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Street art et Graffiti à Paris (2) : Boulevard Auriol

Invader ?

Ce deuxième jour à Paris est LE grand jour, celui où Crispim va soutenir sa thèse.
Bon, ce n'est pas avant 15h, on a largement le temps d'aller faire un tour. Et pourquoi pas sur le Boulevard Vincent Auriol dans le 13ème arrondissement, tout près de notre hôtel ? En 2018, nous y avions déjà vu de superbes fresques le long de la ligne de métro aérien. Et apparemment, il y a du nouveau depuis !

Nous partons vers la place d'Italie et tournons dans le Boulevard vers Bercy. Tout de suite, nous tombons sur un superbe ensemble de quatre fresques. Elles sont intriquées parmi les immeubles et il n'est pas facile de prendre du recul pour les admirer à loisir.

Les perdrix - Pakone & Wen2

Nous reconnaissons assez facilement le style de Wen2 et l'un de ses fameux "phares volants" : "les perdrix". Sur l'immeuble juste devant, une œuvre très graphique dont l'auteur m'échappe.

Troisième œuvre immense, et là encore, la perspective ne nous aide pas à admirer les détails perché en haut de la tour. Sur Internet, on peut trouver des images prises d'un autre immeuble en face (ou d'un drone ?).

Sun daze - How & Nosm

En face du phare de Wen2 (et Pakone, je l'apprends), très beau portrait et vêtements très graphiques aussi. La belle surveille-t-elle le livreur qui passe ?

Geisha - Hush

Le long de la voie de métro, les arches sont toutes ornées, mais il n'est pas toujours évident de trouver les auteurs.

Nina fait des bulles - C215
Meton.Joffily
One love (pas sûr que le lien soit le bon !)

Un peu plus loin, nous retrouvons avec plaisir le chat bleu de C215 et l'ode à la République de Shepard Fairey.

Le chat - C215 (Christian Guémy)
Liberté, égalité, fraternité - Shepard Fairey

En face du chat, autre "vieille" connaissance dans un style pop-art.

Turncoat - D*Face

Azulejos-4 - Add Fuel

Sur un immeuble, belle surprise que ces azulejos en trompe l'œil par Add Fuel : nous avions pu en admirer à Lisbonne en juillet 2022.

De l'autre côté du Boulevard, c'est tout un immeuble qui est décoré par le même.

Azulejos-5 - Add Fuel

Madre Secular - Inti
Etreinte et lutte / Accolade ? - Connor Harrington /
Fragile agile - Pantonio

Nous avançons, et voilà encore trois fresques vues en 2018. Une nouveauté sous l'œuvre de Pantonio : un Bart Simpson en Lego® qui restera anonyme pour moi.

Etreinte et lutte / Accolade ? - Conor Harrington

Madre Secular - Inti

Nous repassons également devant le Docteur House par Invader…

Avec Banksy-01- Pimax

Sur les boîtiers électriques sous la voie de métro, une espèce de loup rouge quelque peu fanfaron..

Avec Banksy-02- Pimax

A l'angle de la rue Jean Arp, collage de Louyz. Elle est très productive, nous en avons vu de nombreux à la Butte aux Cailles, mais j'imagine qu'elle ne se cantonne pas à ce quartier.

Nous parvenons au pont de Bercy, un Invader - vrai ou faux - un peu défraîchi nous y accueille….

… ainsi qu'un autre en face sur une des piles du pont. Nous retrouvons également une des installations de Ride in Peace. Celles que nous aurons vues pendant ce court séjour me paraissent dater, je ne sais pas s'il officie toujours.

Après le pont, nous traversons pour prendre le Boulevard dans l'autre sens. Je n'ai rien trouvé sur ces immeubles aux balcons dorés.

Déco sympa sur le Djoon, un bar-restaurant-discothèque rue Edmond Flamand

Juste en face sous la ligne de métro, il me semble reconnaître du C215 : erreur, apparemment. Il s'agirait de Paiven Parneh par un certain X5 (?)

Les yeux - Tristan Eaton

En passant au-dessus des voies ferrées, j'aperçois de loin ce château d'eau. je pensais à des recouvrement successifs : erreur, là encore.

