Aujourd'hui, fin du périple, mais si vous avez raté les épisodes précédents, c'est ici ! (et dans le désordre !)
Lever aux aurores 4 h du matin (erreur de programmation du réveil due au décalage horaire)
Il pleut encore et encore ! Décidément, ce mois d'avril est bien pluvieux !
Nous avons donc largement le temps de nous préparer pour arriver à l'aéroport pour 7h…
Le déluge se calme un peu au moment de quitter l'appartement.
Pour rejoindre le métro à la station São Bento, nous remontons une dernière fois la rua de Mouzinho da Ferreira d'un pas rapide. Le métro passe au moment où nous arrivons sur le quai. Tant pis ! 10 minutes à attendre… en compagnie d'étudiants vêtus du traditionnel costume universitaire qui viennent de finir leur nuit. L'un d'eux porte une énorme cuillère en bois. (Ils ont l'air bien sympathiques, mais cette cuiller me rappelle des mauvais souvenirs de gugusses dans les gares avec une quille autour du cou... Demandez à vos grands-parents !)
Notre rame arrive. Nous descendons à la station Trindade pour prendre la ligne E direction Aéroport. Le jour se lève à peine et la rame se remplit de tous ceux qui comme nous vont prendre l'avion du retour.
Carte ANDANTE pour circuler partout
La Carte ANDANTE - format d’une carte de crédit - est rechargeable et coûte 0€60.
Le réseau de transports à Porto est organisé en zones.
Un trajet en Z2 correspond au centre de Porto et à Vila Nova de Gaia, coûte 1€20 pour une heure de validité et est valable également pour les bus.
Le trajet en métro de l'aéroport jusqu’au centre ville sur la ligne E (environ 30 minutes) est en Z4 et coûte 1€85 (tarif 2016).
Il faut donc acheter un billet par personne (avec un voyage Z4), ce qui fait 2€45 par personne dont 0€60 pour la carte qui peut être réutilisée en la rechargeant pour voyager dans Porto et pour le voyage de retour à l’aéroport (cela coûtera alors seulement 1€85).
Pour acheter les billets de métro dans l'aéroport, il suffit d'aller à l'office de tourisme qui se trouve au milieu du hall légèrement à gauche juste après la zone de bagages. C'est plus facile et plus rapide qu'aux guichets automatiques et le prix est le même. On y trouve également des plans gratuits de Porto. Nous avons trouvé le plan au petit format très utile !
Ensuite, depuis le hall "Arrivées" de l’aéroport (niveau 0) descendre au niveau -1 ; au bout du couloir, il y a la station de métro (suivre les indications "métro/light rail") : métro ligne E (couleur violette) direction Estádio do Dragão.
En semaine, un métro passe environ toutes les 20 minutes. A Porto, le métro est aérien et non sous terre.
N'oubliez pas de valider la carte en l'approchant de la machine qui se trouve juste avant l'escalier roulant, pour monter sur le quai, ou alors sur le quai (le billet Z4 est valable 1h15 après la validation, il ne faut donc pas le valider trop en avance).
Attention ! Lorsque qu’on change de ligne, il faut obligatoirement revalider la carte aux bornes prévues à cet effet.
Pour tout savoir (lignes de bus, métro, carte du réseau, tarifs, horaires...) consulter le site ci-dessous (en portugais ou en anglais) :
ou le site du métro de Porto :
Une fois toutes les formalités accomplies (enregistrement, passage par les portiques de sécurité…), nous voilà à chercher la zone duty free - pour les clopes de Michèle ! - , puis notre zone d'embarquement.
Pour passer le temps, nous prenons des nouvelles de Ginette & Caramel !
Nous rejoignons notre avion sous la pluie à 9h15. On se croirait déjà chez nous !
Le vol se passe sans encombres. Les stewards passent régulièrement nous proposer d'acheter à boire, à manger, du parfum, du maquillage, des cartes à gratter… Le charme des vols low cost !
Le mauvais temps au Portugal et en Espagne fait que le vol change de couloir aérien et nous voilà avec une demi heure d'avance sur l'horaire prévu…
Ça y est par le hublot nous voyons enfin le soleil. De longues minutes plus tard... Groix se dessine en dessous.
Et au fur et à mesure de la descente, les paysages familiers se rapprochent.
Ce n'est pas toujours une bonne chose d'arriver en avance sur l'horaire… pas de taxi en attente ! Ils sont tous à l'arrivée du TGV en provenance de Paris (début de la zone de vacances des "Parisiens")
Bilan de notre escapade à portée de vol et de budget
Nous avons passé 4 jours à nous balader le nez au vent, à aller au hasard des rues au rythme des averses, à profiter de la cuisine portugaise en testant les adresses glanées sur Internet.
Idéal pour se vider l'esprit et se laisser emporter.
Orage et grêle le premier soir, pluie au petit déjeuner (souvent), ciel gris et sombre se déchirant souvent pour laisser apparaître enfin de belles trouées de ciel bleu et, le dernier matin, averses diluviennes. Nous avons quand même eu de belles journées !
Heureusement, nous avions un parapluie et moi des bottes !
A Porto, il faut se perdre, flâner, prendre son temps, s'arrêter, admirer, repartir…
Ce n'était pas vraiment le Porto des cartes postales (Nous n'avons même pas visité une église !), mais davantage celui du quotidien.
Pour préparer cette escapade, j'ai puisé mille infos pratiques sur Internet au gré des blogs.
Et surtout ce blog de Rita Branco - en portugais - très bien fait et riche en conseils pratiques (pour les lusophones !)
Ce n'est pas un blog culinaire mais je voulais aussi parler de la cuisine de portugaise et des petites choses savourées à Porto. Pas le temps de faire le tour de toutes les spécialités !
La morue "o bacalhau" ("Bakel yahoo", je vous dis !), ingrédient principal de la cuisine populaire portugaise, constitue la base de plusieurs plats typiques – la légende dit qu'il en existerait 365, un pour chaque jour de l'année : pastéis de bacalhau (beignets de morue), pataniscas de bacalhau (galettes de morue), bacalhau na brasa...
Des recettes toutes simples ici :
dans le livre de Nelson Carvalheiro : pastéis et pataniscas de bacalhau
En préparant ce séjour, j'ai découvert le blog de Nelson Carvalheiro. Son livre de cuisine "Viagens pelas Receitas de Portugal" est superbe et rien que les photos vous emmènent déjà en voyage... !!! (Ah ! le blog est en anglais !)
Et pour accompagner le tout... un verre de Vinho Verde.
Le Vinho Verde (vin vert) du Portugal est un vin originaire du Nord du pays. La région de production s’étend entre le Douro et la frontière avec l’Espagne au nord (Monção, Lima, Braga, Penafiel et Amarante). C'est un vin qui se boit jeune… comme un fruit qui n’aurait pas atteint sa maturité, il se boit "vert" c'est-à-dire dans la première année qui suit la mise en bouteille. C'est donc un vin simple, frais, légèrement pétillant (perlant). Le vinho verde se fait en blanc, rosé et rouge.
Notre Vinho Verde préféré est celui de Quinta da Aveleda suivi par le Gazela.
Fidèle depuis 2010 ! "à vossa saúde !"
Enfin pour finir sur une note sucrée, je tenterais bien cette recette !
Euh, moi, pour conclure la conclusion, je suis allé farfouiller du côté des sketchers.
Voici quelques trouvailles.
Celui-ci est vraiment extra !...
Enfin, un peu de bande dessinée, tout de même…