les annees passent

Février commence avec cette menace d'un troisième confinement au-dessus de nos têtes. Pourtant je continue à travailler comme si de rien n'était : depuis un an, j'ai appris à "profiter du jour qui passe", ma devise de l'année.

J'ai renoué avec mes visites à la médiathèque et l'ordre des lettres. Arrivé à "G", toujours rien à me mettre entre les oreilles. "Fip nouveautés" ne me gâte pas non plus. Alors juste un nouveau "Grandbrothers" qui ne révolutionne rien.

Les surprises viendront de la météo : mes élèves découvrent les joies de la neige !
Du côté de mon administration, c'est la zone complète, et les 11 et 12 me resteront en mémoire par sa gestion ubuesque : ordre de renvoyer d'urgence mes élèves dans leurs foyers, puis trois collègues coincées chez elles ! Alors oui, je m'en souviendrai !

Les vacances arrivent - enfin ! -, studieuses pour moi puisque mon réveil interne est bloqué sur 5h22 ! Je prépare dans ma cuisine notre prochain rallye lecture (mais aura-t-il lieu ?) et révise mon alphabet avec Philémon et mes photos.

Belle découverte avec un parcours graffiti "sauvage" à la Poudrière de Quéven. L'occasion de tester mon nouveau zoom qui ne révolutionnera pas mes prises de vues. Pendant la balade, j'étale sur mes jeans (je m'accroupis fréquemment) une énorme merde de chien, mais avec les deux pieds, ce qui - heureusement ou pas - ne présage rien.

Bon hiver !
(Et bonne retraite au patron du Douro de Tours !)

Les cinémas sont toujours fermés mais voilà pourtant que le covid nous joue la saison 3.
Nous portons un masque en tous lieux depuis 3 mois mais rien n'y fait. Les vaccins et les tests promis "massifs", ce sera pour plus tard peut-être. Et voilà que les Anglais - non contents de nous fausser compagnie - nous laissent en cadeau de rupture un petit variant des familles bien agressif.

Le monde (étudiant notamment) se désespère et moi je fais le dos rond : une météo de merde, peu de sorties, mais j'ai toujours la musique, la photo et Philémon pour m'évader de mon appartement-prison-cocon.

Aux USA un président en chasse un autre pour des lendemains qui ne chanteront guère.
Le festival de Cannes est déjà reporté en juillet alors l'Interceltique de Lorient ne fêtera sans doute pas encore ses 50 ans cette année.

Je m'attendais vaguement à une fin de carrière en douceur : raté. Les trois prochaines années ne s'annoncent pas radieuses, et s'il ne fait pas bon être jeune, il ne fait pas bon vieillir non plus !

Au rayon des bonnes nouvelles, peu de choses à se mettre sous la dent, alors mes intestins m'infligent une indigestion d'une semaine.
Mais bon, toujours pas de covid dans mon horizon.

Bonne fête Théophile ! (et les autres…)