Sans titre - David de la Mano (et Invader)

Au croisement avec la rue Jenner, nous retrouvons aussi ce visage composite qui me fait penser à Pilotin de Leo Lionni pour l'inspiration.
Et en face, le portrait pensif de Shepard Fairey que nous avions vu à l'aller (mais je préfère cette photo).

Rise above rebel - Shepard Fairey

Dans la rue suivante (rue Jeanne D’arc) nous reconnaissons de loin les œuvres de Seth et Faile déjà admirées en 2018.

Untitled (Bambin en short ?) - Seth (Julien Milland)
Et j'ai retenu mon souffle (la danseuse) - Faile (Patrick McNeil et Patrick Miller)

Nous empruntons la rue pour les voir de plus près sous le regard réprobateur de Lucy…

Lucy (des Peanuts) - Goblin

Et juste en face du petit bonhomme de Seth, des pandas qui me sont familiers (relire ici). Je constate avec plaisir que d'autres sont encore Charlie !

"C’est au 107 de la rue Jeanne D’arc, dans le 13e arrondissement de Paris que cette fresque murale de Nilko rend hommage au caricaturiste Tignous."

Nous avançons dans la rue Jeanne d'Arc : je ne suis pas le seul à mitrailler le quartier.

Photographes - Jana & JS

Revenus Boulevard Auriol, nous tournons à la rue suivante pour faire le tour de la Place Pinel.
Ce qui saute aux yeux, ce sont les deux (et même trois) fresque géantes sur les immeubles.

Sur la gauche, fresque monumentale de ST4 the project

Fougueuse étreinte - D*Face
Philippe Pinel - Jorge Rodriguez-Gerada

Au début de la rue Esquirol, encore un beau portrait…

Evelyn Nesbit - BTOY

… puis un des masques familiers (pour moi) de Noty & Aroz : Batman ?
J'avance un peu plus loin dans la rue : fresque mémorielle de commande.

"La nueve de la 2e DB" - Juan Chica-Ventura & Anne Aubert

Retour place Pinel, un portrait par C215 : le papy en question est bien connu dans le quartier si j'en crois Internet et le toujours précieux site "Trompe l'œil".

Papy dance - C215

Retour Boulevard Auriol. De ce côté aussi, les arches sont occupées.

Lucy, Linus, Snoopy and Charlie Brown - Matt Gondek

Ukraine-10 - Djoulay La Papaye

Et puis nous arrivons à ce qui me paraît le plus éblouissant de technique : ce combat de fauves par DALeast.

Combat - DALeast

Cette balade très enrichissante nous a pris à peine deux heures, nous allons donc nous diriger tranquillement vers la rue Broca, en repassant d'abord un long moment à la Butte aux Cailles : les camelots de la veille ont disparu, je vais pouvoir scruter à loisir la profusion de "gribouillis" qui s'y trouve.
Et il est certain que je ferai tout pour revenir d'ici quelques temps sur ce Boulevard des Merveilles, car il est non moins certain que nous avons loupé d'autres belles choses dans le quartier !

…

Fomos a Lisboa (12)

Publié le 13 novembre 2022 par Narcisse

Lisbonne - Graça (2/2)

Donc ce mercredi 20 juillet 2022, nous repartons à l'assaut de Graça dans sa partie est : on avait loupé trop de choses la veille ! D'un coup de métro, nous descendons du quartier Oriente jusqu'à la gare Santa Apolónia. Nous prenons tout de suite la rue du même nom.
Premier arrêt près du triptyque de Mário Belém.

Mário Belém - Mural comemorativo dos 150 anos da Abolição da Pena de Morte

Il a été créé en 2017 pour commémorer le 150e anniversaire de l'abolition de la peine de mort au Portugal.
L'œuvre est divisée en trois : d'abord un panneau décoratif portant l'année 1867, puis l'image de la vie représentée par des fleurs, et enfin celle de la mort avec le squelette et la phrase de célébration.

