musique

Dès le 7 janvier de "cette année-là", on sait que c'est foutu pour 2015.
Charlie Hebdo a reparu en 1992 et je l'achète chaque semaine depuis. Pas toujours d'accord avec eux bien sûr. Mais souvent bidonné par les dessins de Charb, Tignous ou Cabu. Pour moi, ce n'est pas qu'un journal satirique : les articles sur l'économie d'Oncle Bernard (Marris), ceux sur la science d'Antonio Fischetti ou l'écologie par Fabrice Nicolino m'ouvrent les yeux, m'indignent souvent. Alors évidemment, "je suis Charlie" le 7 janvier, puis le 11… et toujours aujourd'hui.
Mon moral a des hauts et des bas. Des gens meurent dans des tremblements de terre, des attentats, noyés en Méditerranée… et ça continue depuis.

Chicken est décidément tout à fait à sa place en section L : avec une copine à lui, il obtient un prix pour une nouvelle littéraire écrite à quatre mains.
Crispim part pour trois mois de stage à Londres, alors dès le 9 juillet, nous voilà partis trois jours un peu trop courts pour découvrir tous les aspects de cette ville accueillante.

Au musée, je fais pas mal de photos qui m'inspirent les premières "berniques" de ce blog que je décide d'ouvrir dès mon retour. Parce que j'en ai marre de râler tout seul dans ma cuisine dès six heures du matin. Et mon double "Caramel" me permettra de me mettre en boîte moi-même : j'essaie de rester - tout de même - un peu modeste et lucide. (Le nombre réduit de mes lecteurs m'y aide grandement également !)

Catharsis – Luz
Le sculpteur - Scott McCloud
Le grand méchant renard - Benjamin Renner

Le monde va mal mais ça va être pire !
Le 13 novembre, la folie des "croyants" semble n'avoir aucune limite et l'amour soi-disant prôné par les religions une foutaise à laquelle trop de gens croient encore.

Demain - Cyril Dion & Mélanie Laurent
Le Pont des espions - Steven Spielberg
L'Homme irrationnel - Woody Allen

Charlie Hebdo N°1178 - Mercredi 14 janvier 2015
Charlie Hebdo N°1217 - Mercredi 18 novembre 2015

Côté musique, année assez éclectique : retour des Innocents après 16 ans de séparation, Joe Jackson toujours sur le pont, Voces8 et un album dans la lignée du précédent. Et puis le fils de Béa me fait découvrir Thylacine que je suis de près encore en 2023. Enfin Jain, dont je me suis lassé depuis, et qui a la particularité d'avoir joué à Lorient le soir du 13 novembre.

"Cette année-là" démarre plutôt tranquille : Crispim s'est enfin fait à sa vie autonome… même s'il mange un peu n'importe comment et commence à faire du gras. Je continue à lui envoyer chaque semaine un "Webdo" en une page, précurseur de ce blog. Ça se veut un peu déconnant et remontant, mais finalement il en a de moins en moins besoin.
En mars, je suis inspecté dans ma classe. Ça se passe pas mal et voilà qu'en fin d'entretien, l'inspecteur me sort "vous êtes plutôt en fin de carrière"… J'ai 51 ans et toujours très impliqué dans mon boulot alors c'est un peu le coup de massue. A cette époque-là, j'ai encore le droit de partir à 57 mais on nous annonce déjà 62, ce qui fait donc encore potentiellement dix ans ! Cette remarque va donner un tournant à ma vie, je vais commencer à moins me prendre le chou, à vivre sur l'acquis, à concevoir de moins en moins de nouveautés. Je me remets (un peu) au dessin (avec mes "bestioles") en commençant par ces berniques que je glane sur la plage.

En juillet, nous partons pour trois semaines de rêve à Paris. Logés dans le dix-neuvième arrondissement, nous crapahutons toute la journée et je me découvre un intérêt pour le street art dans le quartier de Belleville. Avec cette habitude qui s'ancre de plus en plus : je me lève aux aurores et même parfois plus tôt.
En août, nous "festivalons" à Lorient et je serai cependant un peu déçu par la prestation de Suzanne Vega : c'est pro mais ce n'est plus celle de 1989 ("Luka", "Tom's diner"). Je recommence à faire davantage de photos, et la Taverne va devenir mon lieu de prédilection.

Et c'est à nouveau la rentrée. Crispim fait maintenant partie du BDE (bureau des élèves) et de l'organisation du WEI (week-end d'intégration des petits nouveaux de son école). Chicken entre en term littéraire et je trouve que ça lui va bien, même s'il a totalement abandonné les maths (par consentement mutuel !) et donc se ferme des portes pour l'avenir.

Un océan d'amour - Wilfrid Lupano & Grégory Panaccione
Le petit livre de la bande dessinée - Hervé Bourhis & Terreur Graphique
Les vieux fourneaux T1 : Ceux qui restent - Wilfrid Lupano & Paul Cauuet

Aux vacances d'automne, deux jours à Groix : je n'y étais allé qu'une fois en 1979 avec ma "bande" de l'harmonie municipale ! Randonnées sur la côte, superbe. Puis Crispim se pointe avec toute sa "Fen(s)foire" pour une tournée bretonne. C'est aussi le moment où je décide de faire quelque chose pour organiser un peu les piles de BD que j'achète compulsivement depuis 3 ou 4 ans : ma phase "désherbage" n'est pas encore à l'ordre du jour !
En décembre, petit tour à Nantes où je tombe amoureux de l'éléphant des Machines de l'Île, puis c'est le réveillon : chez Christian cette fois.

Whiplash - Damien Chazelle
The Grand Budapest Hotel - Wes Anderson
Lucy - Luc Besson

Côté musique, je ne découvrirai Poppy Ackroyd que 4 ans plus tard. Les séances de "création musicale avec Béa, se mettent en pause à partir de juin pour un an : elle est en formation de "Cheffe". L'album de Souchon et Voulzy m'enchante ("la baie des fourmis", "derrière les mots"…), je découvre un superbe album des Voces8… et je n'apprendrai que l'année suivante qu'Hubert Mounier sort un livre accompagné  de reprises de chansons aux arrangements épatants ("Cabane en rondin" est métamorphosée !). Pharrell Williams est "happy", je crois que finalement, je le suis aussi.