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voyages

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Publié le par Narcisse

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

10 heures pétantes, nous voilà à la caisse des "Machines de l'île". Un petit quart d'heure d'attente et nous entrons dans la "Galerie des Machines", accueillis par l'araignée géante en pleine démonstration. De gentils animateurs – aux deux sens du terme – nous expliquent le comment et le pourquoi de ce lieu.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Puis un gamin est choisi dans l'assistance pour manipuler "la chenille arpenteuse". Elle reproduit effectivement le déplacement en accordéon d'une véritable chenille, sauf qu'elle fait 3 mètres de long ! J'admire la bestiole plus que son évolution. Métal, cuir et bois choisi pour sa tendreté pour la construction de toutes les machines. Au choix tilleul ou… tulipier de Virginie ! J'aime quand le hasard fait se télescoper les évènements.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Nous nous dirigeons ensuite vers le majestueux héron. Son vol gracieux est rendu possible grâce à deux animateurs et un système de grue.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Mais v'là-t'y pas que je me fais aborder par un gars pour jouer les cobayes. "J'ai besoin d'un costaud !" me dit-il. Comme je lui fais remarquer qu'il se trompe de personne, il insiste et m'entraîne avec quatre autres vers une fourmi géante elle aussi. Je suis chargé des pattes avant, et c'est vrai que c'est assez physique au niveau des jambes ! (Maryline, j'te montrerai les photos si tu veux !)

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

La démonstration suivante - censée être humoristique – me laisse un peu de marbre. Ce type dans son avion fou ne me fait pas rire. J'en profite pour "shooter" des dessins préparatoires des machines. J'en suis baba, de ces croquis. François Delarozière a ce genre de talent qui me rappelle celui de Moebius.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Je visite aussi une salle annexe où d'autres bestioles attendent. Il y a même une plante carnivore !

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Malheureusement, nous ne les verrons pas en action. Mais je constate sur Internet que des sketchers ont comme moi été impressionnés par les lieux.

dessin d'Aliette Gousseau

dessin d'Aliette Gousseau

Les gens entrent et sortent au fur et à mesure qu'ils ont vu toutes les machines fonctionner. C'est à nouveau le tour de l'araignée géante. Nous apprécions une seconde fois la prestation, puis nous quittons la galerie. Une heure s'est écoulée.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Nous grimpons vers les ateliers regarder une vidéo de présentation du projet de "l'arbre aux hérons". D'autres dessins de François Delarozière couvrent le mur, dont celui du fameux éléphant. On aperçoit aussi en bas un projet presque achevé de Minotaure, mais je respecte le souhait de ne rien dévoiler…

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Un petit tour dans la branche, prototype d'une partie de ce qui deviendra "l'arbre aux hérons", projet pharaonique. Vers 11h30, nous redescendons sur terre, de la poésie et du rêve plein la tête.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Nous passons quelques minutes dans la librairie. ("Il faut bien vivre, ma pauv' dame !") Et je bave un moment devant les livres de croquis. Mais j'y renonce finalement : je n'oublie pas le "désherbage" en cours chez moi !

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Face au "Manège d’Andréa", je ne peux m'empêcher d'admirer encore ces attachantes créatures.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Puis nous partons à la poursuite de l'éléphant qui quitte la galerie à cet instant.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Nous étions déjà venus le voir en décembre 2014, et j'avais été émerveillé par sa grâce malgré sa taille imposante. Oreilles, bouche et trompe articulée, pattes qui reproduisent la marche. J'en avais déjà fait des dizaines de photos, et voilà que je recommence !

samedi 6 décembre 2014

samedi 6 décembre 2014

samedi 6 décembre 2014

samedi 6 décembre 2014

Je reste pourtant à distance de cette trompe qui rafraîchit les spectateurs, au son de barrissements réalistes. Mais elle n'échappe pas à la douche !

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Ce n'est pas encore aujourd'hui que nous monterons dans le Carrousel des Mondes Marins, inspiré de Jules Verne, et dont c'est pourtant la ville ! La prochaine fois peut-être, car nous y reviendrons, c'est sûr !

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île
dessin sur le blog de Marine Belz

dessin sur le blog de Marine Belz

Je ne suis pas très "fête foraine" mais ce qui est présenté ici dépasse largement ce cadre. L'ambition du projet me touche, même s'il faut bien aussi contenter les touristes – dont je fais partie – et financer tout cela.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Tout le quartier est en chantier, les immeubles poussent comme des champignons. (cliché !!) Et j'apprécie ce troupeau de grues mêlant celles qui s'activent aux deux géantes désormais à la retraite.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Ce lieu est magique, féerique. Mais je recommence à radoter ! Nous allons donc cet après-midi reposer nos yeux et calmer nos émotions à Trentemoult.
Du moins c'est ce que l'on croit...

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (4/6) : les Machines de l'île

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Publié le par Narcisse

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

En fait, nous les avons croisés rue Maréchal Joffre, en nous rendant au Jardin des Plantes. Une divine surprise : même elle ne les avait pas repérés dans sa préparation de ce séjour !