Malgré les années, l'œuvre est restée magnifique, les couleurs très à mon goût, et le message toujours aussi fort. A montrer d'urgence à tous les partisans d'un retour en arrière et qui se prétendent "bons chrétiens" !

Sur le mur d'à côté, une illustration sur carreaux de faïence qui paraît un peu vieillotte, et siglée Expo'98.
"L'auteur Bela Silva a dessiné en 1999 de vieilles chaussures symbolisant l'emplacement de "Bica do Sapato" (Bout de chaussure), une ancienne usine de faïence et de tuiles."

Nous remontons la Calçada de Santa Apolónia avec en ligne de mire ce portrait géant de ce qui semble être un dieu grec avec le regard tourné vers le fleuve Tage. C'est imposant, impressionnant de technique : mais comment font-ils pour peindre ça avec le nez à 50 centimètres du mur ?

Pichiavo - Poséidon - 2019
Pichi et Avo forment ce duo d'artistes de Valence en Espagne.

Nous tournons dans la rua Diogo do Couto qui se prolonge en rua do Vale de Santo António. Là aussi, une grande fresque recouvre le pignon d'un immeuble dans un style naïf et très coloré.
"Kruella d'Enfer représente une ville portugaise sous les eaux à cause du changement climatique. L'artiste mêle la faune et la flore sous-marine avec des objets faisant référence à la tradition portugaise, ainsi que des points forts architecturaux."

Kruella d'Enfer - Pearl

Nous redescendons un peu la rue et tournons dans la rua Leite de Vasconcelos. Au bout de 200m, nous tombons sur un parking richement décoré.

Il s'agit des productions d'un évènement street art "Paint jam" dans le cadre de la journée de la femme organisé par @yesyoucanspray à Lisbonne le dimanche 13 mars 2022.

Micaela Jarast

Natasha Silva (Et un tatoueur de plus !)
c’marie - "We are fire" - 2022

eviLove

Candela Pan

CÄäT (caatalataac)

Moami31, elle aime les pandas…

Bona_Berlin
Thiago Goms (Lui, c'est les chats !)
Isa Neuparth

M M G (mafaldamg) - Amphoras
Erica Doo - "Tenha um lindo dia !!!"
("Passe une bonne journée", encore un tatoueur!)
Rosalie Buchtal / mc.rosey

Out.IAM - "Look out for each other"

L'appareil photo commence à chauffer (et en plus, il fait 30°) et je passe un excellent moment à voler d'un tableau à l'autre. La plupart sont d'un bon niveau, rehaussés par la couleur bleue du mur qui unifie le tout, sous un ciel à l'unisson.

Il y a quelques marches en haut du parking et d'autres sont venus se greffer (ou étaient là avant).

Etereo (Samuele Bassani)

"Fish World" : impossible de trouver l'auteur, dommage pour moi.

Quelques graffitis aussi, mais je ne sais toujours pas trop apprécier ça.

Nous remontons ensuite la rue jusqu'au bout et tournons à droite dans la rua da Senhora da Glória. Nous tombons tout de suite sur le chef d'œuvre de Vhils (Alexandre Farto) et Shepard Fairey / Obey Giant.

"Franck Shepard Fairey alias Obey a réalisé cette fresque en compagnie de Vhils qui utilise une technique complètement différente. Obey a peint la partie gauche du visage, et Vhils a détruit le mur pour faire la partie droite." (Sur le site Trompe l'œil)
C'est grandiose ! Voilà qui me donne encore envie d'habiter ici. (Par exemple dans l'appartement au balcon jaune !)

On reprend notre souffle et continuons dans la rue…
Au passage, au numéro 92, un gecko-sticker qui s'harmonise bien avec les beaux azulejos de l'immeuble, par Andrea Tarli.
Et notre second chef d'œuvre à moins de 100 m du premier !

AddFuel - Adapta

"L’artiste portugais a récemment redirigé son travail vers la réinterprétation du langage des céramiques traditionnelles et des Azulejos portugais en particulier. … ses interventions en street art à base de dessins vectoriels ou dérivés de pochoir révèlent une impressionnante complexité et une attention extrême du détail." (Traduction d’après Miguel Moore sur le site de Add Fuel)
L'illusion est parfaite, les couleurs à tomber, et le rendu des azulejos est extraordinaire. Il y a un arrêt de bus juste à côté, et je crois que si c'était le mien, j'oublierai souvent de monter.

