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29 résultats pour “azulejos

Fomos a Lisboa (11)

Publié le par Narcisse

Fomos a Lisboa (11)

Lisbonne - Graça (1/2)

Fomos a Lisboa (11)

Graça, c'est un quartier au nord-est d'Alfama dans lequel nous n'étions jamais allés ! Il faut dire que quand tu passes 3 ou 4 jours à Lisbonne, ce n'est pas la priorité. Sauf si tu fais une visite au Musée des Azulejos (que je n'ai pas refaite cette année) et encore, il se situe le long du Tage, tu n'entres donc pas au cœur du quartier.

Fomos a Lisboa (11)

Donc ce 19 juillet, nous montons à partir du bas d'Alfama, en passant par la Feira da Ladra (la "foire à la voleuse"). Elle a trouvé qu'il a des choses à voir par là, mais on n'a pas pris plus d'indications que ça, alors on marche un peu au hasard.

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Nous arrivons assez rapidement Rua Damasceno Monteiro, pas très loin du Miradouro da Senhora do Monte, et de loin, la fresque de Mário Belém nous saute à la figure. "Saudade", c'est le nom du blues portugais, ce sentiment mélancolique empreint de nostalgie. Une petite pensée pour la belle chanson d'Etienne Daho qui s'installa quelques temps ici en 1991…

Fomos a Lisboa (11)

"Antes perdida por aqui algures, do que a caminho de nenhures" (Il vaut mieux se perdre par ici, que d’être en chemin vers nulle part ) est une illustration de la Saudade (nostalgie).

Fomos a Lisboa (11)

… et surtout chapeau à l'artiste : je l'inviterais bien à venir peindre chez moi !

Fomos a Lisboa (11)

Nous redescendons un peu la rue pour nous arrêter à côté de cette espèce de statue rituelle (vaudou ?) qui est collée juste à côté d'une œuvre assez troublante de Melanie Alves. Elle me met mal à l'aise, mais je ne saurais pas dire pourquoi.

Fomos a Lisboa (11)
Fomos a Lisboa (11)

Nous tournons à droite Travessa do Monte. Un type est en train de peindre des carreaux qui forment une gigantesque fresque.

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Jorge Romão  - "O clamor da Planície"

Hommage à l'Alentejo et à Florbela Espanca (Flor Bela de Alma da Conceição), une des plus grandes poétesses portugaises.
"Peinture murale composée de 643 carrés de 17x17 cm, peints à la main avec des pinceaux et des spatules et avec des collages, exécutés en 219 heures, sur 14 jours. Une œuvre inspirée de l'univers poétique de Florbela Espanca et des couleurs de l'Alentejo : paysages, maisons et costumes régionaux féminins."

Fomos a Lisboa (11)

Je trouve ça très esthétique, très graphique… et très gonflé ! Ce type est d'une patience que je n'aurai jamais. Bon, on le laisse sans attendre que ce soit terminé : j'en sais un peu plus aujourd'hui grâce à Internet.

Fomos a Lisboa (11)
Fomos a Lisboa (11)

Juste en face sur le mur de la ruelle, quelques vestiges dessinés. J'apprends qu'il s'agit d'une réalisation de Mariana Dias Coutinho. Je ne suis pas trop fan du dessin (grosses têtes, grosses mains) mais le côté "dessin brut" s'harmonise bien avec le mur, brut lui aussi.

Fomos a Lisboa (11)

Près des Miradouro Nossa Senhora de Monte et Miradouro da Graça
Cette peinture murale rend hommage aux écrivains portugais qui vivaient dans la région et donne de la visibilité au patrimoine architectural caché du quartier.

Fomos a Lisboa (11)
Fomos a Lisboa (11)
Fomos a Lisboa (11)

Nous poursuivons un peu dans la ruelle et parvenons à un passage couvert décoré de verdure. Il s'agit d'un autre travail de Jorge Romão, une glycine à ce qu'il paraît. J'aime bien le petit tableau avec la photo ancienne accroché à la sortie. (ou l'entrée ?)

