les annees passent

Les vacances arrivent tôt mais sont tout de même les bienvenues après le bazar de janvier  protocoles mouvants, gamins absents, de retour, remplacés par d'autres…
Comme d'habitude - et même pire vu les conditions -, rien de prévu de mon côté. Eventuellement un tour du côté de Saint-Malo ou Caen ? Il fait un temps pourri la première semaine, je prépare des articles de ce blog pour l'après vacs et me (re)plonge dans "le bouquin de la bande dessinée".

Au moment où je pense attaquer aussi le boulot pour la rentrée, un décès redouté se produit qui achèvera ces vacances vraiment glauques, justes coupées par une visite rapide à la Poudrière de Quéven la deuxième semaine. Elle aussi très humide, nous ne bougerons finalement pas et le retour à l'école a un sale parfum de continuité.

Sauf que je peux à nouveau (mais pour combien de temps ?) enlever le masque à la récré. Cerise(s) sur le gâteau, Crispim se choppe le covid, et l'Ukraine les chars russes.

Quant aux EHPAD, ça donne de moins en moins envie de vieillir.

Non, non, non - Lewis Trondheim
Les cerveaux de la ferme - Sébastien Moro & Layla Benabid

Bonne fête Théophile ! (et les autres…)

Revenant sur son souhait "d'emmerder les non vaccinés", notre bon président assume ses propos "qui peuvent paraître familiers" ! Il n'a pas fait "lettres", lui ? C'est juste grossier, vulgaire et ordurier. Et c'est un triple vacciné volontaire et pro vax qui vous le dit !

Le 10 janvier, le covid fait enfin son entrée à l'école (mais étrangement pas dans ma classe). Une grosse journée pour ma directrice préférée, avec un protocole d'une complexité affolante pour tout le monde, et qui ira jusqu'à déclencher un appel à la grève que nous ne suivrons pourtant pas. Je regrette tout de même d'être à ce moment-là du même avis que la CFE-CGC sur son inutilité ! D'ailleurs notre Jean-Michel national dégaine le soir même un nouveau protocole "allégé" (un tous les deux jours…) qui repose sur une déclaration sur l'honneur des parents : on respire ! Ma chance sera que le covid débarque dans ma classe le jour de son entré en application, ce qui m'évitera d'avoir à vérifier des résultats de tests, ce qui ne fait normalement pas partie de mes attributions.

Mais je ne dois pas être encore suffisamment en colère car je sèche aussi la grève "historique" du jeudi 13, et je mets les 120 balles économisés de côté pour la prochaine réforme des retraites qui s'annonce déjà.
Une semaine plus tard, j'irai quand même râler un soir devant la porte de mon école maternelle d'enfance contre le manque de remplaçants et le mépris qu'on nous oppose.

Cette troisième période de l'année scolaire nous paraissait courte : cinq semaines seulement. Mais au bout de trois, nous sommes déjà épuisés. Je snoberai pourtant encore la grève du 27 janvier pour les mêmes raisons que celle du 13. Non pas que j'apprécie le vacanciers d'Ibiza mais après lui, on aura un clone (clown ?).
Je continue à visionner les vidéos de Franck Lepage et il confirme mes renseignements de 2003 (lors des "grandes grèves" avec Michèle) : nous allons droit à la privatisation de l'Education Nationale (qui ne le sera dons plus), et ça commencera par les facs. Pour, le prochain patron sera probablement le maire de la commune avant "délégation" probable.
Vous l'avez donc compris : janvier, ce n'est pas mon truc !

En plus il fait froid et nuit. Le père de Valentin et Laureline nous quitte. Je me réfugie dans mes années d'adolescence et "le bouquin de la bande dessinée" au son de "Kommode".

Bonne fête Urbain !