Tiens, juste à côté sur l'entrée de l'immeuble, deux abeilles amoureuses ! Par un dénommé Mister Zion. Et puis une autre bestiole en-dessous qui nous prie de sauver la planète, mais je ne déchiffre pas l'auteur.

Dans la même rue, encore ces zigouigouis déjà vus ailleurs dans Lisbonne. Bon, nous repartons en arrière et tournons à droite rua das Beatas.

(Rue des béates, et pas des Beatles !)

Nous remontons un peu la rue jusqu'au Beco do Peixinhos

A gauche, "Leonor Brilha a peint une œuvre d'art urbain monochromatique rappelant la broderie traditionnelle comme moyen d'évasion trouvé par de nombreuses femmes dans le passé. La phrase inscrite se lit comme suit : "La maison n'était rien de plus qu'une cage, et en brodant, les femmes portugaises ont tissé les toiles du silence." (voir ici)

Juste en-dessous, autre abeille. Nous verrons la même à Nantes en octobre !

Sur le côté droit, nous retrouvons le surfeur JR Lucas.

Nous allons jusqu'au bout du Beco do Peixinhos. JR Lucas et son "life snake" nous préviennent : il y a un escalier, une volée de marches qui mènent rua Josefa de Óbidos où nous attendent encore de fort jolies choses, apparemment toujours sous l'égide de yesyoucanspray, peut-être lors d'une édition précédente.

D'abord un peu de gribouillis…

… et puis à gauche, "Amor próprio" (L'amour de soi) de Ale Poiré, de facture très classique mais très esthétique aussi.

Ensuite première enfilade de belles choses.

A commencer par ce beau portrait par Mr Garpear.

(Rien trouvé sur "la Motta")

Covco - "Ni una ni dos ni tres si no tres"
Et encore un tatoueur de plus.

Rossella RZ - Tempérance

Micaela Jarast, deuxième de la journée également

gargameli.wildtiger, vraiment top, ça

(pas trouvé l'auteur-trice)

Pitanga, dont nous avions vu une œuvre à côté de l'hôtel.

Moami31 : pas de panda, cette fois.

Marioky (Mariella Gentile)

Sphiza Montanhas (Filipa Fonseca)

Un visage doux, les yeux tournés vers le ciel, vers l'avenir, un optimisme qui me plaît, moi qui en manque.

Mesky (pas trouvé de lien fiable)
M M G (mafaldamg)

Beaucoup de belles choses ici encore, donc. Dommage que les bagnoles gâchent un peu mon plaisir, bon. La rua Josefa de Óbidos tourne ensuite à gauche pour remonter vers la rua Natália Correia.

"Dans Graça, parmi les autres graffitis et les murs peints, il y a trois grandes fresques qui rendent hommage aux figures littéraires portugaises.
Rua Josefa de Óbidos, Eime a peint le visage de la poètesse Sophia de Mello Breyner.
Travessa do Monte, Mariana Dias Coutinho a peint les poètessses Natália Correia et Florbela Espanca."

Daniel Eime - Sophia

"Parmi toutes les femmes qui ont marqué l'histoire du quartier da Graça, l’artiste a choisi de représenter, dans un style sobre, la poétesse qui a marqué l'enfance de la plupart des gens du quartier - y compris le sien - Sophia de Mello Breyner Andresen (1919-2004, Elle est l’une des plus importantes poétesses portugaises du XXᵉ siècle. Distinguée par le prix Camões en 1999, elle est la première Portugaise à avoir reçu le plus important prix de littérature de langue portugaise."
Ce demi-visage géant très réaliste m'a également fait beaucoup d'effet.

Tout en haut de la même bâtisse, revoilà le singe de Subtu…

… et sur le mur, trois petits carreaux signés Projekt Dandelion, à l'initiative de Kasper Grubba, illustrateur, graphiste et artiste urbain qui a pour slogan "Spreading good wishes all over the world".