Fomos a Lisboa (11)

Jorge Romão  - Glicínias de la série "O Triunfo do Kitsch".- 2021
Arco da Travessa do Monte

Fomos a Lisboa (11)
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Nous revenons sur nos pas et traversons en face dans la Calçada do Monte. Au carrefour, un petit belvédère permet d'avoir une vue sur la ville ainsi que sur le Pont du 25 Avril et le "Cristo Rei" (je vous laisse chercher la traduction, moi, je suis athée) de l'autre côté du Tage.

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Une petite cabane de jardin est décorée. Bien sûr c'est signé, mais je reconnais le style des pigeons vus à Alfama autour de la Feira da Ladra.

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Ozearv est un artiste portugais né en 1980 et basé à Lisbonne.
"Sur les hauteurs de Lisbonne, dans ce jardin potager urbain, il a transformé la cabane à outils de jardin avec une fresque dont il a le secret, oiseaux et végétation colorée sont au rendez-vous. Il aime associer des éléments hyperréalistes, humains ou animaux, qui ressemblent à de vraies photographies, à des motifs simples, colorés et zébrés."

Fomos a Lisboa (11)
Fomos a Lisboa (11)

Nous reprenons la Rua Damasceno Monteiro que nous redescendons vers le nord-ouest jusqu'à ce qu'on tombe sur cette fresque de AkaCorleone. Les couleurs ont un peu passé et sont désormais plus en harmonie je trouve avec les tuiles avoisinantes et le bleu du ciel. J'aime assez, et puis me viennent certaines images de Joost Swarte et même de Thierry Leclair !

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AkaCorleone - 2015

"L’univers artistique d’AkaCorleone est très coloré, fait de formes géométriques, de portraits et d’animaux."

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Nous poursuivons dans la rue Damasceno Monteiro jusqu'à ce qu'elle devienne Rua Maria Andrade. (Non, pas "Mayra" !) Au croisement, en remontant à droite sur quelques mètres dans la rue Maria da Fonte, collages sportifs et néanmoins anonymes.

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Comme il n'y a plus grand chose dans le coin, nous rebroussons chemin vers le sud pour rejoindre le Miradouro da Graça. Je n'ai pas pris de photos du panorama parce qu'il faudrait pousser les autres ! Et puis c'est à peu près la même vue que du belvédère (voir ci-dessus), désert, lui !

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Au-dessous, on aperçoit un escalier qui a l'air décoré. On n'y a accès qu'en partie parce qu'il y a des travaux et certaines zones sont inaccessibles : ils ont l'air de construire un nouvel "elevador-à-fainéants" pour escalader la colline.

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On aperçoit aussi des "gribouillis" en contrebas sous l'esplanade, mais inaccessibles eux aussi, et qui restent anonymes (bien que j'ai eu l'impression de reconnaître ce style… que je reverrai à Cacilhas !).

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Nous ressortons de l'esplanade devant l'église de Graça et la contournons pour rejoindre le début de cet escalier dit "Caracol da Graça" (l'escargot de Graça) qui est une galerie de street art à ciel ouvert (regardez cette vidéo mais coupez le son!!)

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Dès les premières marches, première œuvre : "To the rhythm of the landscape d'Anna Laurini & Sunny Jim, j'aime bien le graphisme.

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Première "tourne à droite" et il y en a partout ! Du beau, du moins bleu, du moche. J'en oublie d'essayer de repérer des signatures (pour maintenant, ce qui explique que j'aie mis autant de temps !). Certaines sont un peu passées, comme ce type qui a le cœur sur la main (mais ce n'est pas la main) par Thiago Hacke. Des ajouts, des recouvrements, et puis ce fichu panda.

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Très réussi ce singe de l'artiste brésilien Subtu. Nous en verrons d'autres dans le quartier Amoreiras au nord-ouest du Bairro Alto.

John Beller (?)

John Beller (?)

Fomos a Lisboa (11)
Fomos a Lisboa (11)

Jotape Pax : ça aussi j'aime bien

Fomos a Lisboa (11)

En hauteur, "Cabeça de passaro" (tête d'oiseau) de OzeArv. Comme pour le singe de Subtu, ma photo ne rend pas compte de sa taille imposante. Allez voir sur son Instagram pour en avoir une idée.

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OzeArv, oiseaux qui risquent de souffrir des travaux en cours. Dommage, j'aime assez, et puis son style avec des hachures est très reconnaissable.

