voyages

Porto, j'y suis déjà allé plusieurs fois, c'est une ville formidable. Il n'y a que Lisbonne pour me plaire davantage !
Mais cette fois j'y suis allé en avion. Depuis que cette ligne est ouverte, on s'était promis de le faire, et ben ça y est !
Impression étrange pour le novice de l'avion que je suis. Tu es chez toi, et trois heures après, tu y es ! Les autres fois, il fallait "se taper" la route, traverser la France puis le nord de l'Espagne : le but se méritait, mille trois cents bornes pour mériter tes vacances ! Là, j'aurais presque honte – et je ne parle même pas de mon bilan carbone ! Bon, honte cinq minutes, hein, je ne vais pas bouder mon plaisir !
Je croyais bien connaître la ville – ce qui est un peu vrai – mais elle change si vite ! Beaucoup de maisons et d'immeubles paraissent quasiment en ruines (en tout cas inoccupés), mais quelque chose me dit que ça ne va pas durer : il y a des travaux dans tous les coins (et on ne garde que les façades !). Après la rude crise de ces dernières années, il est à espérer que les "locaux" arriveront toujours à s'y loger, sans être "délogés" par les touristes, toujours plus nombreux ici.
Alors c'est parti pour une série "diaporama de mes vacances" en plusieurs épisodes (selon l'inspiration). Après tout, un blog, c'est fait pour se raconter.
Pour celles et ceux qui seraient tentés par le voyage – et je vous y encourage vivement ! -, je m'adjoindrai cette fois les services de celle qui a tout préparé, repéré à l'avance dans des guides, sur des sites et des blogs, pour que ce séjour bref (quatre jours) soit un enchantement.
Et je me réserverai donc la partie "inutile", à l'image de ce blog !

Jour 1 – mardi 12 avril 2016 – dans l'aéroport
Là, dans la salle d'embarquement, je me livre à l'activité que je déteste le plus : attendre !
Ce n'est que la quatrième fois que je monte dans un avion ! Et étonnement, je n'ai plus aucun souvenir de la première fois ! (Ni du retour…) Ni l'attente, ni le décollage, ni l'atterrissage, ni le vol en lui-même. C'était pour Le Caire, alors ça avait bien dû pourtant durer un peu !

Par contre, la troisième fois, c'était avec Jean-Louis. Il avait proposé un baptême de l'air pour les deux gars, et il y avait une place pour moi aussi. Cette petite balade d'une heure dans ce petit coucou, je m'en souviendrai longtemps. Le bruit d'enfer, les hurlement de terreur de Chicken ! Et puis l'émerveillement aussi de voir d'en haut la région autour de chez moi, et la mer. Et aussi d'avoir serré les dents au moment de l'atterrissage, pour cacher ma trouille à Jean-Louis – et surtout à Chicken !

Petite pause, donc, dans les aventures de "Blaise et le château d'Anne Hiversère". (Mais il reviendra : je n'ai pas parlé des bandes dessinées !!)

Fomos ao Porto ! (1) : intro
Fomos ao Porto (2) : mardi 12 avril 2016
Fomos ao Porto (3) : mercredi 13 avril 2016
Fomos ao Porto (4) : jeudi 14 avril 2016
Fomos ao Porto (5) : vendredi 15 avril 2016
Fomos ao Porto (6) : samedi 16 avril 2016

Lundi 19 octobre 2015, 18 heures : "l'homme irrationnel".
Rien que le titre me plaît déjà !
Est-ce moi qui me tape 450 bornes pour venir voir des planches de bande dessinée ?
Mais que faire quand la CIBDI (Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image) est fermée ?
Aller au ciné, tiens !
Le dernier Woody Allen, par exemple.
Et ben déçu : je ne suis pas rentré dedans.
A un moment, l'homme en question dit : "Cette histoire est un peu trop capillotractée !" (Ça donne quoi, ça, en V.O. ?…)
Pas faux.
Mais Angoulême, il faut avouer, une fois que tu as (re)fait le tour des murs peints, il n'y a quand même pas grand-chose à y faire ! Alors vivement demain !

Mardi 20 octobre 2015, 10 heures tapantes, nous entrons au musée.
Déjà venu en 2010, je m'attends à ressentir la même émotion. A cette époque-là, il y avait en plus l'expo "cent pour cent" : 100 planches "historiques" réinterprétées par de "jeunes" auteurs. C'était passionnant, j'avais même acheté le catalogue.

Aujourd'hui, pas d'expo : celle sur les "Moomins" s'est achevée dimanche, et puis elle ne m'intéressait pas, de toute façon.
Le parcours est chronologique, et je m'arrête longuement sur Little Nemo, Benjamin Rabier, Calvo, Will Eisner, Franquin, Gotlib… Je "glisse" sur les comics et autres mangas : la "nouvelle bande dessinée" me tend les bras !
Les planches originales me fascinent par leur aspect "bricolé" : peinture blanche, correcteur et collages masquent les repentirs.
Pourtant, la visite est trop rapide : me voilà déjà à baver à la librairie du musée. Bien sûr, je n'achète rien : comment choisir ? Et puis il faudra bien encore manger en octobre…
Bilan mitigé, donc : l'émotion est là, mais avec un goût de trop peu ! J'avais cette année l'occasion de venir, mais j'attendrai maintenant la prochaine "grande" expo pour y revenir !