1er mars 2021 autour des ports de commerce et de pêche de Lorient, avant de revenir dans les jours prochains sur mes "visites clandestines".

Au retour d'une séance de "création musicale" avec Béa, nous faisons une halte à "DéDale" sur le port de Vannes.
Ça me tenterait bien de visiter le bâtiment mais les créneaux sont déjà bien pris, plus aucune place le week-end d'ici la fermeture le31 décembre 2021 !

19h30, il fait déjà sombre pour les photos mais ça vaut le coup de voir l'œuvre de War ! Ces grands primates - nos cousins ! – qui nous regardent avec un air de reproche sont impressionnants. Et ce tout petit bonhomme - chacun d'entre nous – qui se rend compte un peu tard que nous dépendons aussi d'eux pour notre survie.

Sur un autre des bâtiments de l'ancienne DDE, une chouette mosaïque dont je ne reconnais pas le style. Nous en verrons un autre exemple schtroumpfien un peu plus loin.

Au-dessous, un collage signé d'une fanniglue (Fanny Garnichat) de moi inconnue.

Et un autre, discret et anonyme, sur le poteau de la barrière de parking en face : un air de ressemblance avec ceux de Mastabilo.

Le long du port, La Dactylo (déjà croisée à Paris l'an dernier) a réalisé un pochoir que nous avons déjà vu à Rennes en août (et bientôt ici !), mais ici, il est plus en harmonie avec son environnement.
 

Et puis plus loin, une toile dont je ne trouve pas la signature (mais abondante en graffitis) avec un héros un peu fatigué et bedonnant.

A l'arrière, autre collage floral et très graphique non signé.

Nous revenons vers le bâtiment principal de l'expo "DéDale". Beaucoup de monde à la terrasse du café, je ne me sens pas de les prendre en photo devant les poissons gigantesques de Pantónio qui ornent toute la façade. Je me contente d'un petit coin désert.

Sur une fenêtre du premier étage, un renard par un dénommé Focks.

Et derrière l'immeuble, toute une série de collages agrémentés de citations. Je reconnais quelques auteurs : Erika Raio (découverte à Redon), Levallet (admiré à Pont-Scorff), Mika (bien connu ici).
Ça donne envie d'y revenir au grand jour !

Ce mois de septembre s'achèvera - pour ce qui est des découvertes sur les murs - le lendemain à Locmiquélic lors du festival Rad'Art par quelques mouettes anonymes…

… et à Port-Louis avec deux pochoirs fatigués de Roger Dimanche qui nous avaient échappé les fois précédentes.