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Luan Castilhos, oiseau au graphisme intéressant aussi.

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Fomos a Lisboa (11)

"Jin, Jiyan, Azadî" est un slogan féministe kurde ("femme, vie, liberté") est un slogan politique iranien utilisé dans le mouvement national iranien et qui vise à reconnaître l'importance des femmes. Il est scandé lors des manifestations en Europe pour protester contre le meurtre de Jina Mahsa Amini, par la police des mœurs à Téhéran.

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Cerveaux wifi : "Riccardo Cavalleri et Gabriele Castellani composent le groupe Urbansolid qui est un projet visant à apporter la troisième dimension à l'écriture. Les sculptures (moulages anatomiques humains, fusils, téléviseurs et autres objets divers) ont des significations contemporaines et allégoriques… symptomatiques d'une dénonciation sociale…"

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Nous arrivons en bas de l'escalier, rue dos Lagares. Nous l'empruntons vers le sud, et c'est une erreur ! Nous arrivons  Calçada de Santo André…

(Joli mais anonyme)

(Joli mais anonyme)

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… nous zigzaguons un peu dans les rues…

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… jusqu'à tomber sur cette merveille de Vhils, à l'intersection du Largo das Olarias avec la rue dos Lagares où nous étions en bas de l'escalier !

Fomos a Lisboa (11)

Alexandre Farto alias Vhils - 5 portraits - 2018

Fomos a Lisboa (11)

Sa technique est incroyable et le résultat vraiment époustouflant. Je n'ai aucune idée de la façon dont il s'y prend pour que ses portraits soient si réalistes. (Tout petit aperçu ici)
"Le travail de VHILS (Alexandre Farto) révolutionne la technique du pochoir avec l’utilisation d’outils étonnants. A travers la destruction des murs, il explore les couches de l’espace urbain et son histoire. De vieux papiers, des affiches anciennes, des surfaces murales et des panneaux de bois sont attaqués au burin, au marteau-piqueur, à l’acide, ou aux explosifs, creusant d’immenses figures dans un jeu de clair obscur.".

Fomos a Lisboa (11)
Fomos a Lisboa (11)

Nous repartons vers le nord-ouest, jusqu'à la Rua do Benformoso dans le quartier de Mouraria…

Fomos a Lisboa (11)
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… et traversons la grande Avenida Almirante Reis pour arriver Rua Nova do Desterro dans le quartier d'Intendente.

Fomos a Lisboa (11)

Mariana Duarte Santos - Mercearia

"L'œuvre peinte au mur représente le travail d'un photographe reconnu du XXème siècle : Artur Pastor. L'image représente un marchand du même quartier, dans les années 1950, vendant des denrées diverses et variées dans sa "mercearia", échoppe traditionnelle portugaise."
(Et comme nous ne nous sommes pas assez approchés, nous avons loupé une belle nana d'Utopia ! (voir Google street ici)

Fomos a Lisboa (11)

Au retour vers le Rossio, un petit coucou à l'Homme bleu d'AkaCorleone, effectivement visible de loin.

Fomos a Lisboa (11)

Ouf ! Encore une (belle et chaude) journée à crapahuter dans tous les sens : je ne suis vraiment pas très organisé (en tout cas en ce qui concerne mes vacances !).
Du coup, évidemment, on a loupé un tas de choses (et d'ampleur !) dans ce quartier de Graça, on y reviendra donc le lendemain… et ce sera pour le prochain épisode.

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Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Publié le par Narcisse

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Après notre balade à la Butte aux Cailles ce dimanche 11 décembre 2022, nous sommes allés nous réchauffer chez Nénesse en compagnie de Crispim et Julie. Il est autour de 17h, l'heure du dîner est encore loin, que faire par ce froid qui me prive de mes vingt doigts ?
Crispim propose le ciné, mais on n'est pas trop chaud (!). Alors elle propose un truc qu'elle a repéré avant (comme d'hab !) : le tunnel des Tuileries, rendu aux piétons depuis quelques années (et aux "mobilités douces" mais pour moi, un "dur" c'est un train, pas une bagnole !). Il a été investi depuis l'été par des gribouilleurs venus de tous horizons.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Bon ben c'est parti. Un coup de métro plus tard et nous voilà dans le 1er arrondissement. à l'entrée Est dudit tunnel.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Dès l'abord, on sent bien que c'est l'endroit où il faut être vu : collages, pochoirs, graffitis, il y en a pour tous les goûts. A gauche, "Ange-Tinder" ("Swiping for love"), un pochoir de Falco. Je reconnais un cœur en Lego® comme ceux que j'ai vu à Lisbonne en juillet 2022. Il y a aussi ce collage "couple et parapluie" qui me rappelle ceux que j'ai vus en début d'après-midi à la Butte aux Cailles.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Et un pochoir élégant par Aavok : "Parle-moi avec les yeux"

