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hum !

Lassant sillon ?

Publié le par Narcisse

Lassant sillon ?

Je fais partie des 50 millions de Français qui ne sont pas "partis en week-end de l'Ascension". Bon, 1350 km de bouchons, très peu pour moi !
Est-ce que je me suis ennuyé pour autant ? Pas une minute, et d'ailleurs je ne sais pas m'ennuyer.
Mercredi et jeudi, météo tristounette : au boulot donc !…

Lassant sillon ?

Vendredi, "Avis de temps fort" outre rade. Deux spectacles me tentent bien, l'un à Port Louis et l'autre à Gâvres.

Lassant sillon ?

Le premier a comblé le percussionniste fou qui sommeille en moi. ZØGMA (Zeugma, déjà ça me cause, relire ici !), troupe québecoise, dans "Cube", spectacle de "danse percussive". Très péchu, un bonheur ! (A retrouver en partie ici et ici.)

Lassant sillon ?
Lassant sillon ?
Lassant sillon ?

Nous poireautons pour prendre le "trait d'union" entre Port Louis et Gâvres : il y a foule – des centaines de personnes ! - et les deux petits bateaux enchaînent les rotations.

Lassant sillon ?
Lassant sillon ?
Lassant sillon ?

Le spectacle sur le port de Gâvres est présenté par les Barjes : "Joe et Joe", deux militaires chargés de notre protection… J'avais jeté un coup d'œil sur internet. La gestuelle est maîtrisée, les gags s'enchaînent bien, mais les situations me rappellent un peu trop des moments oubliables, il y a 33 ans. Alors nous coupons court au bout de trente minutes et retournons lâchement à Port Louis en bateau avant le rush, puis vers Lorient.

Lassant sillon ?
Lassant sillon ?
Lassant sillon ?

La météo est enfin de saison, ce sera donc kig ha farz – et la soupe avant ! - ce soir à la Taverne, une fois de plus.

Lassant sillon ?
Lassant sillon ?
Lassant sillon ?

Dimanche, musique avec Béa dans le golfe – comment échapper au retour des "week-endistes" ?? -, et pour samedi, et bien… je ne sais pas encore à l'heure où j'écris ça !

Jardin voyageur – Port Louis – Vendredi 31 mai 2019

Jardin voyageur – Port Louis – Vendredi 31 mai 2019

Mon combat ordinaire (5) : rendez-vous manqué(s)... et réussis

Publié le par Narcisse

Je ne sais plus quand j'ai dessiné ça, mais cette situation remonte à fin 92 !

Je ne sais plus quand j'ai dessiné ça, mais cette situation remonte à fin 92 !

Je suis toujours aussi étonné de ne pas ressentir de manque après 41 années de tabagisme (quasi) ininterrompu.
J'ai loupé le coche en 1994.
Crispim s'est fait attendre, ce soir-là. Alors forcément, à un moment, je suis sorti de la maternité pour en griller une, les abandonnant à leur "travail"… Cette drogue fut plus forte que de savourer l'attente d'être père.
J'ai loupé le coche en 1998. Parce que pareil, mais là c'était Chicken.
Et puis début 2003, j'ai déclenché une appendicite. Avec complications. Neuf jours d'hosto, neuf jours sans fumer, même pas envie.
Quand je suis sorti, j'en ai allumé une avant même de passer le portail. Tête qui tourne, j'avais à nouveau 15 ans, quand j'ai fumé ma première "Kool".

Plus cool tu meurs - Alex Robinson

Plus cool tu meurs - Alex Robinson

Un dimanche d'octobre, pendant que je séchais avec Béa sur notre neuvième morceau, elle m'a trouvé ce bouquin dans une boîte à livres. Je l'ai lu bien sûr : ça fait longtemps que je compile les articles et autres émissions (radio surtout, moi, la télé…) sur le sujet. Bon, l'idée me paraît simpliste, mais je m'accroche, je lis jusqu'au bout. Et puis je le relis, par bouts.
Est-ce que c'est venu de là ?
J'ai essayé de diminuer ma consommation. Ce n'était pas la première fois, ça n'avait jamais marché très longtemps, et pas longtemps au-dessous de 10-12 par jour. Effectivement, cette fois encore, il m'apparaît difficile de m'en tenir au score de dix que je me suis fixé. Allen Carr doit avoir raison : ce n'est qu'un leurre ! Chaque cigarette supplémentaire que je "m'accorde" est une défaite.

Allen Carr - La méthode simple pour en finir avec la cigarette

Allen Carr - La méthode simple pour en finir avec la cigarette

Une première fois, mi-décembre, je me dis que je pourrais peut-être quand même essayer d'arrêter, juste pour voir, juste un peu. Je me dis qu'une fin de boîte serait plus propice : plus de tabac à portée de main. Si je craque, je n'aurai plus qu'à foncer jusqu'au tabac de la gare, ou mieux, celui de Pen Mané en souvenir de dimanches après midis pluvieux des années 80…
Mais je n'ai aucune volonté, et je rachète une boîte de tabac avant que la précédente soit vide. (Ça fait au moins 35 ans que je ne suis pas tombé en panne de clopes !)

2008 ?

2008 ?

Et puis, allez savoir pourquoi, j'ai franchi le pas ce 24 décembre 2018, juste parce qu'une fois encore, la boîte est vide.
Et ça a marché !
Au delà de mes espérances !
Est-ce que j'aurai l'impudence d'avouer que j'ai presque un petit regret de n'avoir rien ressenti de désagréable ? Sûrement non, trop content que tout soit fini en douceur.
C'est aussi une des affirmations d'Allen Carr dans son bouquin. De là à lui faire de la pub…

2008 !

2008 !

Mystère, mystère…
J'essaierai de me contenter en me disant que sans doute quarante et un ans, c'était assez. Au moins 230000 cigarettes tétées, il était temps de me sevrer.
Pour la suite, je vous tiendrai au courant : il ne suffit pas d'arrêter pour ne pas subir les inconvénients probables à plus ou moins longue échéance…

Mon combat ordinaire (5) : rendez-vous manqué(s)... et réussis
Étrange Affaire - Wazem

Étrange Affaire - Wazem