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Lorient est une ville à ma taille, qui me convient, et à quinze minutes de la mer. Mais il y manque cette créativité, cette "folie" des habitants qui prennent en charge leur cadre de vie (et je m'inclus dans cette critique).
Je découvre sur Internet ce désir de faire vivre sa rue.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Il est malheureusement un peu tôt et, les boutiques n'étant pas encore toutes ouvertes, certains automates restent statiques.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Mais nous apprécions l'humour, la pertinence entre les scènes présentées et les enseignes qu'elles mettent en valeur.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Ce n'est qu'en zoomant sur la photo que j'ai pu remarquer les titres des livres...

Ce n'est qu'en zoomant sur la photo que j'ai pu remarquer les titres des livres...

Après cette découverte et la visite du Jardin des Plantes - voir hier -, je me sens plein d'entrain pour traquer le bizarre !
Il ne se fait pas prier ! J'aurai peut-être un jour l'occasion (ou l'inspiration) de les faire parler, ces objets de la ville qui me fascinent tant.

J'aime le foutoir, en fait !

J'aime le foutoir, en fait !

L'humour se trouve parfois à l'intérieur même de certaines vitrines. "Vamos a la playa", c'est un peu un rêve pour un Nantais : on ne peut pas tout avoir ! Je salue ces Playmobil® qui m'en rappellent d'autres…

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Cette autre me propose - pour pas cher - tout le matériel pour progresser facilement : cases pré-dessinées, gabarits de bulles en tout genre… Bon, les cases, j'ai déjà mon guide-âne. Et pour les bulles… ben j'ai abandonné ! Alors je passe mon chemin.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Quant à celle-ci, je ne pouvais pas la louper ! (Euh, en fait si : c'est elle qui me l'a fait remarquer… et c'était hier soir !)
"Be a bee" : et rayé de même, moi, j'y suis aussi !

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Un peu avant midi, nous nous arrêtons au resto libanais "Youna". Nous réservons une table pour 13 heures. Je veux d'abord faire une pause pour commencer à gribouiller… ce qu'on vient de faire !

Au "Cercle rouge"

Au "Cercle rouge"

Le ciel est lumineux quoique gris, la température de 20° est à peu près idéale pour se balader, mais il fait soif ! J'aimerais aussi regarder les photos de la matinée (70 ?…) mais j'ai oublié de prendre le chargeur de batterie. Et comme nous sommes ici jusqu'à lundi, je me résous à l'économiser…

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste


Il est temps de se remplir l'estomac. Nous optons pour un assortiment de mezzé végétariens. Les assiettes sont reparties vides, comme le plus souvent. (Nous avons été bien élevés par nos mères…) Ceci dit, c'était vraiment plutôt bon.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Juste deux bémols.
Le verre de rouge a servi à peaufiner le détartrage de mes dents - voir hier -, et la déco n'est franchement pas terrible !
Au dessert, j'ai fait l'impasse sur les baklavas : je suis un petit gabarit, les mezzé m'ont suffi. 30€ à deux, ça les vaut. (A part le vin, mais je radote..)

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
entre autres...

entre autres...

Suite de la balade, nous voilà au pied de la tour Bretagne, immeuble hideux en haut du cours des 50 otages. Il paraît qu'il se fait de monter jusqu'au "Nid", le bar qui se trouve au sommet pour apprécier la vue panoramique sur Nantes et ses alentours. Bon, on fait la queue à l'ascenseur : 1€ l'aller-retour (!), et un petit quart d'heure d'attente (il y a du monde).

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

La déco est assez sympa, mais un peu gâchée par les touristes en short et couleurs criardes dont nous faisons partie !
La vue est là, je me revois au deuxième étage de la Tour Eiffel. Mais comme je connais moins bien Nantes que Paris, je n'arrive pas trop à repérer des lieux en bas.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Je remarque juste un œuf sur le plat, et puis quelques châteaux d'eau sur les quatre horizons, ma nouvelle marotte du moment.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Après la descente, nous continuons à arpenter la ville. J'emmagasine des idées - potentielles - pour occuper ce blog et l'hiver qui finira bien par revenir…

En face d'un agent d'assurance...

En face d'un agent d'assurance...

Les pots de Ponti m'ont marqué...

Les pots de Ponti m'ont marqué...

Nouvel arrêt désaltérant "au Chien stupide". Et encore ces boîtes mystérieuses…

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste
Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Et puis retour appart' : classer-trier les photos.
On repart à l'heure du dîner, ce sera grec, ce soir. Les avis sont élogieux sur le "Kyros". Et puis j'ai tellement aimé la Grèce dans les années 80 ! Souvenirs de souvlakis pita et de moussaka plein les papilles…

La pita fait... pitié !

La pita fait... pitié !

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Un peu déçus donc, nous voilà partis vers les Machines de l'île et les anneaux de Buren. Ils s'allument à la nuit tombante et ça, on n'a jamais vu.
Un verre de Chardonnay dans un des bars les moins bruyants nous aide à patienter.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Petite déception là encore : les cercles s'allument en vert, bleu et rouge bien acidulés, ce qui rend l'œuvre un peu… vulgaire à mes yeux.

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste

Mais il est l'heure de rentrer : demain, on a "Machines de l'île' !

Le voyage à Nantes (le nôtre !) (3/6) : rue Maréchal Joffre, le nid... et le reste