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Nous arrivons à l'entrée : portrait par Grünnif (voir plus bas), collage de Stoeyes en-dessous (en collaboration avec Ledentelier !), et pochoir de William Njo. Et puis cette espèce de tête de lézard dentu que j'ai l'impression d'avoir déjà vue.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

"Demain s'ouvre au pied de biche" Episode 13 de Grünnif. J'aime bien le côté glamour années 50-60.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

"Lezard Queen" de Elgée
"Rush rush" de Heartcraft

Il y en a partout de chaque côté. Il fait nuit mais qu'importe : c'est un tunnel, alors même en journée… L'éclairage a été étudié, et sur certaines œuvres, des loupiotes passent du rouge au violet par toutes les couleurs du spectre. Pas facile - surtout pour moi - de réaliser des photos qui rendent justice à la qualité du travail des artistes.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Les œuvres "ambitieuses" (et sans doute officielles) sont déjà parasitées par des tags, des graffitis, des collages. Certains respectent les œuvres, d'autres moins. Et là encore - comme à la Butte aux Cailles -, je vais m'apercevoir assez rapidement qu'il serait illusoire de tout prendre. Alors je vais m'attarder sur ce qui me plaît le plus, en négligeant d'autres sans doute de valeur également.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

C'est très impressionnant : le tunnel paraît interminable car un coude empêche de voir le bout.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Elephant par Mathieu Dussaucy, alias Mathieu_1976

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries
Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Marienelly : j'ai enfin trouvé l'autrice de ces petites danseuses (ou plutôt acrobates ?) vues dans Paris en 2019 !

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

"Thug Life" par Corentin Sauvage
Yomelaogram

Tous les styles se côtoient de façon anarchique, à l'inverse d'un musée. Et c'est aussi ce qui donne sa valeur à l'ensemble : chacun peut trouver son bonheur dans cette galerie à ciel… fermé !

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Nous avons aussi déjà rencontré ces fourmis de MS Béja qui battent le pavé (et grimpent sur les murs).  Elles préfigurent les défilés à venir…

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

"Raoul l'homme tranquille" de Leraoul
et un type genre "biker" des seventies par Don Pablo

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Nous tombons sur le premier "pigecam" de Djalouz, ici à la bombe. Il en fait aussi en relief comme on le verra au prochain épisode. J'aime le côté dénonciateur de l'idée : ceux qui comptent sur les caméras de sécurité ont-ils jamais pensé à les greffer sur ces bestioles qui envahissent les villes ?

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Tommie Peter Norman John Carlos : mais qui est donc l'auteur de ce graffiti-hommage dont je n'arrive pas à déchiffrer le nom ?
"Les sprinteurs américains Tommie Smith et John Carlos, ainsi que l'Australien Peter Norman, lors de la cérémonie de remise des prix de la course de 200 m aux Jeux olympiques de Mexico (1968) …/…  Smith (au centre) et Carlos ont protesté contre la discrimination raciale : ils sont montés pieds nus sur le podium et ont écouté leur hymne en inclinant la tête et en levant le poing avec un gant noir." (Wikipédia)
« Il a suffi de quelques secondes pour que l'Amérique fasse de moi un paria. Mais il a fallu trente-cinq ans pour qu'elle me transforme en héros. » (Tommie Smith)

(A gauche, un "ange" à grands yeux par Befa)

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries
Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Corine Forest, dont j'ai déjà vu des collages à Nantes. J'ai déjà dit tout le bien que je pense de ce genre d'initiative qui utilise le recyclage. Parce que bon, la peinture en bombe, ce n'est tout de même pas très écolo…

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries
Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Une "Chouette" Louyz et un interminable kraken par Loudaho 94 (alias Kraken !)