Nous tournons à droite dans la rue Natália Correia. Au loin, nous apercevons déjà " Peace Guard" de Franck Shepard Fairey alias Obey Giant…

.. mais nous passons d'abord devant "Tropical Fado in RGB-tones" par OzeArv. C'est beau, que dire de plus ?

Franck Shepard Fairey alias Obey Giant - Peace Guard

"Le portrait d'une femme en uniforme avec un béret révolutionnaire sur sa tête et une mitrailleuse avec une fleur dans le canon." (sur le site Trompe l'œil)
Bon, là, ce n'est pas que beau : le street art oublie un peu trop souvent qu'il a aussi un autre rôle à jouer, à s'afficher ainsi dans les rues.

Isa Silva - Era Uma Vez / Once Upon A time

50 mètres plus loin, fresque plus innocente, dans un style naïf. Mais bon, c'est sur le mur d'une école….

A l'angle des rues Natália Correia et Sapadores, dans l'entrée de l'immeuble, plusieurs réalisations de Mafalda MG.
"Dans le cadre du Programa Lotes Com Vida ("programme des immeuble vivants"), les projets sont un hommage à Natália Correia, une peinture murale faisant allusion aux fêtes populaires / marches des saints (fêtes de Santo António) et aussi une représentation du tram 28."

la poètesse Natália Correia.

J'aime bien les thèmes et les couleurs choisies.

Nous poursuivons tout droit dans l'Avenida General Roçadas jusqu'à cette peinture assez originale avec les deux mots BEAT et DRAS ((les auteurs ?)

"Cette réalisation est originale et un peu indescriptible, avec ce bras qui court le long du haut du mur pour tenir un objet métallique sous le menton d’une tête d’homme. L’objet est certainement la signature de l’artiste en lettres en 3 dimensions." (sur le site Trompe l'œil)

Nous revenons dans la rues Natália Correia par la rua da Penha de França et passons devant le Mercado de Sapadores devant lequel nous apercevons des bidons décorés de dessins d'auteurs portugais (je distingue Pessoa et Camões) par Isa Silva (voir plus haut).
Nous enchaînons par la rua da Graça pour redescendre vers le Tage…

(Sreya reste mystérieuse)

… où après cette grande balade matinale, nous irons nous restaurer Place du Commerce à la terrasse de l'excellent café-restaurant Martinho da Arcada (dont je reparlerai).

Un petit PZE pour la route avant de quitter ce quartier incroyable de Graça. Nina Simone nous lance un "Acabou a colônia !" énigmatique : "la colonie" (?) ou "l'eau de Cologne" (?), c'est fini ! (?)

Fomos a Lisboa (1) : Nous sommes allés au Portugal.
Fomos a Lisboa (2) : Setúbal : la ville
Fomos a Lisboa (3) : Arte Urbana de Setúbal (1/2)
Fomos a Lisboa (4) : Arte Urbana de Setúbal (2/2)
Fomos a Lisboa (5) : Lisbonne, la ville
Fomos a Lisboa (6) : Lisbonne - Parque das Nações
Fomos a Lisboa (7) : Lisbonne - a Baixa, o Rossio, o Chiado : le centre
Fomos a Lisboa (8) : Lisbonne - Bairro Alto e Cais do Sodré
Fomos a Lisboa (9) : Lisbonne - Alfama (1/2)
Fomos a Lisboa (10) : Lisbonne - Alfama (2/2)
Fomos a Lisboa (11) : Lisbonne - Graça (1/2)
Fomos a Lisboa (12) : Lisbonne - Graça (2/2)
Fomos a Lisboa (13) : Lisbonne - les quais
Fomos a Lisboa (14) : Lisbonne - LX Factory et Alcântara Mar
Fomos a Lisboa (15) : Lisbonne - Belém
Fomos a Lisboa (16) : Lisbonne - Cacilhas
Fomos a Lisboa (17) : Lisbonne - Au nord du centre (!)
Fomos a Lisboa (18) : Lisbonne - A table !
Fomos a Lisboa (19) : Lisbonne - Fin ?

…

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