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries
Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries
Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries
Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Les graffeurs n'ont pas eu l'air d'apprécier ces canidés à leur juste valeur. De plus les petites affichettes officielles présentant les artistes ont quasiment toutes été peinturlurées.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries
Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

"Avaleur de camion" par Caligr Oner dont je découvre sur Instagram qu'il est l'auteur d'un bel ibis rouge vu à l'expo Wood Street à Lorient en décembre 2020.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Chouette renard bleu par un Monkiz pas facile à identifier sur Internet !

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Je ne suis pas très "hip hop" (et ne l'ai jamais été)  mais je reconnais que ces danseurs d'Henry Hang dégagent une grande énergie.
Au-dessus, "Raoul l'homme tranquille" de Leraoul : il y en partout jusqu'à la nausée dans les rues. Tout comme ces icônes (que je ne trouve pas très orthodoxes) de Markie Temlett.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Cette très longue fresque très graphique - "Flux" par Ërell, artiste Ukrainien - a été jusqu'à présent épargnée par les concurrents.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Sawer Oner : j'ai beau attendre que les lumières changent, c'est quand même assez galère d'admirer les œuvres sous les clignotants.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Certains secteurs restant libres de grandes fresques ont été phagocytés par des choses plus petites. En haut, La meuf street art dans le genre "pensées profondes", et tout un patchwork de collages, photos, graffitis et pochoirs où je crois reconnaître le style de Aavok.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Les éclairages font passer cette œuvre de Bour, très graphique, par toutes les couleurs. Je ne sais pas si l'artiste a donné son aval.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Autre patchwork très graphique par Bault. Le sens m'échappe (sauf pour sa signature que l'on lit dans les "cases" du haut" mais j'aime le côté "fanzine". (Je peux parfois manquer de vocabulaire...)

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

L'hommage à Jacques Villeglé par Lek et Sowat a lui aussi été épargné jusque là. Bon, Villeglé, c'était des superpositions d'affiches lacérées, alors je ne comprends pas trop.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Hercule et Pif de mon enfance : y aurait-il encore des communistes à Paris ?

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Un "Boy" de  Psyckoze Nolimit. Je n'en ai croisé un autre qu'à Roubaix en 2019. J'aime bien la performance consistant à les réaliser d'un seul trait. A côté, belle coréalisation par Shreed16 & Maca.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

En face, Andréa Ravo-Mattoni a reproduit à son habitude des détails de tableaux de l’art classique. Mais tout cet espace vide, ça ne devait pas plaire. Ici "Misse et Turlu" (Jean Baptiste Oudry) …

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

"Scène de chasse et de fauconnerie" (Louis Godefroy Jadin), "la tabagie" (Louis Le Nain), "l'origine de la peinture" (Jean Baptiste Regnault), et "L'Enfant Jésus désignant à la Vierge les fleurs de la Passion" (Francesco Trevisani).
(Je n'étale pas ma culture (très limitée dans ce domaine, et dans d'autres aussi), mais c'est un grand plaisir pour moi de passer des heures à connaître le qui du quoi !)

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Oui je sais : je n'ai capté qu'un tout petit morceau de "Servals & chacals" de War. Mais l'éclairage est vraiment trop changeant, et les "parasites" trop envahissants ! Sur son Instagram, on voit qu'il a été l'un des premiers à œuvrer ici.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

A côté d'un "Barong" très réjouissant de Petri, nous retrouvons deux "pigecams" de Djalouz, tout heureux de pouvoir picorer (des infos ?) sur Twitter et autres réseaux dits "sociaux" (et vendeurs de données personnelles).

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Ernesto Novo dans un style très "art brut" ou plutôt "arts premiers", très réussi à mon goût.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

"Life matters" de Kouka Ntadi s'inscrit lui aussi dans l'actualité et la dénonciation qu'oublient un peu trop souvent ceux qui s'en tiennent à l'esthétisme.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Motocycliste de Marrakech sur fond de zelliges (des azulejos, quoi !) et smileys de Mouad Aboulhana, dans un registre plus humoristique.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Tout le long du tunnel, nous verrons beaucoup de ces cœurs en Lego® qui attribuent des satisfecit à leurs œuvres préférées.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Pour ses "Sentinels of nature",  Akelo a choisi des tons qui s'harmonisent parfaitement avec le fond. Et là aussi, il y a un message en plus d'une technique bien maîtrisée.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

autre "Sentinel of nature" par Akelo

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Le style "grosses bestioles en forme de bulles" est également un peu présent. Elmoot Moot (qui n'aurait pas de site mais est pourtant connu d'Internet) et Monkiz toujours introuvable ! (à moins que ce ne soit celui-là ?…)

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

"Jesus au keffieh" (?) de Stohubohu : ici, je suppose que l'auteur a eu son mot à dire sur l'éclairage car ce que ne montre pas cette photo, c'est comment le visage se transforme en fonction des couleurs des projecteurs. C'est d'ailleurs assez fort.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Ce portrait de femme par Poulain est aussi très réussi, un peu comme ceux de Sébastien Bouchard et tant d'autres. Mais pour finalement dire quoi ?

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Après le style "aztèque" de Petri, deuxième œuvre "tribale" cette fois par Todd Artnoz. Les autres choses sur les côtés me resteront inconnues. Je reconnais tout de même une tête de Playmobil en haut à gauche, mais ce n'est plus ce qui m'intéresse : le monde du street art a bien évolué depuis les Fast Freak, Oré, Mister P, Wèkup et autres Gzup il faut bien le reconnaître un tantinet mono-maniaques et tout de même un peu dépassés par le foisonnement récent.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Nosbé : il n'y a peut-être aucun message, mais je reste fan de ce genre de chose.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Troisième "Sentinel of nature" par Akelo, toujours aussi chouette, et en "parasite" Frida Kahlo (encore ?!) par Corentin Sauvage.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Traitement graphique impeccable mais je ne trouve ni le message, ni l'auteur, ni même le nom de cette espèce de volatile.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Nush Poke : même sentiment que pour la bestiole de Nosbé plus haut.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Jeu graphique très coloré et agréable à l'œil par Eser.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Drôle de bestiole par Dawal, un petit côté Fred (de Philémon) avec ses "baleines-galères", et fanzine, là encore. C'est très coloré aussi, rigolo, j'adore !

S1crit New u ?? Bon, moi, l'ésotérisme… (sans parler des problèmes d'orthographe !)

S1crit New u ?? Bon, moi, l'ésotérisme… (sans parler des problèmes d'orthographe !)

J'ai lu le message, suis-je vraiment si formidable ? En tout cas pas convaincu.

J'ai lu le message, suis-je vraiment si formidable ? En tout cas pas convaincu.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Portrait de Rose Bertram par Peakture : je ne connaissais pas la dame en question mais la technique est là. Tiens mais c'est quoi au-dessus ?

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

C'est Crispim qui me fait remarquer que tout le long du tunnel, nous avons croisé "Monsieur Oh !" par CanB : collé sur les murs, accroché aux projecteurs… Ce que j'en apprends sur son site me met en joie (enfin si j'ose dire, le but n'étant pas là). Voilà un petit personnage aussi râleur que moi !

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries
Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Nous voilà à la sortie ouest du tunnel. Ici aussi, les "refoulés" se sont défoulés. J'aime bien les deux espèces de grosses mouches signées… Nour ? Nur ? Noun ?? Je retrouve en tout cas la même signature que l'ours plus haut, au-dessus de Hercule et Pif. Quant aux petits bonshommes genre "les Oides", je ne me donne pas la peine de chercher des infos sur leur géniteur.

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Il ne nous reste plus qu'à faire le retour. Je glanerai encore quelques photos complémentaires.
Après une petit heure, il est temps d'aller se sustenter. Crispim nous emmène dans une de ses "cantines" locales, après une première demi-journée plus que stimulante pour tous les sens !

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

Les sites suivants m'ont bien aidé à trouver les références, qu'ils en soient remerciés.
. le tunnel des Tuileries sur "Trompe l'œil"
. Altinnov - blog street art & lifestyle

Street art et Graffiti à Paris (4) : le tunnel des Tuileries

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